Présidentielle : le corps électoral convoqué pour le 17 avril 2014

Le palais présidentiel
Le palais présidentiel

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé vendredi à la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour jeudi 17 avril 2014 en vue de l’élection à la présidence de la République.

Le code électoral stipule dans son article 133 que "le corps électoral est convoqué par décret présidentiel, quatre-vingt-dix jours avant la date du scrutin". Dans son article 132, il est stipulé que "les élections présidentielles ont lieu dans les trente jours qui précèdent l’expiration du mandat du Président de la République".

A partir de la convocation du corps électoral, les postulants à la candidature auront un délai de 45 jours pour déposer leurs dossiers auprès du Conseil constitutionnel qui statuera sur leur validité ou pas, dans un délai de dix jours. "La déclaration de candidature est déposée au plus tard dans les quarante-cinq (45) jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral", peut-on lire dans le texte de loi.

Pour briguer un mandat présidentiel, les candidats à la candidature seront tenus, conformément à l’article 139 de la loi de janvier 2012, de présenter des signatures d’électeurs.

En vertu des dispositions de ce code, le candidat doit présenter :

• Soit une liste comportant au moins six cents (600) signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties au moins à travers vingt-cinq (25) wilayas".

• Soit une liste comportant 60.000 signatures individuelles au moins d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, 25 wilayas.

Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1500. Les signatures doivent être portées sur un "formulaire individuel et légalisées auprès d’un officier public". Ces formulaires sont déposés en même temps que l’ensemble du dossier de candidature auprès du conseil constitutionnel.

Au chapitre de la loi électorale consacré à la campagne électorale et des dispositions financières, il est écrit dans l’article 188 que "la campagne électorale est déclarée ouverte vingt-cinq jours avant la date du scrutin. Elle s’achève trois jours avant la date du scrutin". La disposition 189 somme les candidats de respecter cette période en stipulant clairement que "nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période prévue à l’article 188 de la présente loi".

M. Abdelaziz Bouteflika, rappelle-t-on, a été réélu président de la République pour un troisième mandat le 9 avril 2009 et le Conseil constitutionnel avait proclamé les résultats définitifs de cette élection le 13 avril de la même année Le président Bouteflika avait prêté serment le 19 avril 2009, prenant ainsi officiellement ses fonctions de chef d’Etat le même jour.

APS

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Bachir ARIOUAT

Cette année, je me suis dis, j'irai faire mon devoir de citoyen, hé bien finalement, j'ai décidé de ne pas me réinscrire sur la liste électorale, le meilleur choix, c'est le refus de voter.

Avec les tricheurs, c'est la seule solution valable, et encore, comme ils remplissent les urnes, autant m'éviter la fatigue du déplacement, il vaut mieux que je prenne mon vélo et aller faire un tour, cela profitera à ma santé.

Ils seront au pouvoir avec où sans l'aide de leurs amis étrangers, il ne faut pas oublier qu'il y a encore beaucoup de richesses en Algérie, les loups continueront d'affluer dans notre Sahara entre guillemet, en réalité c'est depuis 1830 qu'il nous appartient plus.

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amazigh zouvaligh

Les élections c'est dans les pays civilisés et non dans les républiques bananiere et couscoussieres, ou les différentes peuplades se haïssent, ou il n y a jamais eu de cohésion.

La seule voie de salut, si bien sur la pseudo opposition, veut sauver le pays, car c'est la dernière chance de faire partir cette bande de mercenaires qui se sont accaparées le pays d'Abane, Ben Mhidi... depuis 1962!année de malheur du pays!c'est donc de fédérer toutes les forces saines du pays, les forces modernes, laïques qui ne penseront qu'universalisme, ou point de religion d'état, ou monolinguisme, c'est l'ouverture vers le modernisme plein et total, donc unir toutes ces forces saines en stabilisant le pays pendant une période de transition;peu importe sa durée, accompagnée d'une refondation de l'école, car un pays vaut ce que vaut son école, d'une refondation de la justice, réhabiliter notre histoire plusieurs fois millénaire afin que nos chérubins sachent d'ou ils viennent pour savoir ou ils iront, casser tous les tabous, ouvrir les esprits de nos enfants pour les faire sortir des archaïsmes arabo islamo bédouins dans lesquels les a plongés la secte d'Oujda ennemi du pays. Une fois le pays stabilisé et arrimé au modernisme, avec une certaine cohésion de nos peuplades auxquelles on doit inculquer que les vertus de l'universalisme, ce jour là on pourrait aller aux élections!

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