Prendre Houdh El Hamra et Square Port Saïd et El Mouradia reviendra au peuple

Le clan d'Oujda qui a pris le pouvoir en Algérie depuis 1962.
Le clan d'Oujda qui a pris le pouvoir en Algérie depuis 1962.

Une caste prétorienne compradore qui s’accapare des leviers de l’Etat, les instrumentalise à son service et à celui de ses protecteurs.

Une classe politique vassale, pourrie par sa proximité avec le pouvoir et son affairisme, qui ne manque aucune occasion pour récidiver sa compromission. Une économie empêtrée dans l’improductivité, la spéculation et le parasitisme, totalement submergée par un mercantilisme anachronique, outrancier et persistant. C’est l’image du désastre algérien.

Décrié comme un système de l’import import, le schéma de circulation monétaire mis en place, pour enserrer l’Algérie, vise à réaliser une monumentale accumulation en dehors et au détriment de son économie. Un système occulte de transfert de richesse qui combine toutes les techniques, surfacturation, sociétés-écrans, commissions…. tourne à plein régime. Des centaines de milliards de dollars dépensés rien que pour alimenter ces fortunes frauduleuses qui s’accumulent à l’étranger. Une fois cette vérité de base comprise, il est possible de mieux percevoir les mécanismes du système algérien.

On comprend, dès lors, que ce qui y importe ce n’est pas de faire aboutir des projets, ou de mettre en œuvre une stratégie de développement, mais seulement de multiplier les programmations et les chantiers. C’est lors de ces phases que cette "accumulation" d’un genre particulier se réalise. Un schéma de type colonial dont le rendement est porté à un niveau jamais atteint par le passé. Le rythme frénétique de la financiarisation frénétique des richesses de notre sous-sol ne trouve qu’une seule explication : celle de l’intégration et de l’acceptation de l’effondrement comme perspective.

D’aucuns considèrent la dépendance à l’égard des recettes des d’exportation d’hydrocarbures comme le mal de l’Algérie. Or, cette dépendance n’est qu’un élément subsidiaire du mécanisme que l’on vient de décrire. C’est la logique patrimoniale compradore de la caste prétorienne qui est un danger pour l’Algérie. Ce mécanisme de transfert de richesses vers l’étranger saigne le pays et compromet jusqu’à son existence. Il se traduit par l’insertion de l’Algérie dans des combines internationales plutôt que dans des alliances et stratégies.

Il est clair qu’en cinquante années de pouvoir, la caste régente a cristallisé des intérêts opposés à ceux du pays. Il faut atteindre ses intérêts pour la déboulonner. Pour le faire il faut prendre deux places fortes : Houdh El Hamra et Square Port Saïd ; à cette condition El Mouradia reviendra au peuple.

Mohand Bakir

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Commentaires (1) | Réagir ?

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sarah sadim

Plutot bruler al mouradia, square port said et haoud al hamra, comme cela:Il y aura un exorcisme final de ce satanique club fermé du clan dit d'oujda, car finalement ce clan est aussi ennemi du Maroc que de l'Algérie nation.

A une politique de terre brulée du clan "Boutefliko-france", un plus grand incendie pour consumer cette "terre brulée" est la seule solution, faire de leur incendie un petit feu dans une plus grande fournaise populaire, et, voilà ca sera terminé avec Fakhamatouhou et se aliens "Marroquins".