Si, nous vous connaissons m'sieur le "président"

Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz,

Oui, j’ai révisé mon histoire, mais pas celle à laquelle vous et ceux à qui vous ressemblez avez soit disons participé, pas celle que vous et ceux de votre camp ont écrit pour régner, ou devrais-je dire les histoires que vous vous atteliez à nous faire ingurgiter au lendemain de l’indépendance déjà. L’histoire falsifiée des livres scolaires, celle des héros enjolivés ou autres leadeurs inventés, celle qui dit que la guerre de révolution et les révolutionnaires s’arrêtent à l’armée des frontières et aux pseudo-leadeurs de cette dernière. N’avez-vous pas dit, nos jeunes ne connaissent pas pour la plupart Ben Bella, le premier président de l’Algérie «indépendante», il ne faut pas oublier de leur dire, dans ce cas, que c’est le président du premier coup d’Etat poste indépendante, et que vous étiez l’un des artisans de cette première confiscation du pouvoir au peuple, que vous étiez l’envoyé spécial pour le voir en prison et échafauder vos plans de fabrication de leadeur suite à la liquidation ou à la trahison des vrais et légitimes patrons de notre histoire. Ben Bella délogé à son tour et renversé, n’avez-vous pas été aussi là, parmi les acteurs de cette deuxième violation ?

Vous avez osé prononcer les noms d’Amirouche et de Si El-Houas ! Leurs dépouilles n’ont-elles pas séjournées dans les caves du ministère de la défense. Vous avez osé dire également que les gens ne connaissaient pas Krim Belkacem, non, je sais qui est Krim, ne serait-ce pas celui qui a été liquidé, étranglé dans l’un des hôtels de Frankfurt par ses «frères d’armes», parce qu'il a osé s’opposer et résister, suite à un ordre donné par Boumediene, alors que vous étiez ministre des Affaires étrangères, le deuxième homme comme vous aimiez si bien l’entendre !

C’est tout de même étonnant, l’expression «préserver l’Algérie..» venant de votre part. Oui, les Algériens préserveront leur Algérie, mais sans vous, sans vos élections frauduleuses, et sans votre monarchie forcée et la bande de truands qui vous entourent. Oui, les Algériens – soyez-en sûr – préserveront leur chère terre l’instant venu. Et vous relègueront à la poubelle de l’histoire, et pacifiquement, pour votre gouverne. 

Tab Jnani, nous dites-vous ?  Oui depuis toujours à vrai dire, votre Jnan n’a jamais renfermé d’esprit ni d’idéologie ou d’idéal ni de sciences quelconques ou de clairvoyance, Je ne vois nulle valeur de gouvernance en vous, encore moins s’agissant de cette terre ancestrale.

Si, Nous vous connaissons, aventurier et amateur des coups d’Etat, de liquidation dans les années soixante, où vous étiez présent à chaque violation de la volonté populaire. Si, nous vous connaissons, dans les années soixante-dix, où vous étiez l’homme des détournements et des escroqueries, accusé officiellement par cette même «république». Si, nous vous connaissons, dans les années quatre-vingt, montrant le chemin du désert Algérien aux premiers braconniers Qataris, et faisant affaire de centaines d’hectares de cette chère terre du Sud. Si, nous vous connaissons, dans les années quatre-vingt-dix, partie prenante des prémisses de ce que vous appelez «tragédie nationale»

Vous avez osé, venir à l’aube de ce dernier siècle, faire dire à beaucoup d’Algériens que vous êtes le sauveur de l’Etat-nation, pour en réalité prendre la plus empoisonnée des revanches sur ce peuple qui ne vous a pas réclamé chaudement au lendemain de la disparition de Boumediène en 1979, quand on vous a écarté, comme il se fait dans la coutume de la gouvernance du militaire entre lâches. L’histoire retiendra ces épisodes, avec ou sans votre résolution, que vous étiez et êtes encore, un menteur, un voleur, j’ai presque envie de dire un traitre avec tout ce que le mot peut sous-entendre comme sens.

Jamais, ce pays n’a enregistré une gangrène aussi profonde liée à la corruption autant que durant ces quinze dernières années, les vôtres. Jamais, au long de ces cinquante dernières années, ce pays n’a enregistré une telle mal-gouvernance, une si basse estime de la république, et une faiblesse de ses institutions à tout les niveaux. Et vous osez croire qu’en bâtissant une mosquée, vous allez marquer l’histoire ? Cette autoroute que vous ne cessez de rabâcher à nos oreilles, qui s’est inscrite à quatre milliards de dollars et qui se termine – tant bien que mal – à vingt milliards de dollars, et qui a consacré l’ « intelligence » de la corruption, et la dégénérescence économico-financière et a installé la mafia politique. Cette réalisation, si c’en est une, et bien d’autres, ne sont pas les votres, ce sont le mérite de l’argent du peuple et des dollars des richesses de cette terre multimillénaire.

Vous osez encore, quinze ans après, convalescent, absent de votre palais et silencieux, (laissant le petit frère jouer avec les outils du grand), le dos tourné au peuple auquel vous ne vous êtes pas adressé de vive voix depuis près de vingt-deux mois.

De quel bilan vous vantez-vous ? Vous avez bâti des universités et détruit l’enseignement, bâti des écoles et détérioré l’éducation, bâti des hôpitaux et dégradé la santé. Vous avez construit des barrages colossaux et ce peuple à toujours soiffe de liberté. Que voulez-vous faire pour cinq prochaines années ? Au compte de qui ? Sur le compte de qui ?

Fini l’opposition, place à la résistance

Ps un : Moi, citoyen, décline toute responsabilité des dires de Monsieur le Sellal, et déclare ne jamais avoir supplié quiconque de supplier Fakhamatou-hou de se porter président pour un quatrième mandat et «nous» sauver ainsi que l’«équilibre» de la république.

Ps deux : Messieurs les Bouteflika(s) ; Rentrez chez vous, ravalez votre ego démesuré, arrêtez de penser à vos personnes et vos profits sur le compte de cet état-nation encore fragile. Ici, dans le pays de Ben M'hidi et de Abane, nous ne donnons plus de soins contre l'avidité du pouvoir.

Mohand (Arezki) H.

Plus d'articles de : Forums

Commentaires (13) | Réagir ?

avatar
Bachir ARIOUAT

Un homme nommé par une caste à un poste même le plus élever, ne peut pas être président, il est, chef de la caste qui l'a désignée à sa tête, je nomme pas les prétendus individus président parce qu'ils ne sont pas élus par le peuple.

Par ailleurs lorsque on veut se faire appeler président, la première chose à faire c'est respecter le droit du pays, et de le faire appliquer et respecter par les autorités judiciaires placés sous son autorités.

Au risque de votre paraître idiot, c'est loin d'être le cas avec cet homme vieillard et grincheux, qui s'est permet le luxe d'acheter les députés pour modifier les articles de la constitution, pour qu'il puisse se présenté pour son troisième mandat.

Il ne faire pas respecter le droit du pays, au contraire il crée des entraves et il fait tout pour dissimulé les scandaleux dans lesquels son gouvernement et ses ministres sont directement impliqués, condamner par des tribunaux étrangers.

Comment voulez-vous dans ces conditions que notre pays puisse être respecter ni serait-ce que considérer par les autres pays, lorsque un chef de caste mafieuse, nommé au poste qu'il occupe, viol son pays, son peuple, le droit fondamental de son pays, il ne respecte pas ses prédécesseurs, sauf les mafieux comme lui, je pense que la presse Algérienne lui fait trop d'honneur en l'appelant, Monsieur le président.

avatar
Med Larbi

Je me disais aussi, d'où peut être les guillemets au mot : président

Vous avez parfaitement raison, Nous disions chef de l'état au lieu de "président, mais "chef de caste" est encore plus approprié.

avatar
Moh Zamo

J'ai bien lu l'article et j'ai pensé que les gens comme le mec qui a pondu ces lignes haineuses n'exitent plus, plus raciste on ne trouve plus. Le monsieur a vomi il en avait plein la panse, je connais ce genre de mec pour les avoir cotoyés durant plus de trente ans.

Ce gens là vivent de la haine de l'arabe, mais il faut se faire une raison ' houna imout Kaci' que le monsieur l'accepte ou non. La France n'accepte plus les maghrebins il y a les les travailleurs de l'Europe de l'est et puis pour les français un algérien c'est un arabe, il ne font pas de distinction en Flen ou Felten qu'on le veuille ou non notre avenir est commune, Chahhh!

Nous coulerons ensemble la main dans la main, la France adorée est une sirène, demandez conseil aux vieux ils en connaissent un bout. Et puis la langue française n'est plus maitrisée par l'ensemble des algériens, tout le monde parle arabe. Certains veulent communiquer dans cette langue deviennent ridicules, mieux vaut parler en arabe... La France n'aime pas ceux qui detestent leur pays, les Harkis en sont un vrai exemple, salut!

avatar
Med Larbi

Des insultes crues (?)

[ça renseigne de suite sur quel genre et le niveau de personnes "soutiennent" Bouteflika et ses proches truands dans leurs derniers retranchements. ]

Cette lettre n'est pas un message "haineux" et n'insulte pas le "président" mais parle de son parcours "historico-politique", et vu que c'est un homme public, il est tout à fait normal de se confronter à ses opposants et même à ces dé-traqueurs.

Cette lettre ne s'attaque pas à la personne de Abdelaziz dans son intimité ou dans sa vie privée, cette lettre ne dis, par exemple, pas que c'est un fils sans père, qu'il a été élevé dans les couloirs du Hammam-bordel de sa proxénète de mère, et qu'il n'a pour autant aucun sens de l'honneur, et mets volontairement aujourd'hui que des truands à ces flancs.

Cet article n'est pas du DRS (comme laissé entendre par quelques comms), il ne s'adresse à personne et ne soutiens personne, c'est une réaction d'un citoyen qui juge utile de rappeler quelques lignes de l'histoire à ceux qui les ignorent ou qui font semblant de ne pas les avoir entendu.. réaction à la candidature d'un malade qui, quand il était en bonne santé à fait du mal à ce pays (on a le droit de le penser) et aujourd'hui malade, qui sait quel genre d’intérêts peuvent se cacher derrière sa reconduction lui et ses partisans et courtisans.. c'est une réaction qui prends un angle, celui de l'historique et du bilan, on peu tout aussi bien lui joindre un article qui aborderait d'autres aspects de l’actuelle situation et qui dit à l'occasion qu'il n'est pas question de choisir entre la peste et le choléra, et que : dis moi qui t'a mis au pouvoir je te dirait qui tu es, sous entendant que ce sont les mêmes et que il n'est pas question que ce ces querelles puissent elles être fausses ou exagérées éclipse le véritable sujet et débat si débat il doit y avoir, à savoir, le s*destin d'un peuple et le devenir d'un pays.

visualisation: 2 / 10