Dans un communiqué publié sur son site samedi soir, Sadr estime que Maliki a engagé l'Irak dans des "contentieux durables sur la sécurité et dans des crises politiques majeures".

Il pense qu'empêcher Maliki, au pouvoir depuis 2006, d'accomplir un troisième mandat constituerait "une mesure salutaire" même si sa coalition de l'Etat de droit est arrivée en tête des élections parlementaires en avril.

Le dignitaire religieux et plusieurs de ses alliés politiques avaient déjà émis le souhait que le prochain Premier ministre soit choisi en dehors de la coalition de l'Etat de droit. Cette coalition fait partie de l'Alliance nationale, un bloc réunissant toutes les formations chiites favorables ou opposées à l'actuel chef du gouvernement."

Dhiya al Assadi, secrétaire général du bloc Al Ahrar, parti politique chiite fidèle à Sadr, a souligné quant à lui: "nous n'avons aucun problème avec un candidat de l'Etat de droit tant que ce n'est pas Maliki". Les adversaires de Maliki lui reprochent un style de gouvernement clivant qui alimente les crises politiques.

AFP