Lettre du mouvement BARAKAT au Conseil constitutionnel

Medelci accueillant Bouteflika au conseil constitutionnel lundi.
Medelci accueillant Bouteflika au conseil constitutionnel lundi.

Le Mouvement Barakat a adressé ce courrier à Mourad Medelci, président du conseil constitutionnel.

"A Monsieur le Président du Conseil constitutionnel. En votre qualité de Président du Conseil constitutionnel, une institution habilitée à examiner les dossiers de candidature à l'élection présidentielle, et à décider de leur recevabilité. Vu les dispositions de la Constitution et des articles de loi relatifs aux conditions d'éligibilité des candidats, et compte-tenu de l'état de santé du Président sortant, et sa totale incapacité à assumer ses charges constitutionnelles, et après avoir pris acte du dépôt de dossier de candidature de Monsieur Abdelaziz Bouteflika pour un 4e mandat, nous interpellons votre conscience et votre sens du devoir en mesurant l'importance de la mission qui est la vôtre, vous qui êtes à la tête de la plus haute autorité juridique du pays, pour exhorter Votre Honneur à statuer sur le cas de Monsieur Abdelaziz Bouteflika conformément à ce que dicte la loi, avec toute la rigueur et toute l'intégrité que requiert votre fonction. Monsieur le Président du Conseil constitutionnel, le mouvement Barakat ! vous fait porter une responsabilité historique quant au verdict que va émettre votre honorable institution dans ce dossier. Vous en êtes comptable devant Dieu et devant le Peuple."

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Commentaires (5) | Réagir ?

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Atala Atlale

Je crois l'élite juvénile et l'esprit de sacrifice de Taleb Abderahmane sont interpellés pour sauver le pays de cette gérontocratie qui est en train de ruiner le pays de manière durable et dangereuse.

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Guel Dring

Ce qui me chagrine parfois, c'est de prendre conscience que nous ne sommes que des éléments traduisant la Volonté Divine. Si l'on part du principe de la logique, nous ne pouvons et ne devons nous adresser à personne puisqu'il n'existe personne dans le sens juridique qui soit en conformité avec les lois du pays, qui elles-mêmes ont été établies et légiférées par des indus. Tout est basé sur le faux ce qui ne peut engendrer que du faux et de la faillite. Qu'est-ce que nous avons connu des ministres actuels que des supermen qui sautent de l'autoroute au transport, de la justice au Conseil puis à l’intérieur. Du travail à la justice. De quelle université sont-ils sortis ? Et pire que ça, nous leur demandons l’aumône d'un minima de droit pas citoyen mais juste humain. Parce que citoyen, nous n'existons que sur les listes électorales.

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