Le "nettoyage administratif" de Bouteflika

Bouteflika, le monarque
Bouteflika, le monarque

Usant et abusant du pouvoir de nomination des cadres de la nations, que lui confère la Constitution algérienne, qu'il n'a cessé de violer depuis 1999 pour la soumettre à sa dérive dictatoriale, le Président Abdelaziz Bouteflika chasse, limoge, évince, démet et dégomme à tour de bras ceux et celles qui ne font pas partie de son clan de prédateurs et nomme massivement les siens aux postes et fonctions sensibles et stratégiques de l'Etat, tous secteurs confondus.

Cette perversion grave du pouvoir de nomination, mise au service exclusif d'un clan, qui a pris en otage voire même a privatisé les différentes institutions de l'Etat algérien, est dangereuse et grosse de tous les risques pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales.

Le pouvoir en place a été qualifié par le Rassemblement pour la culture et la démocratie dans une déclaraion de "secte de Tikrit"*. C'est dire toute la charge symbolique !

En effet, pour ne pas rendre compte des abus, méfaits et forfaits graves commis depuis 1999, les aventuriers du clan présidentiel n'ont pas trouvé mieux que de se livrer à une fuite en avant suicidaire et d'opérer un véritable "nettoyage administratif" contre les cadres du pays qui refusent de se soumettre à leur volonté prédatrice, dans tous les secteurs d'activité et qui n'ont pas suivi l'exemple des milliers de cadres qui ont fui le pays depuis 1999 à cause du chômage chronique, qui frappe la majorité des jeunes Algériens, devenus la proie facile de maux et fléaux sociaux dangereux. 

En tout état de cause, la discrimination pratiquée tous azimuts par les aventuriers du clan présidentiel a accentué leur isolement sur le plan interne où ils sont mis en quarantaine par les partis et personnalités politiques et de la société civile et surtout par le peuple algérien qui boude systématiquement les mascarades électorales qu'ils organisent, à l'instar de celle du 17 Avril dernier par laquelle ils ont imposé au peuple algérien, par la force et la fraude massive, leur candidat lourdement handicapé par les séquelles du mini AVC dont il a été victime le 27 avril 2013.

Rabah Toubal

*Tikrit : ville natale de Saddam Hussein, d'où étaient originaires la majorité des dirigeants de l'Irak, sous le long et dramatique règne de Saddam Hussein.

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Commentaires (7) | Réagir ?

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tahar foli

merci pour l'iformation

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Aksil ilunisen

Le FLN a fait reop de mal pour se tailler une virginité. L'ideal est qu'il rejoigne le musee de l'Histoire d'Algerie.

L'Algerie appartient aux nouvelles generations!

Bouteflika, volatilise-toi! L'Algerien a besoin de respire un air pur Celui de la Democratie et du pluralism et non celui de la Dictature et de la pensée unique........... Yaw Tab Jnan Koum!

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