Kamel Daoud remporte le prix littéraire Mohammed Dib

Kamel Daoud remporte  le prix littéraire Mohammed Dib

Notre confrère du Quotidien d’Oran, Kamel Daoud, l’une des plus talentueuses plumes de la presse nationale, s’est vu décerner aujourd’hui samedi le prix littéraire Mohammed Dib qui récompense les « œuvres d’écriture. »

Notre cnfrère a été récompensé pour son recueil intitulé «L'Arabe et le vaste pays de ô...».

Ce prix littéraire qui se tient tous les deux ans (doté d’une somme de 1 million de DA), sponsorisé principalement par Sonatrach, a été remis à l’auditorium, pôle du centre-ville de l’université Abou Bekr Belkaïd. Pour cette troisième session, 22 œuvres ont été retenues et en fin de compte quatre participants ont été nominés. Les lauréats des deux dernières éditions sont Habib Ayoub et Hamid Ali Bouacida.

En sus de «L'Arabe et le vaste pays de ô...», Kamel Daoud est l’auteur de La fable du Nain (2002) et Ô Pharaon (Dar-El-Gherb-Oran), un roman sorti en 2005 dans lequel le journaliste décrit ce qu’une ville moyenne de l’Ouest algérien a enduré entre 1994 et 1997, sous la férule d’un seigneur de la guerre homosexuel, que la Propagande (le gouvernement du jour) a nommé maire en guise de reconnaissance et de récompense. Le récit commence par une lettre anonyme envoyée à Alger par un garde communal qui dénonce le maire. Ce dernier l’a obligé à monter dans son bureau orné du drapeau national et du portrait officiel du président de la République. La lettre est interceptée par les Yeux de la Propagande (la police politique), laquelle informe son protégé de la trahison et de l’ingratitude de celui à qui il avait offert son derrière.

L.M.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (11) | Réagir ?

avatar
horry miloud

je ne suis qu'un lecteur parmi d'autre qui se demande sur la raison qui insite ce monsieur du "quotidien d'oran" à employer sa tallentueuse plume comme vous le dites à s'acharner contre tout ce qui touche de prs ou de loin le culte musulman, que se soit la langue, les idifices ou même l'arabité dans son sens le plus vaste. ce monsieur avec tout mon respect pour lui ne s'est jamais donné la peine de connaitre ni l'islam, ni sa langue, ni son histoire, si non, sa vision aurait été autrement. l'homme dans sa nature est ennemi de ce qu'il ignore.

avatar
JC DELBOS

A mon sens Kamel Daoud est plus un écrivain très doué qu'un analyste politique. Ceci dit cet article bien senti et plein de lyrisme est pour moi un chef d'œuvre qui traduit un ressenti nouveau et une prise de conscience d’un peuple qui veut sortir des ténèbres pour vivre une vraie histoire d’amour avec son pays.

De ma Fréchie ex Septimanie natale, et comme la grande majorité des français, on suit ce qui se passe au Bled parce que nous aimons bien les algériens au sang aussi chaud que le nôtre. Mais là Mesdames et Messieurs j’en ai le souffle coupé.

J’avais quand même remarqué que le Quotidien d’Oran avait une sacrée tenue. Finalement, la presse algérienne très critiquée peut aussi donner des leçons aux autres. Tout ça, et beaucoup d’autres choses aussi me font dire que l’Algérie est en train de reverdir, et d’un vert tendre qui la rend encore plus belle. Je sens que maintenat c’est parti !

Chapeau Kamel ! Continue. Compte tenu du papy boom de l’Académie française, on aura besoin de gens comme toi pour entretenir la flamme.

visualisation: 2 / 11