Algérie-émeutes : Le gouvernement craint un nouveau syndrome Guermah à Berriane

Algérie-émeutes : Le gouvernement craint un nouveau syndrome Guermah à Berriane

La violence a repris, vendredi tôt dans la matinée, à Berriane et le pire est à redouter. On enregistre, en effet, deux morts, dont un tué par un policier. La bévue effraye déjà les autorités qui redoutent un embrasement de la région. Elles craignent un nouveau syndrome Guermah à Berriane, du nom de cet adolescent tué dans une brigade de gendarmerie en avril 2001, et dont le meurtre avait enflammé alors la Kabylie. Le gouvernement a immédiatement réagi pour justifier l’assassinat. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a réagi immédiatement par un communiqué tendant à justifier le geste du policier. Il parle d’actes de barbarie qui ont provoqué la riposte policière : destruction de biens privés (habitations, commerces et véhicules)", d’agressions été commises par des individus cagoulés, contre les usagers de la route nationale numéro 1" etc… Le communiqué affirme que l’agent de police qui "se sentait en danger a fait usage de son arme, après des tirs de sommation, blessant un citoyen" qui a succombé à ses blessures à l'hôpital. Tout en présentant leurs condoléances à la famille du défunt et à la population de Berriane, les autorités de la wilaya, à leur tête le wali, indiquent que "le policier auteur du tir a été arrêté et une enquête diligente est en cours". Les autorités locales, "soucieuses de préserver l'ordre et le calme", ont appelé la population de Berriane à "faire preuve de sagesse et de sérénité comme elle en a fait montre dans d'autres circonstances", conclut le communiqué. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a dépêché vendredi à Berriane (w. Ghardaïa) une équipe d'experts de l'inspection générale de la Sûreté nationale pour enquêter sur le décès d'un citoyen, touché par une balle tiré par un policier lors d'affrontements entre jeunes de cette localité. Par ailleurs, "la DGSN a dépêché immédiatement sur les lieux une équipe d'experts de l'inspection générale de la Sûreté nationale pour déterminer avec exactitude les circonstances ayant entraîné le décès de la victime et situer les responsabilités conformément aux règlements en vigueur", souligne un communiqué de la DGSN. La même source, qui indique que la DGSN "tient à présenter ses sincères condoléances à la famille" du défunt, précise que le policier en question "a été désarmé et placé en garde à vue jusqu'à sa comparution devant la justice".

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Commentaires (30) | Réagir ?

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Bey Mustapha BEBBOUCHE

La misère de la jeunesse algérienne à laquelle le pouvoir en place se maintient dans l'aveuglement, dans la surdité et la bouche cousue; fait que le pouvoir en place joue, par incompétence, le jeu des ennemis de la nation algérienne. A défaut d'emploi, une pension de chômage doit être distribuée immédiatement à tous les chômeurs algériens. La jeunesse algérienne se considère abandonnée par une Algérie riche:cette jeunesse devient alors un terrain fertile pour la manipulation. Le gouvernement en place doit solutionner cette grave crise qui touche toute la jeunesse algérienne ou laisser la place à plus compétents!

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izemdraaelmizan

ce qui se passe actuellement a Beriane a savoir qu`un policier a tire sur un citoyen n`est rien d`autre qu`une suite logique de ce que le pouvoir a fait en kabylie en 2001. donc comme dit l`adage : pour sauter il faut reculer. alors le gendarme qui a tire sur Guermah n`etait qu`un missionaire a la solde du ce pouvoir pourri jusqu`aux os. donc a mon sens si les autres regions d`algerie avaient saisi l`occasion du soulevement des jeunes kabyles, ça aurait epargne toutes ces pertes de vies humaines. mais puisque c`etait pas le cas alors tant pis car ce systeme a de beaux jours devant lui, il continuera a sevir.

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