La déclaration de Sellal concernant l’OMC et les messages codés des USA

La question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC n'est pas réglée.
La question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC n'est pas réglée.

La délégation algérienne au sommet USA-Afrique a reçu un accueil chaleureux. Mais attention d’en déduire des conséquences d’autosatisfaction et faire des discours euphoriques.

1.- Selon les informations recueillies auprès de nos réseaux et amis américains aux USA suite à la récente rencontre USA-Afrique, l’Algérie est un acteur incontournable pour la résolution des conflits tant en Afrique qu’au Sahel, mais avec des messages codés du coté USA, messages d’ailleurs similaires à ceux de l’Union européenne. La relative stabilité de l’Algérie sera largement conditionnée pour les USA par l’instauration d’un Etat de Droit, une justice variablement indépendante, une gouvernance renouvelée allant vers l’alternance pacifique au pouvoir, la levée des contraintes aux affaires par plus de libertés, permettant la libéralisation des initiatives créatrices dont le secteur privé et des partenariats biens ficelés avec le secteur public pour le rendre plus efficient dans un environnement concurrentiel loin de tout monopole, au sein d’un grand espace qui serait le grand Maghreb, pont entre l’Europe et l’Afrique. La contrainte pour des affaires saines en Algérie est encore difficile supposant la lutte contre la bureaucratie et son corolaire la sphère informelle où tout se traite en cash et la corruption. Les américains souhaitent une plus grande visibilité dans la démarche de la politique socio-économique allant vers une libéralisation maitrisée évitant ce changement perpétuel de cadres juridiques qui démobilise tout investisseur qu’il soit algérien pou étranger. Sans cette visibilité, un code d’investissent,(combien de codes depuis l’indépendance) l’Algérie ayant les plus belles lois du monde mais rarement appliquées, aura peu d’impacts, les avantages distribués étant perçus comme une distribution de la rente des hydrocarbures sans contreparties productives. L’adhésion de l’Algérie à l’OMC pour les USA suppose le respect des règles fondamentales de la libre concurrence.

2.- A ce titre, comme je viens de la rappeler dans une interview diffusée à la télévision algérienne Al Djazaïria le 07 août 2014 (JT 20H) le premier Ministre algérien, promettant la levée des contraintes aux affaires, a demandé officiellement aux Etats Unis d’Amérique d’aider l’Algérie à accélérer son adhésion à l’OMC, organisation qui s’inscrit dans un espace mondial concernant uniquement le volet économique, alors que l’Accord qui l’Algérie à l’Europe, ancré dans le processus de Barcelone, s’inscrit dans un espace régional en incluant des volets politiques et culturels. Or, force est de constater que l’Algérie est observateur depuis le 3 juin 1987, ayant manifesté son intention d’intégrer le système du commerce multilatéral qu’incarnait l’Accord Général sur les Tarifs et le Commerce (GATT) et partir de 1995, par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le Groupe de travail de l’accession de l’Algérie au GATT a été institué le 17 juin 1987. En 1995 ce Groupe de travail du GATT a été transformé en Groupe de travail de l’OMC chargé de l’accession de l’Algérie. Il a tenu sa première réunion en avril 1998. Depuis son institution en 1995, le Groupe de travail de l’OMC chargé de l’accession de l’Algérie a tenu 11 réunions formelles et deux réunions informelles dont les dernières se sont déroulées en mars 2012 et en Avril 2013. Les différentes ministres de commerce qui se sont succédés ont annoncé officiellement d’abord en 2010, puis en 2011, puis en 2012 que l’Algérie serait membre de l’OMC en 2012 puis en 2013, Ils ont été démentis par la suite des négociations, ceux qui ayant posé de sérieuses oppositions sont l’Union européenne et les USA piliers de l’OMC. D’ailleurs les véritables négociations ne sont pas menées par le ministère du Commerce mais par les hautes autorités du pays via le Ministère des affaires étrangères, ces accords ayant des incidences stratégiques sur le devenir tant de l’économie que de la société algérienne. Rappelons nous en tenant aux pays en voie de développement, après des poids lourds du continent Afrique, le Nigeria et l’Afrique du Sud, ou des petits pays comme le Tchad, le Niger, le Togo, l’Angola, le Bénin, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Ghana, des pays du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, la majorité des pays arabes pétroliers dont le dernier en date est l’Arabie Saoudite, sans compter la majorité des pays de l’Amérique du Sud dont le Brésil, le Venezuela, le Chili, la Bolivie, le Pérou, le Mexique, en Asie avec l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Vietnam, la Corée du Sud et la Chine, cette dernière ayant adhéré à l’OMC en 2001, sans oublier la Turquie, un autre fondateur du communisme, la Russie qui a adhéré à l’OMC, approuvé le 15 décembre 2011 par le groupe de travail ad hoc de l’OMC. L’organisation va avec ce nouveau membre de poids couvrir désormais 98% du commerce mondial, contre 94% précédemment. Pour accéder à l’OMC, la Russie a conclu 30 accords bilatéraux pour l’accès aux marchés des services, et 57 pour l’accès des biens. Concernant l’aspect multilatéral, Moscou a accepté d’abaisser le seuil de ses tarifs à 7,3%, contre 10% actuellement. La Russie a aussi accepté de limiter ses subventions agricoles à 9 milliards de dollars en 2012, et de les réduire progressivement à 4,4 milliards d’ici 2018. Sur le plan des télécoms, la Russie a accepté que le seuil de 49% maximum de capitaux étrangers soit supprimé 4 ans après son accession à l’OMC. Sur le plan bancaire, les banques étrangères pourront librement ouvrir des filiales en Russie, mais ne pourront pas représenter plus de 50% du système bancaire suisse. Par ailleurs, à partir du jour de l’accession, les importations d’alcool, et de produits pharmaceutiques ne seront plus soumises à des licences d’importation. La Russie s’est aussi engagée à pratiquer des tarifs commerciaux «normaux», pour le gaz naturel. Toujours selon les autorités russes, devenir membre de l’OMC signifie pour les russes qu’ils pourront bientôt acheter des machines-outils et les biens durables qu’ils importent, à des prix bien moins élevés qu’auparavant. 45% des importations russes sont des machines et des biens durables. Avec l’adhésion de la Russie à l’OMC, son industrie sidérurgique notamment ne sera plus sujette aux quotas imposés aux exportateurs non membres de l’OMC. De plus, les barrières douanières vont disparaître sur 700 catégories de produits, donc baisse des taxes à l’importation de 10 à 7%. 

3.- C’est dans ce cadre, qu’il s ‘agit de replacer la déclaration du premier ministre algérien dans sa déclaration à Washington en ce mois d’août 2014, mentionnant que l’Algérie ne peut vivre en dehors de l’arène internationale, mais en précisant qu’il s’agira de préserver les intérêts propres. En effet, une suppression des subventions immédiatement entrainerait une déstabilisation sociale ayant des répercussions négatives sur cette adhésion, devant d’ailleurs poser la problématique d’un débat général sur les subventions qui ne doivent profiter qu’aux plus démunis et aux secteurs inducteurs de valeur ajoutée s’insérant dans le cadre de la concurrence internationale. A ce titre, la Déclaration de la quatrième Conférence ministérielle tenue en novembre 2001 à Doha, (Qatar) prévoit le mandat pour des négociations portant sur toute une gamme de sujets, et d'autres travaux, y compris les questions concernant la mise en œuvre des accords en vigueur, prévoyant une transition pour les pays en voie de développement. L’Algérie devrait bénéficier de cette transition, et également profiter de l’expérience récente russe d’adhésion notamment pour le prix de cession du gaz. Je rappelle que dans le programme du 3e mandat du président de la république repris par le 4e mandat, l’adhésion de l’Algérie est un objectif stratégique. Paradoxalement certains partis politiques et des organisations syndicales qui ont soutenu ce programme, actuellement font une campagne contre, pour des raisons populistes, en mal de publicité, n’étant donc pas conséquent avec eux-mêmes. Alors pourquoi avoir soutenu ce programme ? D’ailleurs leurs arguments sont contradictoires, raisonnant en court terme pour la préservation d’intérêts de rente, ou pour une opposition gratuite sans propositions productives, et non à long terme s’opposant donc aux réformes. L’Algérie est d’ailleurs déjà liée à un Accord de libre échange avec l’Europe applicable depuis le 1er septembre 2005, ayant obtenu un report du dégrèvement tarifaire zéro pour 2020 et dont 70% des articles qu’elle signés en toute souveraineté sont contenus dans les règles de l’OMC. Certains induisant en erreur l’opinion publique ont récemment avancé de fausses données, une perte fiscale de 8 milliards de dollars oubliant qu’avec la correction du dérapage du dinar tant par rapport à l’euro qu’au dollar (20/22% depuis 2005), les dégrèvements étant progressifs, les pertes fiscales s’élèvent en réalité à environ 2,5 milliards de dollars du fait que les réformes institutionnelles et micro -économiques toujours promises ont été retardées avec des replâtrages in cohérents donnant des impacts forcément négatifs. Le cadre macro-économique actuellement relativement stabilisé l’étant d’une manière artificielle grâce à la rente des hydrocarbures et quelle menace pour un tissu productif en déclin ? Comme je l’ai rappelé dans maintes contributions entre 2010/2014 les réserves de change d’environ 194 milliards de dollars en 2004 non compris les 173 tonnes d’or, les subventions estimées à 25 milliards de dollars en 2013 compressant artificiellement le taux d’inflation qui sans ces subventions approcherait les 9/10%, l’importance de la dépense publique (630 milliards de dollars budget de fonctionnement et d’équipement entre 2000/2013) l’ont été permis grâce aux exportations d’hydrocarbures représentent 97/98% (700 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000/2013), importants 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15% (importation en devises de 500 milliards de dollars entre 2000/2013). Selon l’ONS le petit commerce et services ((tertiairisation de l’économie segments à très faible productivité) représentent 83% du tissu économique, le secteur industriel moins de 5% du PIB, et sur ces 5%, environ 85% de PMI-PME peu initiées au management stratégique. La sphère informelle liée à la logique bureaucratique rentière, étant plus facile d’importer que de produire localement, contrôle 40/ 50% de la masse monétaire en circulation et 65% des segments de première nécessité. Que veulent donc protéger les partisans du contre ?

4.- A ces prises de positions du contre, certaines organisations comme l’Union des commerçants algériens sont pour l’adhésion à l’OMC mais avec des propositions contradictoires aux règles de cette organisation, certains vivant encore dans l’utopie des années 1970 pour le boycott des produits des pays soutenant Israël. Avoir des positions humanitaires sur le plan international, c’est louable et même nécessaire, ne doit pas déboucher forcément sur des propositions démagogiques ignorant la réalité des nouvelles mutations économiques internationales, surtout pour un pays comme l’Algérie où tout est presque importé. Ce n’est plus le temps où la richesse d’une Nation s’identifiait aux grandes firmes des nations. Les firmes ne sont plus nationales, même celles dites petites et moyennes entreprises reliées par des réseaux de sous traitants aux grandes. Parallèlement à mesure de l’insertion dans la division internationale du travail, la manipulation de symboles dans les domaines juridiques et financiers s’accroît proportionnellement à une production personnalisée. L’éclatement des vieilles bureaucraties industrielles en réseaux mondiaux leur a fait perdre leur pouvoir de négociation expliquant également la crise de l’Etat providence (avec le surendettement des Etats) et de l’ancien modèle social démocrate qui se trouve confronté à la dure réalité de la gestion gouvernementale. La chute des syndicats corporatistes souvent appendice de pouvoirs bureaucratiques s’accompagne d’un nombre croissant d’accords collectifs. Les emplois dans la production courante tendent à disparaître comme les agents de maîtrise et d’encadrement impliquant une mobilité des travailleurs, la généralisation de l’emploi temporaire, et donc une flexibilité permanente du marché du travail avec des recyclages permanents étant appelés à l’avenir à changer plusieurs fois d’emplois dans notre vie. Ainsi, apparaissent en force d’autres emplois dont la percée des producteurs de symboles dont la valeur conceptuelle est plus élevée par rapport à la valeur ajoutée tirée des économies d’échelle classiques. A mesure que la firme se transforme en réseau mondial, impossible de distinguer les individus concernés par leurs activités, qui deviennent un groupe vaste, diffus, répartis dans le monde. Comment dès lors appeler au boycott, où des centaines de milliards de dollars s’échangent par jour au niveau des bourses mondiales avec des fusions et des changements de propriétaires à travers les ventes-achats d’actions.

5.- En résumé, les impacts tant de l’Accord d’association que de l’adhésion à l’OMC ne seront positifs que si l’Algérie entame de profondes réformes structurelles tant politiques, économiques, sociales, culturelles, supposant un réaménagement des structures du pouvoir assis sur la rente. Ainsi s’impose l’indispensable revalorisation du savoir. Or, le rapport de l’indice mondial 2014 de l’innovation (The Global Innovation Index-GII) publié dernièrement par l’Organisation mondiale de la propriété Intellectuelle (Ompi), l’Institut Européen d’Administration des Affaires (Insead) et l’université de Cornell classe l’Algérie à la 133e place sur les 143 pays qui y figurent. Commet dynamiser le tissu productif avec un tel classement et atteindre un taux de croissance hors hydrocarbures 7/8% horizon 2020, devant préciser que le poste service au niveau de la balance des paiements Algérie (appel aux compétences étrangères) est passé de 2 milliards de dollars en 2002 à environ 12 milliards de dollars fin 2013, classement et données qui contredisent certains discours démagogiques. Il s ‘agit impatiemment de remédier à la baisse du niveau de l’école du primaire au supérieur si l’on veut éviter la production de diplômés chômeurs (1,3 millions d’étudiant en 2014) où l’on privilégié jusqu’à présent la quantité au lieu de la qualité, parallèlement à la levée des contraintes d’environnement qui freinent les entreprises tant publiques que privées créatrices de richesses (bureaucratie-système financier, foncier) et ce dans le cadre des valeurs internationales. C’est la condition qu’une transition indispensable d’une économie de rente (syndrome hollandais) à une économie hors hydrocarbures, devant cibler les segments ayant des avantages comparatifs (cout-qualité) au sein de filières internationalisées. A ce titre l’assouplissement dans le temps de la règle 49/51% évitant que l’Algérie supporte tous les surcouts applicables qu’aux secteurs stratégiques qu’il s ‘agira de définir avec précision, avec les mutations mondiales, ce qui est stratégique aujourd’hui peut ne pas le devenir demain, est nécessaire devant avoir des critères plus objectifs comme une balance devises, technologique et managériale positive pour l’Algérie. Dans le cas contraire, les effets négatifs sont à craindre tant pour l’Accord d’Association qu’à l’OMC devant nous contenter de vivre sur les aléas conjoncturels de la rente des hydrocarbures qui devrait connaitre une tendance baissière entre 2017/2020 avec d’inévitables tensions budgétaires ayant des répercussions sociales que politiques, l’Algérie ne pouvant continuer à vivre sur un niveau du cours de baril de 110 dollars. 

Abderrahmane Mebtoul, expert international professeur d’Université

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

Ah les declarations a dooctoor... Les declarations du neveux du parain, ne sont rien d'autre que l'echo des demandes que repetent les officiels Americains depuis des decennies maintenant, c. a. d. un "oui mon sieur. " - Ces demandes qu'il y a plutot lieu de qualifier d'EXIGEANCES, sont:

1. L'exploitation du Sous-Sol des Touaregs que vous laisse's "coloniser", requiere une securite' - dont le premium, c. a. d. le cout vous revient - SINON ! Le SINON est biensur toutes les "recommendations democratiques", ou tout simplement tous les traite's dont vous etes signataires comme conditions de votre reconnaissance comme representants des "Algeriens". Faute de quoi, c'est toute la notion "d'Algerien" qui sera remise en cause. Toute cette tchekchouka, est poudre'e de Liberte's, bla bla bla... qui se resument en le point 2, suivant.

2. Liberte' et droits, dans le sens "Liberalisme tout azimut", mais particulierement, celui d'entite's etrangeres (a comprendre Exxon, Anadarko, et co. " pas seulement de payer pour payer le de l'exploration pour une participation seulement dans l'exploration. On ne veux plus louer le terrain, on veut l'acheter - et l'acheter, c. a. d. payer pour, le prix de vos besoins - Des besoins qui sont soumis a la regle de du marche' loyal, c. a. d. celui de l'economie de marche', c. a. d. prix variable, selon la demande. Cheikh Mebtool, la regle de l'offre et la demande dit que le prix montent ou descendent avec la demande.

Maintenant, grace aux monarques arabes, potes de boutesrika, et avec un peu de dilapidation, c. a. d l'exploitation sans retenue/sauvage, les prix des hydraucarbures seront maintenus relativement stables. Il en sera de meme quand aux prix de vos consommations. Pour vous consommez plus vous payez, et pour apprendre a controller votre ceinture et celle des Algeriens, il VA FALOIR ACHETER MOINS - c. a. d il faudra PRODUIRE localement.

Quand on dit quelque chose du genre a quelqu'un qu'on sait incapable de meme produire suffisemment d'oignons ou de patate, ou meme de l'aspirine, et qui vous souris - vous avez que vous avez a faire a UN IDIOT. Sellal, n'est pas a sa place par hasard, on l'a reclame' et on le reclamera toujours de bouteflika ou son remplacant - en fiat, le bouteflika-meme est voulu pour la meme qualite'.

L'OMC n'a de sens que pour une extension du marche' domestique, avec la capacite' d'equilibrer vos pertes a la competition etrangere dans votre marche' (domestique), avec des gains que vous realiserez dans des marche's etrangers. De sorte, le monopole d'un marche' domestique quelconque par une entreprise mediocre est expose' aux challenge. Le quotient prix/qualite/quantite' est ainsi force' a un certain equilibre.

Personne n'a le droit de mal se nourrir et seuls ceux qui peuvent se l'offrir, c. a. d. exceller peuvent se nourir tres bien et guaspiller-meme. Ceux qui ne peuvent pas sortir de la mediocrite' sont oblige's de faire objet de charite', c. a. d. les actions caritatives souvent mene'es par des ONGs, des eglises ou comme ce l'est souvent, par des multi-nationales de l'AGRO-ALIMENTAIRE, ou les Pharmaceutiques - Comme MERCK. Celles-ci se complementent a merveille ! Les premieres sement le cancer et les maladies et la 2nde vent du sucre (place-beaux) pour calmer les symptomes.

Ah, la MERCK ! Il n'y a pas si longtemps, j'ai effectue' un contract chez eux, en Pennsylvanie. Quelqu'un a siffle' qu'un de leur drogue a recu l'OK pour commerciaulisation base' sur des donne'es de test, qui demontrent que ce n'est pas dangereux etc. Il s'est avere' que c'etait des donne'es anterieures, donc fausses. Pour vous dire que quand vous faites face a des frais de guerre (ooops GuerreS au pluriel) enormes, vous ne pouvez pas dire NON a une multi-nationale qui paye bien.

Mais les ONG, la societe' civile, c. a. d. les associations, la presse d'investigation et toute la machine politique civile infernale a laquelle font face les politiques (tient vous pouvez inclure dedans cecommentaire-meme), tricher n'est pas facile et pire, ils y a certaines tricheries, qui sont obligatoirement criminelles - c. a. d. que les compagnies doivent designer une personne Humaine de haut rang, comme responsable - souvent le CEO ou un vis-president. Bref, operer hors de la jurisdiction Americaine est capital - ce qui est le cas des pharmaceutiques... Pas seulement eux - Meme google a interet - avec des serveurs en Algerie pour loger les infos protege'es de Marocains, et vis versa, la loi... c'est de la rigolade...

Bref, a si Mebtoul, avant de rever a envahir les marche's etrangers, c. a. d. exporter, il faut deja satisfaire le marche' domestique - et ceux (entreprises algeriennes) qui essaient d'exister en produisant pour le marche' local, se font ecraser a la naissance par la competition deloyale, mene'e contre eux par.... les barons.... grace a l'argent de la rente. Bref, tant qu'il y a une rente quelconque, le jeu continuera exactement tel qu'il est. Voila donc pourquoi on envoit un gueux a Washington. On fera des promesses a obama, mais d'ici qu'il sera temps de passer a l'action, on sera deja au 3eme locateire de la maison blanche apres Obama. C'etait la meme chose avec Bush. Le boutesrika, lui collait aux cou, lui donnait des bises (Bush etait affole' parait-il), lui tape sur les fesses avec un sourire hironique se disant - j'y penserais au 4eme president apres toi, si je suis encore vivant.

Il y a de quoi rire tout de meme. Le boutesrika a du faire des promesses a Kennedy, Carter, et qui d'autre... probablement Chirac, Giscard,... Il font tous partie de l'histoire, et lui est toujours la a IMPOSER son histoire.

Enfin, il parait que Lohan a vole' un Bebe... pas le mien. Entre parentheses, c'est sellal qui avait besoin d'un hijab pas sa femme... Je crois que l'Obama, doit penser serieusement a retourner a la religion de son pere... la ou on la femme ecoute et surtout ne dit rien !

e crois que je vais envoyer un email a Obama, pour lui dire que bouteflika etait occupe' a jouer aux tonponneuses !

J

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sarah sadim

Article pertinent Mr Mebtoul, car le plus important est d'avoir attiré l'attention des fausses euphories, que le pouvoir Bouteflika a pris l'habitude d'usiter, meme une défaite est transformée en victoire chez le 10 éme homme le plus riche du Monde, autrement Fakhamatouhou.

Votre premier chapitre de l'article a bien établi les limites que l'algérie actuelle ne devra pas s'autoriser à franchir pour longtemps, et, le cadre intermédiaire d'un espec maghrébin ne semble pas du tout convenir au pouvoir actuel d'Alger.

La preuve est l'alignement de Bouteflika sur la france, avec une toute autre stratégie que celle des USA et d'Obama, la preuve d'actualité est le grand froid entre le Maroc et l'élysée, sans trop s'attarder sur le role purement mercantile des francais.

Autrement bouteflika sera t il devenu le verrou principal à l'intégration progressive régionale maghrébinne, et, sear t il l'exemple vivant du refus de toute alternance de gouvernance et pis le spécialiste des manipulations constitutionnelles à ses fins politiciens personnels et ceux de son clan en pleine dérive.

C'est aussi une lecture, qui malgré les convenances protocolaires des américains: Veulent rappeller à Fakhamatouhou que le monde est trés instable et change rapidement contrairement à sa position figée et le gel voulu de l'état algérien.

Là est la question, car l'algérie a toutes les capacités humaines et de ressources pour intervenir dans la stabilisation régionale, ne manque qu'une nouvelle gouvernance, disons un nouveau pouvoir, alors Bouteflika a t il recu ce message, le second aprés celui délivré par Sissi au nom des autres états du golfe et amis du Maroc.

Autrement, croit il Falhamatouhou que la publication par le trés sérieux magazine Forbes de son immense fortune, le classant au top des dix personnages les plus riches du monde, au moment meme ou se tenait le sommet US Afrique, est un simple fait de Hasard?

Marci pour ces rappels scientifiques de votre article, pour un pouvoir analphabéte économiquement à Alger, quand à l'OMC c'est tout un autre débat.