Un arrêt au nom du "Ghachi" de R.A.D.P !!!

Sellal a déclaré que Bouteflika s'est mis debout, mais devant qui ?
Sellal a déclaré que Bouteflika s'est mis debout, mais devant qui ?

- Vu la crise de la jeunesse

- Vu la crise du logement

- Vu la crise de l’emploi

- Vu la crise de la société, de l’économie, et de la politique

- Vu la crise des crises

- Vu l’adolescence jusqu’à l’âge de 45 ans

Le pouvoir autiste se met à nu et se dévoile ainsi, pour partir à tout jamais.

Il est clair, suivant l’analyse de ce qui va s’acheminer tout au long de ce mindmapping (wqcarte d’idées), dont certains phénomènes négligés ou plutôt non évoqués en dehors de mes capacités modestes. Ces apparences ne peuvent être mises en épigraphe qu’à travers un examen et un diagnostique très exhaustive permettant de faire valoir, d’apprendre de découvrir et d’apprécier le système politique algérien autiste et despotique dans toute sa globalité(le faux avoir-le faux pouvoir-et le faux savoir= décadence à outrance).

Il est utile également de concevoir, dans un premier temps, cette image conceptuelle reproduite fidèlement. Elle reflète ce régime dans toute sa composante (présidence-administration-armée-sécurité- autres institutions en tant que coquille vide).

Pour mieux schématiser ce mindmapping, le pouvoir algérien en particulier repose sur des forces fortes et actives bien distinctes dont il tire sa puissance de rente de fer, de feu et d’affaires. Il repose et est soutenu par des piliers (armée-institutions de décor – argent-) soumis, semblable à celui d’un bâtiment. La résistance, la solidité et la force de ces piliers permettant de supporter et soutenir pour une durée calculée ce bâtiment. Il est de même pour le pouvoir d’une façon générale dont sa légitimité populaire est tirée à partir des assises étayant ces piliers. Ces piliers sans base peuvent s’écrouler à la moindre secousse, semblable à un pouvoir despotique et policier tel que celui de Ben Ali, de Moubarak pour la moindre secousse populaire, leur pouvoir s’est écroulé.

Les principaux piliers soutenant ce pouvoir autiste n’émane pas d’une assise solide (source du pouvoir : le peuple), sa légitimité est issue de ce même régime (fraude), il est incapable de résister à une tempête sociale minime qu’elle soit, une simple désobéissance populaire l’effacera, une paralysie du secteur économique ferait de même. Les agents tels le secteur financier qui lui fournissent l’argent, l’armée qui lui apporte la force qui fait peur à la population, les travailleurs qui produisent de la valeur, Sonatrach qui lui procure la rente pour la paix sociale… Tout pouvoir émane du peuple et la souveraineté du peuple dans une démocratie est indivisible c'est-à-dire que l’exécutif est soumis au législatif qui n’est pas le cas dans ce pays; infaillible que les composantes de la société politique et civile ne leurrent pas le peuple ; inaliénable, c’est le peuple qui tranche par voie de référendum (concept de volonté générale qui est détournée).

C’est à partir de la fraude locale (APC), régionale (APW) et centrale (APN et Présidence) que ce régime a su tirer par la fraude sa propre fausse légitimité pour assurer sa douteuse pérennité. Certes, depuis 1962, on a connu une légitimité historique (la constituante), suivit d’une légitimité révolutionnaire (Conseil de la révolution). L’hérésie des détenteurs de ce pouvoir ont enfanté une autre forme de légitimité représenté par les corps constitués (faiseurs de rois, il a été bien signifié télé- visuellement par M. Khaled Nazzar qui disait, qu’une poignée de généraux choisissaient le président le plus malléable dans le salon d’en face qu’il a lui-même indiqué) tout en écrasant et insultant la légitimité populaire par la force de la fraude et la suppression de l’âme des institutions pour les vider de toutes les substances et les énergies par des moyens immoraux( politique de la chipa et de la chita). Il faut également signaler qu’on ne pense même pas à cette légitimité scientifique (savoir) qui propulse le pays vers l’avant, le Japon avec deux bombes atomiques et l’Allemagne après la Seconde guerre mondiale sont les plus forts dans tous les domaines grâce à cette légitimité du savoir, le Vietnam est aussi un exemple vivant.

Les principes du bon sens de la société libre étant la citoyenneté, la démocratie et l’Etat de droit. La démocratie représente un archétype de sauvetage, c’est aussi un but recherché car la démocratie est fondée sur des valeurs sociales indépendamment des diversités culturelles, économiques et politiques et dont le citoyen manifeste ses droits dans des conditions d’égalité, de transparence, de liberté et de responsabilité. La démocratie est aussi un mode de gouvernance. L’Etat dans une démocratie assure l’accession au pouvoir et l’exercice, ainsi que l’alternance dans la transparence de la règle de droit. Le droit et les droits de l’homme représentent l’assise même de la démocratie, nul n’est au-dessus de la loi et tous les citoyens sont égaux devant la loi. Les fausses déclarations, les insultes au peuple, les mensonges des premiers responsables restent impunis, par contre le déplacement d’un demi-mot pour un Zaouali, un Guellil lui coûte très cher et souvent la prison.

L’Algérie vit actuellement une situation d’instabilité sociale, économique, morale et politique dont l’essence même est due à cette légitimité non retrouvée et tant recherchée. Une situation globale de non droit où l’anarchie, l’insécurité, l’instabilité, la médiocrité et la faillite font défauts et dont le contenu de ce pouvoir diminué en dessous même du fond de la lie, d’une vision, et ne possédant aucun projet de société, ni de projet économique encore moins un projet de développement et de stratégie politique. Un audit et un assainissement politique, économique étant nécessaires pour se mettre au diapason des valeurs universelles via par préférence d’un changement pacifique de tout le contexte politique car la décennie noir n’a pas donné l’effet escompté et ce n’est pas la voie souhaitée.

Devant le constat de cet état de fait, nous pourrons éventuellement en déduire que le bradage de ce pays est en marche au milieu d’une mondialisation façonnée par les grands de cette planète. Arfaa rasek ya ba ! on disait il ya quelque temps, aujourd’hui devant un "qui rit" US ass taad goudam sidek ya ba ! "Garde à vous" et Abdelmalek Sellal de Mascara peut être avec un coteau il s’est emporté "vous voyez il s’est mis debout" mais n’a pas dit devant qui ?

Le pays s’est embourbé dans le marasme, l’indiscipline, l’incivilité, l’immoralité et la bureaucratie avec un déni total de toute expression citoyenne (expression responsable) ou l’arbitraire représente la règle principale en face d’une injustice qui se propage comme un raz de marée au niveau du contexte social qui cultive une contestation grandissante.

Ce pouvoir se maintient aujourd’hui, sur des piliers en bois, les mites commencent de les corroder, par ces propres instruments de corruption, de déliquescence, de malversation, de pestilence, de prévarication, de bureaucratie, d’injustice, d’el hogra, d’immoralité.

Lorsque la force de maintient s’affaiblit par l’érosion, le pouvoir s’écroule automatiquement et la ; trois alternatives peuvent avoir lieu.

* La première étant semblable à celle de 1992 ou l’arrêt du processus de légitimation à plongé le pays dans une violence sans pareil et l’histoire nous dévoilera l’authenticité des événements. Ce processus avait permis de reconduire le même système avec la même boite noire pour le pilotage en dehors de la volonté populaire ou démocrates-nationalistes-islamistes- communistes – éradicateurs - affairistes- beni-oui-oui –et les je m’en foutistes devront prendre en la destinée de ce pays par le dialogue et la démocratie. Cette démocratie fondé sur le droit de chacun de participer à la gestion du pays ceci veut dire que la démocratie repose sur l’existence d’institutions représentatives à tous les échelons de l’état et de la société civile dotée de pouvoirs et de moyens pour exprimer la volonté du peuple.

* La seconde alternative ne peut se manifester qu’à travers un processus pacifique qui écarterait définitivement ce pouvoir, plusieurs cas peuvent se présenter, une grève générale ou une désobéissance totale qui paralyserait le pays, une refondation de l’état par le recouvrement de la légitimité populaire par le biais d’une constituante pour permettre la renaissance d’une nouvelle république ou le droit prime sur la force.

* La troisième est celle d’un coup d’état noir ou blanc par l’armée qui prend position pour le peuple et préparer une transition pour la légitimation du pouvoir.

La sortie de la crise passe par un dialogue et bien d’autres opportunités pacifiques, cela devient une nécessité et non un devoir de ce pouvoir .un pouvoir armée d’une légitimité populaire, globale et non partielle donnerai un souffle nouveau ou toutes les institutions de la république retrouveront leur âme et leur force pour propulser le pays vers de l’avant.

Avant de terminer, une rétrospective historique nous permet d’avoir une simple raison pour avoir une idée saine ; après la mort de Boumediene, à partir de l’armée Chadli a pris les règnes du pouvoir, les caisses de l’état lui permettait de gâter le peuple par la consommation sans fin de biens venus d’ailleurs et bien d’autres avantages matériels à coup de $ au détriment de l’investissement et du savoir. Le prix du pétrole en 1985 a chuté, le PAP fait son apparition de plus bel, et Chadli avec son fameux discours de septembre 1988, sollicite le peuple de faire la grève de la viande au lieu de retrousser les manches, la suite tout le monde la connait. Changement de décor et de système suivit de 10 ans de terreur, en 2000 beaucoup d’argent du pétrole, peu d’investissement, trop de corruption, trop de chômage, trop d’import-import… bientôt la chute des recettes en devise et la demande d’une grève semblable à celle de Chadli et la suite serait plus dure…

A partir de cela, si on avait su apprendre les leçons du passé, on n’entendrait jamais dire "avancer SVP vers l’arrière" !! Malheureusement,

En foi de quoi ce présent arrêté a été délivré au Peuple et non au Ghachi pour valoir ce que de droit si droit y est…

A. Benallal

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Commentaires (3) | Réagir ?

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klouzazna klouzazna

A ce rythme... Ils finiront par lui placer une webcam dans la tombe...

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Khalida targui

bonne analyse, s'ils vous ecoutent mais ils sont sourds c'est le flouss qui leur parle, il faut qu'ils ramassent le max et tant pis pour les bouhayoufs que nous somes, moi je trouve que les gens sont zen et s'ils ne sortent pas leurs matous, on pourrait les chasser fissa

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