Quel intérêt a l’Algérie à adhérer à l’OMC ? (II)

L'économie algérienne est basée entièrement sur les hydrocarbures.
L'économie algérienne est basée entièrement sur les hydrocarbures.

"…Nous avons abandonné le pouvoir aux grandes entreprises, et nous allons connaitre une vague de corruption sans précédent qui va s’infiltrer jusqu’aux plus hauts niveaux de l’Etat. Les forces de l’argent vont tenter de se maintenir au pouvoir en excitant les classes sociales les unes contre les autres jusqu’à ce toute la richesse se trouve concentrée dans quelques mains et que notre République s’effondre. J’éprouve en ce moment plus d’inquiétude pour mon pays que je n’ai jamais eu, même en temps de guerre", Abraham Lincoln, 16e président des Etats-Unis[1]

Lors de la première partie de cette analyse nous avons essayé de déconstruire et de monter l’incohérence de l’idée selon laquelle le libre échange est nécessaire pour développer l’économie algérienne. Nous avons conclu notre analyse en avançant que le libre-échange n’est pas souhaitable lorsqu’une économie est fragile et naissante à l’instar de l’économie algérienne.

Dans cette deuxième partie nous allons mettre au clair l’autre aspect de cette adhésion à l’OMC, à savoir la demande de privatisation des entreprises publiques, la libéralisation et la déréglementation du marché. Il faut noter que l’OMC a d’ores et déjà exigé à l’Algérie la privatisation de ses actifs, comme une condition primordiale. Cela va de soi avec les exigences du FMI et de la Banque mondiale lorsque l’Algérie les a sollicités pendant les années 90. Cela nous amène à formuler la question suivante :

La privatisation et la libéralisation sont-elles nécessaires pour développer l’économie algérienne ?

Pour répondre à cette question, très débattue d'ailleurs par les économistes, nous devons connaître la source de ces deux notions. Elles sont, notamment, le produit de la pensée néolibérale de l’Ecole de Chicago, à sa tête Milton Friedman. Ce dernier a pu, avec ses disciples, expérimenter ses théories notamment sur les populations des pays sous-développés. Mais, malheureusement, à chaque fois c’était le même résultat : un désastre. Ces théories néolibérales, monétaristes pour être précis, ont produit, d’une part, des populations de plus en plus pauvres et, d’autre part, l’enrichissement d’une classe déjà favorisée. C’était la cause directe de la baisse d’impôt, la suppression des services et des aides publics et de la déréglementation des marchés du travail et des prix.

En fait, certains «intellectuels» vont plus loin dans leur affirmation de la nécessité de la libéralisation. Mais si nous leur demandons: nous libérons quoi ? Ils osent même dire que "la réforme démocratique et la réforme néolibérale étaient des jumelles inséparables", disait F. Fukuyama en février 1989. Friedman osait davantage en affirmant que "les citoyens ordinaires vivent beaucoup mieux dans les pays capitalistes que dans les pays communistes".[2]

Cependant, Friedman, dans sa logique doctrinale, a souvent occulté la réussite des pays scandinaves. Des pays où les gens sont les plus heureux au Monde même si les impôts et les cotisations sociales sont les plus élevés parmi les économies développées. Cela montre bien l’absurdité de ces affirmations, rangées, par ces faiseurs d'opinion, au rang de l’évidence. Ajoutons à cela que dans les pays Scandinaves, la démocratie a fait preuve de bon fonctionnement et de réussite exemplaire, car les citoyens participent effectivement et activement à la prise de décisions, notamment par le principe du référendum.

Par "liberté économique", les faussaires usent encore une fois de l’effet de substitution dont parlait si magistralement Alexandre Douguine (cf. "La quatrième théorie politique"). En effet, ils ont pu remplacer un concept dangereux par un simple mot de gaieté, qui fait référence au libre-choix de l’individu. La liberté économique est totalement détachée des libertés fondamentales que peut garantir une Constitution aux citoyens d’une nation: liberté d’expression, liberté de culte, liberté de la presse… En fait, la liberté économique est contre toute intervention de l’Etat dans le fonctionnement du marché. Elle est par exemple contre une assurance maladie; elle est défavorable à la gratuité de l’éducation nationale… Ses fervents défenseurs affirment à hautes voix que Hugo Chavez et Evo Morales sont des dictateurs ! Parce qu’ils entravent cette "liberté fondamentale" du marché. Mais ces mêmes personnes étaient favorables au régime du général Pinochet, dictateur Chilien, parce qu’il était pour le "libre-marché".

Vous en conviendrez facilement, nous avons la certitude, que c’est une absurdité inouïe de concevoir la liberté économique en la liberté d’acheter ou de faire du "shopping". Mais malheureusement beaucoup de gens tombent facilement dans ce piège. Nous pouvons concevoir ceci comme l’effet direct de la défaillance des médias de masse qui n'assurent plus le rôle, information viable, mais font de la pure propagande dans une optique de confusion générale. Revenons maintenant à l’économie Algérienne et essayons de comprendre exactement ces deux concepts au niveau de l’économie nationale.

1- La privatisation des entreprises publiques est-elle la solution ?

En Algérie, à l’instar d’autres pays, l’administration publique gère les entreprises à capital public. Parfois cela est mal fait. Et généralement les PDG sont «parachutés» dans des postes clés sans avoir les compétences nécessaires pour assurer une telle tâche. Les exemples ne manquent pas actuellement en Algérie. Nous avons apporté dans un article antérieur, à titre illustratif, le cas de Mobilis, comme une mauvaise gestion des ressources publiques, humaines et matérielles [3]. En effet, il y a des secteurs d’activité qui peuvent être délaissés aux privés car les entreprises privées peuvent s’acquitter de cette tâchent facilement. Mais dire que les entreprises publiques ne sont pas rentables reste très discuté et les économistes non pas encore trancher là-dessus.

Dans son excellent livre, "Les ingénieurs et le capitalisme", T. Veblen (l’un des plus brillants économistes de tous les temps, mais de loin le moins connu de tous) insistait sur le fait que si les entreprises publiques ne fonctionnaient pas, c’est parce qu’il y a un intérêt à cela. Il voulait dire qu’il y a des mains qui agissent contre le bon fonctionnement de ces entreprises publiques. Au fait, il a pris l’exemple des Postes et des Chemins de Fer aux USA où il a constaté que ces deux entreprises publiques avaient constamment des problèmes de fonctionnement. Mais lors de la Première guerre mondiale et le besoin de l'efficacité qui s'impose, elles avaient fonctionné à plein régime et sans difficultés considérables, d’où sa conclusion qui consiste à dire que le "sabotage volontaire" est souvent derrière les dysfonctionnements courants au sein des entreprises publiques.

Cela est vrai pour la plus part des entreprises publiques dans le monde. Les intérêts privés achètent des usines qui coûtent des centaines de millions de dollars avec juste des centimes, gratuitement en clair, et font par conséquence des plus-values énormes. Celles-ci couvrent tous les investissements nécessaires pour faire marcher à nouveau une usine en arrêt. Comme cerise sur le gâteau, on les fait passer pour des héros de la nation, qui sauvent le pays d’une récession globale ! Allez, expliquez-moi ce délire !

Le problème ne réside pas directement dans la privatisation. Pas du tout ! Il s’agit, en effet, du processus de privatisation. Le FMI a toujours exigé une privatisation rapide des entreprises publiques afin d’accorder ses aides. De même pour l’OMC qui a exigé la privatisation de l'industrie algérienne pendant toute la période des négociations, depuis 1996. Parce que ces institutions capitalistes supposent que le marché fonctionne parfaitement et qu’il peut agir très rapidement pour répondre aux besoins. Un délire sans limite, comme si la privatisation est la baguette magique qui peut faire des miracles. Il faut noter qu’il y a beaucoup d’activités que ne peut assurer le privé et sont, par voie de conséquence, prises en charge par l’Etat. Donc, "éliminer l’entreprise publique peut créer un vide immense. Et même si, finalement, le secteur privé entre en jeu, de terribles souffrances ont pu dans l’intervalle résulter de cette décision".[4]

La privatisation du complexe sidérurgique d’El Hadjar, en 2001, est un cas d’école. Suite à sa reprise (à 70% du capital) par ArcelorMittal l’enthousiasme de nos dirigeants était à son paroxysme. La question qui reste a posé est celle-ci : pourquoi l’Etat algérien a privatisé un tel pilier de l’industrie Algérienne ? L’hypothèse selon laquelle, la mainmise de la mafia des généraux est derrière cette opération nous semble cohérente, car ils avaient plus à gagner en le privatisant. Comment ça, vous allez me dire ? Trop facile ! Comme si les profits annuels étaient très limités, suite à une faible rentabilité, il fallait alors trouver une nouvelle combine pour ramasser plus d’argent. Leur tour de magie est passé inaperçu grâce au monopole sur les importations. L’Algérie importe 10 milliards de dollars de produits sidérurgiques par an.

Cela dit, plus de dix ans après, l’Algérie a repris une part majoritaire (à 51% du capital) du complexe parce que l’Indien n’arrivait pas à «maximiser ses profits» et qu’il fallait un plan d’investissement de 763 millions de dollars pour toucher les objectifs prévus lors de la privatisation de 2001. A savoir que le nombre des salariés a passé de 12 000 en 2001 à un peu plus de 5 000 en ce moment [5]. En tout cas, comment peut-on être sûr de l’efficacité de cette nationalisation ? C’est le même gouvernement, corrompu qui a privatisé et c’est lui-même qui vient de reprendre la gestion actuellement !!!

Il y a un danger, que nous devons citer, quant aux privatisations des entreprises publiques ! Le président Lincoln, ci-haut, l’a bien identifié. Il s’agit, en effet, du danger que peut engendrer l’octroi du pouvoir à des intérêts privés. Ceux-ci peuvent, pour des motivations financières ou/et de monopole, étouffer des réglementations, qui leur sont défavorables, avant même leur élaboration. Elles y arrivent souvent par le biais de la corruption et des lobbyings. Pour le dire clairement : c’est détenir une position de force vis-à-vis de l’Etat et du consommateur.

Mais l’OMC, le FMI, la BM et tous les organismes internationaux se «moquent» de savoir qui souffre au final. Le plus important est de laisser le marché aux privés et c’est à eux de décider de ce qui est bon ou mal pour les consommateurs. L’Etat doit être neutre, sinon il doit protéger ces intérêts privés contre une éventuelle colère des citoyens. Ce rôle est celui des institutions militaires corrompues. Nous sommes vraiment dans des délires idéologiques qui n'ont aucun rapport avec l'économique, du moins en sa vocation de répondre aux besoins.

Un autre aspect répugnant de ces privatisations réside dans leur coût humain. Leur impact sur l’emploi. Pour réduire les coûts et maximiser les profits, les entreprises privées ont tendance à réduire leur effectif au strict minimum nécessaire. Elles vont même réduire en dessous du nécessaire, en obligeant les salariés à doubler leurs efforts. C’est-à-dire qu’un seul agent doit assurer le travail de deux agents au minimum. Le concept de la division du travail trouve tout son sens ici. Exploiter puis réduire en esclavage, "moderne" si vous voulez, le salarié. Mais les capitaines de l’industrie savent bien qu'il faut garantir le minimum vital pour que me l’employé puisse travailler au maximum de ses efforts.

Mais pendant les périodes de crises profondes, où "l’armée de réserve industrielle" est toujours prête à remplacer les éléments défiants. Le chantage au chômage est une arme très utile pour les capitaines de l’industrie : "Tu vas travailler comme on veut sinon la porte est ouverte et d’autres bras attendent dehors".Donc si nous regardons bien tout cela dans l’angle de l’efficacité globale, nous trouverons que les coûts sociaux du chômage, qu’engendrent ces privatisations, sont difficiles à recouvrir par l’Etat, surtout dans un pays où il n’existe pas une assurance chômage.

Pour une vraie efficacité, «la privatisation doit s’inscrire dans une stratégie globale, qui prévoit de la création d’emplois et tandem avec les destructions d’emplois que l’on provoque souvent en privatisant. Il faut prendre des mesures macroéconomiques qui aident à créer des emplois dont la baisse des taux d’intérêt. Tout est dans le choix du moment (et le respect des étapes). Ce ne sont pas de simples problèmes pratiques de «mise en œuvre», ce sont des questions principales»[6].Donc, il faut des structures juridiques et des institutions de réglementation du marché appropriées pour dissuader le nouveau propriétaire de piller les actifs, afin de travailler pour l’expansion du tissu industrielle.

Il faut, en effet, savoir trouver un juste équilibre. Nous proposons l’instauration de la concurrence loyale entre les opérateurs publics et privés, sauf dans les secteurs stratégiques qui doivent rester impérativement sous le contrôle de l’Etat. Le monopole de l’Etat reste essentiel dans certains domaines à l’instar des énergies.

Par ailleurs, Il revient seulement aux entreprises compétentes, rentables, et les plus profitables à la société de rester sur le marché. L’Etat n’est pas dans son rôle lorsqu’il assure des tâches qui incombent aux privés. Il peut, voire obliger, de les aider à se mettre en place dans certains domaines et puis laisser la place aux plus compétents. Cela ne va pas dire qu’il ne faut pas garder les entreprises publiques, mais juste les redynamiser pour éviter d’injecter des fonds qui les maintiennent sous perfusion. A l’image des entreprises publiques spécialisées dans les travaux publics. Celles-ci peuvent être privatisées car l’opérateur privé a prouvé ses capacités dans ce domaine.

Mais cela doit être fait dans le cadre de la loi et avec une grande transparence. Les privatisations «entre amis», comme nous l’avons vu, n’apportent rien à l’économie nationale si ce n’est de rendre ces impliqués plus riches et appauvrir davantage le citoyen Algérien.

Au final, la richesse de l’Etat est aussi la richesse de ses citoyens. Mais cela est vrai uniquement lorsqu’il y a un Etat de droit ; chose qui fait défaut en ce moment en Algérie. L’absence d’une véritable Institution est le problème essentiel que nous devons régler pour entamer la démarche du rattrapage économique.

2- La libéralisation va-elle fermer ou ouvrir la "boîte de Pandore" ?

Autrement dit, la libéralisation va-t-elle être le remède, tant attendu, aux maux de l’économie algérienne ? Au fait, la libéralisation veut dire, en gros, la suppression de l’intervention de l’administration centrale sur les marchés financiers et la mise en place du libre-échange. Comme nous avons déjà abordé la question du libre-échange lors de la première partie de ce texte[7], nous analyserons juste la privatisation financière.

Dans le cadre des négociations pour adhérer à l’OMC, la libéralisation des marchés financiers est l'une des conditions essentielles, comme nous avons eu la chance de constater lors des négociations de l’adhésion de la Chine. En effet, le gouvernement Américain a fait d’énormes pressions sur la Chine pour qu’elle libère son marché financier, à travers une clause spécifique dans le cadre des négociations. L’Empire du Milieu n’a pas voulu se soumettre aux exigences du Trésor américain et avançait la crise Asiatique qui a suivi la libéralisation des marchés financiers Asiatiques. Un argument très fort qui a joué en sa faveur mais pas pour longtemps.

Il est important de noter que la première cause de la déréglementation des marchés financiers aux USA, était la débâcle des caisses d’épargne à la fin des années 80. Une perte de plus de 200 milliards de dollars [8], soit presque l’équivalent du produit intérieur brut (PIB) de toute l’économie algérienne, 216 milliards de dollars en 2013.

Pour ce qui est de l’Algérie, le marché financier reste encore insignifiant et ses réserves de change, qui avoisine les 200 milliards de dollars selon le FMI, sont inverties en bons du Trésor Américain, et de ce fait sa libéralisation importe peu dans les négociations avec l’OMC. Cela dit, une libéralisation va être certainement entamée car la libre circulation des capitaux est primordiale dans les accords du libre-échange. De ce fait, l’Algérie sera amenée à supprimer les restrictions imposées en matière de contrôle des devises parce qu’une multinationale qui investit en Algérie ne doit pas subir des entraves en cas de transferts des bénéfices à sa maison à mère ou à des paradis fiscaux, selon la vision de l’OMC.

Cependant, le marché du change doit rester sous le strict contrôle de l’administration algérienne, car c’est une arme de «destruction massive» lorsqu’on l’utilise contre un pays, comme cela s’est produit lors de la crise Asiatique de 1997.Il faut savoir que la Chine a échappé bel et bien à cette crise parce qu’elle n’avait pas libéré son marché financier et elle avait gardé les restrictions sur le mouvement des capitaux. Elle a démontré, en conséquence, que la libération des marchés financiers n’est pas nécessaire pour attirer les investissements étrangers. Alors, prenons cette expérience chinoise comme un modèle à suivre, pour le moment.

Pour les défenseurs de l’argent facile que génère la spéculation sur les actions en bourse, nous leur proposons ce passage d’Aristote : «La chrématistique se distingue de l’économique en ce sens que pour elle la circulation est la source de la richesse et elle semble pivoter autour de l’argent, car l’argent est le commencement et la fin de ce genre d’échange…c’est pourquoi aussi la richesse, telle que l’a vue la chrématistique, est illimitée. [...], … la chrématistique est infinie de sa nature, car ce qu’elle poursuit c’est la richesse absolue. L’économique est limité, la chrématistique non… […] C’est pour avoir confondu ces deux formes que quelques-uns ont cru à tort que l’acquisition de l’argent et son accroissement à l’infini étaient le but final de l’économique»[9].

Selon certains experts et économistes algériens, favorables à l’OMC, la libéralisation financière et économique passera nécessairement par la suppression de la règle 51/49. Cependant, le Haut Responsable à la coopération franco-algérienne en industrie et en technologie a déclaré récemment que cette règle n’est pas du tout un obstacle pour les entreprises françaises : "Le message que je fais passer aux entreprises françaises c’est d’utiliser ce 51/49 comme un outil d’implantation en Algérie, parce que cet outil (les) contraint positivement à trouver un partenaire algérien"[10], a indiqué M. Levet.

Pour conclure, nous dirons que vous avez constaté lors de cette analyse, en deux parties, que l’adhésion à l’OMC n’est pas du tout souhaitable, car ses exigences en matière de libération économique et de privatisation risquent de coûter cher à l’Economie Algérienne. L’Economie Algérienne est trop fragile pour faire face aux géants mondiaux. Nous devons prendre en compte tous les paramètres, économiques, sociaux… afin de peser les conséquences de l’adhésion à l’OMC. Mais Au lieu de rester sur l’économie de rente qui range l’économie (cf. le syndrome Hollandais), via les importations, nous devons mettre en place des stratégies de développement de long terme. Il faut se concentrer davantage sur les capacités Algériennes. Nous devons fermer nos frontières aux produits étrangers que nous pouvons produire aisément. Bref : Patriotisme économique, Protectionnisme intelligent et des Institutions fortes et transparentes. Voilà les trois concepts essentiels pour développer notre économie. Nous allons y revenir prochainement pour développer davantage ces concepts. 

Nabil de S’biha

Renvois

[1] A. Lincoln, "Lettre à William Elkins" du 21 novembre 1864, cité par Hongbing Song dans «La Guerre des Monnaies», p. 51

[2] Friedman et Friedman, TwoLuky People, p. 520-522, cité par N. Klein dans «La stratégie du Choc», p. 227

[3] Voir ici : Mobilis : un bricolage à l’algérienne !

[4] J. Stiglitz, «La Grande Désillusion», p. 105

[5] Plus d’information ici : L’Algérie nationalise une usine d’ArcelorMittal

[6] Ibid., p. 107

[7] Voir ici : Quel intérêt a l’Algérie à adhérer à l’OMC ? (I)

[8] Plus d’information ici: La crise des Caisses d'épargne aux États-Unis : Une perspective historique

[9] Aristote, «La Politique», livre I, chap. VIII et IX, passim, cité par H. Pena-Ruiz dans «Marx quand même», p. 129

[10] Voir ici : http://www.aps.dz/Investissements-etrangers-la-regle.html

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