Bouteflika IV : le mandat de tous les dangers ?

Depuis plusieurs années, l'Algérie se retrouve prisonnière des lubies du clan Bouteflika.
Depuis plusieurs années, l'Algérie se retrouve prisonnière des lubies du clan Bouteflika.

On ne l'entend plus. On ne le voit plus. Même dans les situations les plus tragiques, Bouteflika brille par un silence méprisant.

Imposé au peuple algérien par la force et la fraude massive, par les aventuriers cupides et obstinés du clan présidentiel, malgré l'incapacité physique, mentale et morale de leur candidat à assumer correctement ses lourdes charges, le 4ème mandat d'Abdelaziz Bouteflika, qui a débuté le 18 avril 2014, est gros de tous les risques pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales.

En effet, en plus de l'isolement et de la mise en quarantaine du gouvernement sur les plans interne et externe, la mascarade du 17 avril 2014, a considérablement affaibli un pouvoir illégitime multi-défaillant, qui est aujourd'hui confronté à une multitude de problèmes complexes, qu'il croit pouvoir régler par une fuite en avant suicidaire, en dilapidant tous azimuts les ressources naturelles et financières du pays, afin d'assurer une paix sociale régulièrement battue en brèche, à travers tout le pays.

Les évènements qui ensanglantent durablement la wilaya de Ghardaïa en sont le parfait exemple.

Ils sont la preuve tangible et irréfragable, de l'impuissance de ce pouvoir en déliquescence avancée.

La corruption généralisée et les scandales financiers qui en découlent, dans lesquels des membres influents du cercle présidentiel sont directement impliqués ; la mal vie et les nombreux problèmes qui rongent sérieusement la société algérienne, notamment la jeunesse, majoritairement livrée au chômage chronique et démoralisée par une école et une université sinistrées et une absence de visibilité et des perspectives sombres sur les plans économique, social et culturel, constituent quelques uns de ces problèmes majeurs, qui mettent l'Algérie au bord de l'explosion sociale.

Enfin, la perte continuelle des acquis politiques, diplomatiques, économiques et sociaux obtenus par notre pays et les travailleurs algériens, dans les années 1970-1980, dans de nombreux domaines et la main mise, de plus en plus importante et dangereuse, des compagnies étrangères sur l'économie, les finances et l'industrie algériennes, dont ils ont accru la dépendance multiforme, suscitent un sentiment de frustration voire même d’humiliation, chez l'écrasante majorité du peuple algérien, toutes générations confondues, qui est marginalisée et méprisée par les dirigeants autoproclamés du pays, qu'ils considèrent comme leur propriété privée.

Jusqu'à quand cette mascarade tragi-comique va-telle durer encore ?

Rabah Toubal

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Commentaires (11) | Réagir ?

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tahar foli

merci pour l'iformation

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amazigh zouvaligh

Nos martyrs, révolutionnaires doivent se retourner indéfiniment dans leurs tombes !Un marocain de surcroit, imposteur, né dans un hammam, et fabriqué par Boukharouba le sanguinaire;car ce dernier connaissant sa maman défunte, dans son Hammam qui servait de lieu de rendez vous aux révolutionnaires de boites de nuits d'Oujda de Tanger, Nador, les révolutionnaires de palace comme les nommait Abane;donc, pour <<services rendus>> Boukharouba incorpora le nain d'ElMouradia dans ses services et ceux de Boussouf pour flinguer les vrais révolutionnaires et usurper le pouvoir en 1962 avec la bénédiction de la France et de l’Égypte.

Abdelkader Almali, pour ceux qui ne savent pas d’où vient ce pseudo:eh bien, Boukharouba pour l'éloigner de sa planque du hammam ou il passe du bon temps, lui inventa une mission ;soit disant au Mali qui devrait durer une semaine à 10 jours, et comme le nain d'ElMouradia avait une copine qui le faisait baver, car ne pouvant supporter la séparation, resta à peine quelques heures et revint chez sa dulcinée, ce qui lui valut d'ailleurs une punition de la part de la hiérarchie.

Maintenant pour revenir à sa fortune, sachez bien qu'il était le premier du régime Boukharouba à voler et à être condamné par la coure des comptes en 1978 pour détournement de l'argent des reliquats des ambassades quand il était ministre des affaires étrangères de Boukharouba, et quand les généraux l'ont ramené en 1999, la première décision qu'il a prise la première semaine de son arrivée de chez les émirs du Golf, est celle de dissoudre la compte des comptes!No comment!

Des 1999, c'est la course aux détournements, voles;corruptions, dilapidations des deniers publics, avec mille une affaire de corruption, Chakib Khalil, Amar Ghoul, le maire de Blida Bouricha, l'affaire Khalifa, BRC, Saidani, Dedjaoui!des milliers de milliards en dinars et des milliers de milliards en Dollars et en Euros sont quotidiennement transférés illégalement vers les paradis fiscaux, ou pour acheter des biens immobiliers à travers le monde, Paris, Londres, Dubaï etc.. tout cela afin qu'aucun du pouvoir ne soit épargné, et donc contaminer tout le pouvoir dans la rapine, comme cela, il ne sera pas seul à voler!Voilà la ruse du nain!

Maintenant;il ne suffit plus de dénoncer, il faut tout faire pour arrêter ces bandits, saisir leur bien ou il se trouve, geler leurs avoirs, s'ils fuient, il faut les extrader, il faut les persécuter eux et leurs progénitures!Le mal qu'ils ont fait au pays est très profond, les traces sont indélébiles, et quelque soit le châtiment qu'on leur infligera cela ne suffirait à leur faire payer leurs forfaitures!

Toute l'opposition, intellectuels, syndicats, jeunes, vieux, travailleurs, chômeurs doivent tout faire afin de les punir et faire revenir l'argent du peuple là ou il se trouve et ça ne sera jamais justice rendue.

pour le nain, le divin a déjà commencé son châtiment sur terre, et ce n'est que le début, quand à l'au delà le châtiment du seigneur est indescriptible et inimaginable, seigneur conduit nous dans ton droit chemin et épargne nous l'amour de l'argent, du pouvoir qui aveugle, du matériel et de la chaire, car ce sont ces fléaux là qui détruisent les inconscients!

Amen!

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