Benflis dénonce la désignation de Chorfi à la tête de l’audiovisuel

Miloud Chorfi.
Miloud Chorfi.

L’ancien candidat à la présidentielle nous a transmis un communiqué dans lequel il dénonce la nomination de Miloud Chorfi à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, l'instance chargée de chapeauter les télévisions.

Ali Benflis multiplie les interventions sur la scène médiatique. Dans un communiqué qu’il nous a transmis, Benflis remet en cause la manière avec laquelle Miloud Chorfi (RND) a été nommé à la tête de cette autorité qui décidera de la naissance et la mort des chaînes de télévision. En liminaire, Benflis prévient : "La loi investit cette autorité de prérogatives particulièrement lourdes dans la mesure où elles sont susceptibles d’avoir des répercussions considérables sur notre vie politique économique, sociale et culturelle". Explication de cette inquiétude ? "La nomination que l’on vient de nous annoncer n’est de bon augure". 

Clientélisme. "Disons-le franchement, cette nomination est frappée du sceau indélébile du clientélisme, du clanisme et de l’allégeance dans leurs formes les plus insoutenables. Toutes les structures que le régime en place estime être d’une sensibilité particulière pour sa survie sont toutes atteintes de ces stigmates. Il n’y a plus place dans ces structures d’Etat pour l’indépendance, l’impartialité et la neutralité qui sont la marque d’un Etat fort et respecté".

Verrouillage médiatique. Ali Benflis ne croit nullement à toutes les déclarations d’ouverture médiatique. "Le droit à l’information plein et entier n’est pas à l’ordre du jour du système politique qui s’impose à notre pays ; ce droit ne s’exerce que dans les formes et dans les limites que le régime en place fixe à ses seules discrétions et convenances ». Pire observe-t-il "l’ouverture de l’espace médiatique voulue et revendiquée est transformée en illusion, le régime en place reprenant d’une main ce qu’il a octroyé de l’autre. Et de fait, l’espace audiovisuel national, dans sa composante publique et privée, est désormais sous l’emprise totalitaire du régime en place".

Faiblesse. Selon Ali Benflis, la fermeture des espaces publics et des médias à l’expression démocratique renseigne sur la faiblesse du pouvoir qui craint la contradiction. "Un régime politique sûr de sa position et confiant en la solidarité de sa base n’aurait jamais eu recours à une pareille extrémité. Seul un régime fragilisé et saisi par le doute peut oser une telle outrance."

Sofiane Ayache

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Commentaires (5) | Réagir ?

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sarah sadim

Ya si Uchen Lkhela@.... en quoi le général Mjor Bachir Tartag vous dérange?

Est ce que vous le connaissez ou tout simplement vous affirmez des mensonges (il n'a jamais été traqué ni présenté à la justice, revoyer votre désinformation)

moi je sais que c'est un Chaoui Fhal, baroudeur, qui dérange ces messieurs affilés à la "queue francaise", faux ce que vous dites, meme vous n'ensavez rien.

Le reste "les chiens aboient et la caravanne passe", mais ne le comparez à ce Chorfi, ok à bon entendeur salut.

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Parce qu'il est un criminel et hors la loi notoire comme tout ses collègues, les généraux FHOUL comme vous prétendez sont connus de tous les algériens.

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oziris dzeus

En fait s'il est normale qu'un avocat, militant d'un parti au pouvoir, devienne ministre garde des sceaux puis premier ministre (sous-chef du gouvernement), il est normale qu'un journaliste militant d'un parti au pouvoir devienne régulateur de l'audiovisuel. Les deux étant nommés, par le même personnage qui a toujours le même conseiller de frère, pour quoi voir qu'il y a quelque chose d'anormale dans toutes ces choses anormales qui se déroulent depuis 1956.

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