Algérie- Jusqu’où la corruption ? Djilali Hadjadj répond aux lecteurs du Matin

Algérie- Jusqu’où la corruption ? Djilali Hadjadj répond aux lecteurs du Matin

Coup sur coup, en deux rapports explosifs, l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) a ébranlé par deux fois le monde politico-médiatique. D’abord en publiant ses observations et ses enquêtes sur l’étendue de la corruption dans les wilayas et les communes. Ensuite en révélant la face cachée de Sonatrach et du secteur pétrolier, fortement soupçonnés de graves dissimulations.

Alors, jusqu’où la corruption en Algérie ? Quelle est toute la vérité ? Et comment y remédier ?

Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) et représentant de Transparency International en Algérie, répond aux lecteurs du Matin.

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Commentaires (15) | Réagir ?

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Ben

C’est vrai que ça sert à rien de dénoncer la corruption. Il faut que la justice se saisisse! Voila une belle rhétorique. De quelle justice on parle? Certainement pas la notre. Partout dans le monde ou des pays ont connu la corruption, il a eu des hommes du système lui-même qui ont eu la probité et le courage pour la combattre. Il est absolument désespéré qu’il aie ce genre d’hommes dans le notre d’autant plus qu’il n’y a pas vraiment une volonté politique.

En 2006, de passage à mon village natal, dans une Aardha des notables, un de ces derniers qui est versé dans la bonification des terres agricoles, racontait qu’il a du débourser 10 millions de centimes au directeur de cabinet de l’actuel premier Ministre, pour qu’il lui arrange une rencontre avec ce dernier afin de se plaindre de la cherté de sa facture Sonelgaz.

La corruption est tellement généralisée qu’on n’avait pas besoin d’un grand effort pour épingler ses auteurs.

Je me porte volontiers, de fournir des preuves convaincantes devant n’import quel juré intègre. Seulement, je dois travailler sur la base de contrat et un cahier de charge. Et par conséquent être rémunérer sur la base de dossier avec preuves convaincantes. L’objectif n’est pas de faire de cette entreprise une activité lucrative et d’enrichissement. La rémunération dont je parle est surtout pour l’investir dans les outils technologiques de collectes d’information et de preuves

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mohamed

l'algérie est la corruption a l'état pure, du petit commercant au wali en passant par les gendarmes, douaniers, avocats. meme pour faire des démarches administratives, il faut allonger un billet c'est du n'importe quoi, il ne faut pas s'étonner si les investisseur étranger prefèrent aller au maroc ou en tunisie eux au moins sont plus transparant.

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