Aït Yahia Moussa : célébration de la journée nationale de la victoire

Krim Belkacem, le signataire des Accords d'Evian.
Krim Belkacem, le signataire des Accords d'Evian.

A l’occasion de célébration la journée nationale de la victoire coïncidant avec le 19 mars, date de signature des Accords d’Evian, l’association culturelle Tarwa n’Krim Belkacem en collaboration avec l’APC d’Ait Yahia Moussa et l’Organisation Nationale des Moudjahidine, organisent deux journées à l’occasion, et en hommage au moudjahid Talah Mohamed.

Un riche programme a été élaboré à l’occasion de cet événement. Le samedi 15 mars, les organisateurs ont programmé, à la matinée, le baptême de la poste PTT d’Ait Yahia Moussa au nom du chahid Said Kacha. A partir de 10h, un recueillement au carré des martyrs du village Tafoughalt poursuivi du baptême de la mosquée du village au nom du chahid Lounès Djebbara.

Le 19 mars, les activités se dérouleront à Tizra-Aissa, village natal du signataire des accords d’Evian, Krim Belkacem. A 8h30, les autorités locales de la wilaya de Tizi-Ouzou et celles de la commune d’Ait Yahia Moussa vont inaugurer officiellement l’antenne de la mairie de Tizira-Aissa. Après les invités seront invités à un recueillement et un dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe du défunt, le moudjahid Mohamed Talah. Puis une prise de parole et témoignages. Pour se déplacer à la fin au CEM de Tizra-Aissa qui se sera baptisé au nom du moudjahid Mohamed Talah. La finale du tournoi du handball, organisé à l’occasion de l’événement, aura lieu l’après-midi au CEM et la journée sera clôturée avec la remise des cadeaux aux participants.

A noter que le moudjahid Mohamed Talah dit Moh Lounas est un ancien moujahid et un prisonnier politique lors de la guerre de libération algérienne. Né en 1920 au village Tizra-Aïssa, il fait parti des militants de la cause algérienne de première heure. Avec Krim Belkacem et d’autres militants de la région, il participe à la préparation et l’organisation de la révolution de 1954 contre le colonialisme français.

Arrêté en 1947 dans un hôtel à Alger alors qu’il était en mission, et il a été condamné à mort. Il ne quitte la prison qu’en 1962 après l’indépendance de l’Algérie. Il se retire de la vie politique et il passe le reste de sa vie dans son village natal, Tizra-Aissa. Il est décédé en 2003.

Madjid Serrah

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