Barakat : une constitution pour une Algérie démocratique moderne et sociale

Barakat : une constitution pour une Algérie démocratique moderne et sociale

Le pouvoir, après la reconduction de Bouteflika s'emploie par toutes ses composantes à fomenter une convulsion foudroyante qu'il s'estime en mesure de transformer, grâce à une révision consensuelle de la constitution, en une abdication totale de la résistance démocratique.

L’évidence saute aux yeux : c’est en vain, et au prix de dégâts et de sacrifices exorbitants, que les tenants du pouvoir cherchent à détourner la question principale de la rupture, la crise du système est les opportunités de son dépassement, et reconduit encore une fois ses méthodes décriées et d’un autre âge.

Apres la campagne de dénigrement et d’appel aux meurtres contre les animateurs de Barakat, la répression féroce contre des citoyens a Tizi-Ouzou et le procès des deux jeunes militants Mohand kadi et Moez Ben Ncir. Les preuves sont là pour nous conforter que pour ce système l’indépendance de la justice est un vain mot, et qu’à moins d’une rupture d’avec ce dernier, il en sera toujours ainsi. Ni l’innocence clamée et établie par les deux jeunes, ni le choc subi par l’opinion, n’ont amené les responsables de ce pays à réagir comme ils le doivent. Une atteinte aussi flagrante au droit de libre circulation n’est pas seulement une bourde, une de plus, elle constitue au contraire une hostilité déclarée qui, il faut le craindre, sera suivie par d’autres du même acabit, chose que nous avons dénoncé et que nous continuerons a faire.

Bouteflika qui s'est emparé de tous les leviers qui déterminent le devenir du pays, voudrait maintenant obtenir sa Constitution. Il charge son chef de cabinet coupable de la culture du mensonge, le tripatouillage éhonté des chiffres sur les indices de la situation économique et sociale, l’emprisonnement arbitraire des cadres gestionnaires, pour mener les consultations avec les partis politiques et les organisations satellites totalement acquises. Le pouvoir ne peut prétendre à une telle posture d'arbitre. Après 15 ans d’offensive sans précédent contre les forces démocratiques.

La reforme constitutionnelle telle que conçue aujourd’hui par le pouvoir/système en place enfermée entre des appareils éloignant la société du débat, aggravée par la fermeture de tous les canaux de dialogue, de concertation et de participation démocratique, ouvre sur des appétences de réformes prisonnières des contradictions et des nuisances graves de l’Etat mafieux et qui tendent à préserver la position hégémonique et les privilèges des partis-Etat, des couches sociales parasitaires, des forces de l’argent sale amassé avec les ressources de la Nation, leur philosophie et leurs pratiques contrarient l’émergence des structures d’un Etat et d’une société démocratiques et modernes.

Barakat rejette et ne s’inscrit pas dans ces consultations, et dénonce la continuité de ces méthodes de prises de décisions totalement a l’écart de la société et de ses attentes, une parodie de démocratie de façade au même titre que les élections présidentielles, Le mouvement Barakat fera une campagne sur le terrain pour signifier et insister sur le rôle que le citoyen doit avoir dans l’élaboration d’une constitution qui va engager l’Algérie a l’avenir, il doit reprendre la parole sur la scène politique.

Barakat dénonce les manœuvres du pouvoir autour de la révision constitutionnelle qui tendent à réaménager le système rentier et bureaucratique et à défaire l’aspiration démocratique avant qu’elle ne gagne tout le peuple.

Le Mouvement Barakat 
22/05/2014

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Commentaires (3) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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sarah sadim

Dénoncer toujours c'est déja un début, mais Fakhamatouhou et ses sbires ne semblent pas vous entendre, car eux, n'entendent qu'un seul langage:Celui de la force, SADAK Allah al Adim.

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