Présidentielle ou jeu de cache-cache ?

Jeu d'ombres et manipulation en vue pour la présidentielle.
Jeu d'ombres et manipulation en vue pour la présidentielle.

A jusqu’à quand ce jeu de cache-cache ? Pourquoi toujours ces annonces de derrière le rideau ? A l’âge de l’Internet et de la 3 et 4G, il n’y a point de débilité, me semble-t-il.

Mais, hélas, les débiles de ces temps modernes sont de grosses pointures. Figés dans le temps, esclaves dans la pensée, inertes dans l’action et dépassés par le moment, ces chétifs soumis, en adulateurs mous et en courtisans menteurs, persistent pour vendre de l’ancien, du vieillot et du caduque. En démodés cloîtrés, ils se réclament d’un passé obscure et peu glorieux. Le fond de la marmite est connu de tous.

Alors que tout se sait et rien ne se cache, les adeptes de la débilité dont les cervelles ne comptent ni un bout de conscience ni un brin de lucidité, tentent le mystère via un jeu de cache-cache puéril et enfantin. Alors en retour d’âge et agissant en gamins capricieux, ils entretiennent délibérément l’illisibilité, manient grossièrement le mensonge et présentent triomphalement la stagnation en grande œuvre de la stabilité retrouvée. Pourtant la marmite bouillit trop fort.

Ainsi, de mystère en énigme, les fous de la continuité, persistent à se vendre au vieillot qu’ils croient immortel. Inconditionnels, ils remettent même en cause le cycle biologique vital des humains. L’homme pourtant naquit pour mourir et ce n’est un mystère pour personne. Sauf, pour ceux qui évoluent dans le cercle hermétique des débiles grosses pointures. Là, tout se mystifie. Alors en classe notoirement connue et toute rachetée, des escrocs deviennent par ruse et mensonge, des bâtisseurs d’autoroute, des champions en relance industrielle et des gardiennes du temple culturel. Quand aux autres, tirés des profondeurs de la débilité conservatrice, ils deviennent chefs d’orchestre d’une kermesse révolue pour chantonner le refrain du quatrième cycle de la stagnation. Là, ce n’est pas la marmite, mais c’est le bendir qui chauffe.

De l’autre côté, au clan des lièvres, c’est aussi de la débilité. Il y a celui qui se croit lapin-maison parce qu'il posséderait l’appui des grands démons. Donc, la faveur pourrait être de son côté. Mais discourir sur la réforme de la justice discrédite plus qu’elle ne rassure. Au fait, aux moments forts de son passage au pouvoir, la justice fut déniée aux 126 martyrs kabyles. Encore quand on posait avec l’ex-gold man maintenant prisonnier, ou quand on gérait la compagne électorale du vétéran, il y forcément des reproches de mauvaise foi. C’est un cache-cache derrière le rideau irréformable du la justice. Débile comme même de prétendre en mesure de réformer le pouvoir judiciaire sans changer tout ce système suranné de non gouvernance.

Il y a aussi celle qui supplie débilement un vétéran sans parole depuis un bon bout de temps, de …parler. Pour dire quoi ? Qu’il est partant pour un quatrième cycle de stagnation. Ou bien, lui servir de lièvre femelle en brandissant comme d’habitude la main étrangère qui, paradoxalement rédige de bons certificats médicaux pour la constitutionnalité, quoique formelle, du dossier du grand malade. Mais l’aliénation n’a pas de limites quand la dame, anciennement trotskiste, présentement khobziste, soutient le maître et critique le staff du même maître. C’est encore un jeu de cache-cache de brandir la menace étrangère pour porter la caution féminine à un fou désire de la continuité.

Les autres qui restent dans ce groupe de moyens à petits lièvres, ils ne font que le décor de ce grand jeu de cache-cache. Il y a qui se cache derrière l’économie, qui se gîte dans un livre, qui s’abrite derrière sa casquette d’ancien général, qui s’embuscade derrière son ex-nationalité… Mais au final, le tri se fera selon les besoins de la farce pour qu’ils soient tous cuisinés dans la même marmite de la débilité.

Zoubir Zerarga

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Aksil ilunisen

SONATRACH assure a perenité de la principauté!

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sarah sadim

La solution électorale ou politique en algérie est une "schizophrénie politique" et comme solution politique par voie électorale, cela releve de la "psychose délirante" de Bouteflika et ses larbins.

Les chances d'une solution politique ont définitivement consumées et consommées depuis septembre 2013, au retour du grand malade-président, et, quelque soit l'issue du mois d'avril, la situation évoluera vers une inextricable crise multiforme, ou les politiques vont se terrer comme à leur habitude des que ca chauffe.

Selon yacef saadi (peu importe l'homme) qui vient de demander à Bouteflika de quitter le pouvoir, a dit (Yacef Saadi) que "bouteflika lui a déclaré que personne ne lui ravira le pouvoir, si ce n'est la mort"..... explicite et sans commentaire, pour ceux qui doutent, pas pour longtemps, ils seront ahurris de découvrir la nature de cet "homme perfide qu'est Fakhamatouhou", bientot ils se retrouveront tous en véritables "dindons de la farce", car ils ne servent que pour le décor (y compris Saidani ou Sellal), le débat aura lieu entre deux forces en algérie:

&la premiere force, brutale est celle du feu

&la deuxieme force illusoire est celle de la ruse et du langage mielleux (Boutef et ses maroquins)

alors le jour, les semaines ou les mois de cette rencontre au sommet entre ces deux forces, comprendra qui voudra, et, crevera qui voudra, malheur et malédiction semble ne plus quitter l'algérie.

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