Bouteflika reçoit une communication téléphonique de Hollande

François Hollande.
François Hollande.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu lundi une communication téléphonique du président français François Hollande, a appris l’APS de source officielle qui ne précise pas la teneur de cet appel.

Auparavant, c’est le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui avait reçu dimanche, rappelle-t-on, une communication téléphonique de son homologue français Laurent Fabius.

Dans la même journée, le président français avait exprimé ses "sincères regrets" pour "l’interprétation" faite de ses propos tenus récemment sur l’Algérie, affirmant qu’il en fera part "directement" au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cependant, il y a une nuance dans la déclaration de Hollande. En effet, il a exprimé des regrets sur l’interprétation qui est faite de sa déclaration, pas le contenu en lui-même. 

Il a affirmé : "Il exprime ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos et en fera directement part au président Bouteflika", avait indiqué un communiqué de l’Elysée, dont une copie avait été transmise à l’APS.

"Chacun connaît les sentiments d’amitié que François Hollande porte à l’Algérie et le grand respect qu’il a pour son peuple, comme l’ont prouvé la visite d’Etat qu’il a effectuée en décembre dernier (2012) et les discours qu’il a prononcés", a ajouté le communiqué.

Le 16 décembre, François Hollande avait déclaré sur le ton de la plaisanterie devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui fêtait ses 70 ans, que son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, était rentré d’Algérie "sain et sauf". "C’est déjà beaucoup", avait-il ajouté. Il a fallu attendre cinq jours et une très forte réaction des médias en ligne et des Algériens sur les réseaux pour voir enfin le ministre des Affaires étrangères regretter les déclarations de François Hollande. M. Lamamra a qualifié les propos de François Hollande de "moins-value" à l’esprit qui enveloppe les relations algéro-françaises.

On ne pouvait dire que la réponse fut violente. Mais rapidement il y a eu une volonté des deux côtés de la Méditerranée d’éteindre l’incendie.

R.N./APS

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Commentaires (4) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

C'est- pour lui donner des directives dans la façon de continuer à protéger les intérêts de la France et de continuer à prendre le pays en otage, pour perpétuer les décisions que Degaulle avait prises en 1962 quand il avait offert le pays sur le plateau à la promotion Lacoste, aux adjudants de l'armée française, Nezar, Larbi Belakhra, Lamari Smail et Moumouh et tous les mercenaires et traîtres!Degaulle en leur offrant le pays d'Abane leur a fixé deux conditions /Pas de développement pour le pays, car on restera toujours des tubes digestifs qui consommeront les produits français, et le deuxième, c'est d’empêcher les kabyles se diriger le pays, car la France connait trop bien le nation alisme kabyle ;lesquels kabyles ont payé le plus grand tribut durant la révolution, dont les deux conditions sont toujours d'actualité, 52 ans apres la pseudo indépendance, on n'est même pas foutu de produire notre pain quotidien et l'anti Kabylisme a été érigé en système de gouvernance depuis 1962 à ce jour, et pour reprendre une citation de Khalfa Mameri dans son livre sur l'assassinat d'Abane par Boussouf le mercenaire à la solde de la France, je cite<< De nombreux épisodes tendent à prouver q'une politique systématique a été produite de façon pernicieuse pour diminuer, dévaloriser et même dénaturer le rôle et la place de la Kabylie dans le mouvement national à seule fin d'effacer son identité, sa particularité et sa spécificité >>No comment!

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soprano algériano

Mdrrr. j'aimerai bien savoir qui lui a répondu

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