Algérie, réveille toi !!!

Bouteflika entouré Gaïd Salah et Sellal.
Bouteflika entouré Gaïd Salah et Sellal.

En absence du droit pour une justice de droit, le peuple est assujetti à l'épreuve de sa citoyenneté vit dans la peur de son ombre et soumis à l'aliénation. (Brahim Gater)

Ils organisent des élections propres pour avoir des élections truffées d'irrégularités. Ils trainent le peuple aux urnes à l’image d’un tableau figuratif pour une politique de figuration. Ils manipulent la naïveté de notre peuple par des slogans nationalistes et patriotiques. Par diktacratie, le peuple voit d'effiler sur le podium du trône et contre sa propre volonté une oligarchie voleuse de pouvoir qui lui impose ses diktats. 

Ces hommes qui nous gouvernent depuis le nuit de notre indépendance aux élections à venir ne lâchent pas d’une semelle la liberté à notre peuple. Un droit inaliénable qu’ils emprisonnent avec haine et fermeté. Le mensonge habite le pouvoir de leur pensé, se marine dans la lecture de leur discours et développent une résonance magnétique pour dénuder l’âme de son corps et paralyser nos énergies créatrices. 

Ils maitrisent l’art de la rhétorique, ils sont acteurs et nous sommes victimes de leurs mensonges, affichent une fierté masculine de leur prestation et jouissent de leur ascension vers un sommet sans gloire. Ils ne savent pas qu’ils ne savent pas qu’ils sont ignorants et dans l’incapacité de voir la vie avec amour et partage. 

Ils sont victimes du manque de civilité, du divorce de la société de leur naissance avec son passé et ses valeurs humaines. Ils se trouvent à la queue et à la disposition du fond monétaire international (FMI), des entreprises intercontinentales et la mondialisation, de la crise économique mondiale et ses effets secondaires, de la nouvelle géométrie géopolitique et géostratégique et les enjeux qui trament autour d’un nouvel ordre mondial qui se dessine à l’horizon. Ils mobilisent les enfants du peuple pour la sécurité aux frontières et aux manifestations des populations locales au terrorisme dans son espace tridimensionnel, du sabotage économique au bakchich, ils tournent le dos à la corruption, à l'évasion fiscale et au fuite des capitaux, etc.

Nous sommes impuissants devant leur incompétence à pouvoir changer le cours de notre histoire, prendre en main notre destin et produire des idées innovatrices et génératrices de profit.

Finalement, ils sont à l’état de panique permanente, agissent avec force de répression pour protéger leur état de peur de perdre leur pouvoir sur le peuple, la peur d'être dans l'indifférence, la peur d'être des citoyens ordinaires au service de leur citoyenneté, la peur de se retrouver face à la paix et perdre la raison d’exister sur la scène politique. Ils adorent se maintenir à l'âge tardif et delirante de leur petite vie pour continuer à déguster aux plaisirs des sucriers et leurs effets aphrodisiaques.

Ils combattent avec force de loi et sans réserve la démocratie et la dégénérescence générale de leur état de santé physique et mentale. Ils sont une source de propagation par excellence des forces du mal est ce à la limite du déraisonnable. Ils sont manipulateurs et concepteurs de l’agitation médiatique pour trouver une place d’honneur au musée de Folklore.

Ces mythomanes, porteurs d’habits griffés à la taille des autres, se métamorphosent avec aisance dans des camouflages de caméléon et se moulent avec élasticité dans le design de tous les créateurs.

Le comportement de ceux qui nous ont gouverné depuis la nuit de notre libération à la mine de mon crayon relève de la mythomanie en interaction avec de la mégalomanie. Pascal Sutter définie dans son ouvrage intitulé «ces fous qui nous gouvernent» qu’ils sont suffisamment mégalomane pour viser les sommets, un peu paranoïaque pour se jouer des trahisons, légèrement psychopathe pour éliminer leurs adversaires, etc.

Cet ouvrage illustre surtout que sans contre-pouvoirs efficaces dans une société démocratique, nos élus ont toutes les chances de devenir complètement fous et de nous entraîner dans leur perte.

Ils répètent leurs mensonges des centaines de fois qu’ils deviennent des vérités incontournables. Ils ne rougissent pas devant la dissimulation de la vérité qu’ils considèrent comme une manière d'être honorable et un comportement décent pour arriver aux objectifs de la fin. Une faim sans fin sur les ruines d’un peuple en quête de dignité.

Ils nous parlent de notre histoire qu’ils importent à partir de leur récit imaginaire en vue de se construire une place importante dans le monde de l'héroïsme. Une histoire qui devrait s'écrire dans le sang de nos martyrs et la souffrance de notre peuple.

La conquête du titre et la quête du héros demeurent un délire et une obsession de leur état second pour justifier le crime de la falsification et se donner des outils pour isoler l’identité d’un peuple de sa mémoire collective.

Finalement, ils continuent avec passion et amour l’ouvrage de la destruction massive.

Autour de leurs histoires de la catégorie burlesque, ils fabriquent des arguments, créent le contexte pour une parfaite mise en scène. Ils invitent des observateurs internationaux à partir d’un réseautage particulier pour cautionner la prise du pouvoir contre la volonté de notre peuple. hallaliser la main mise sur les richesses nationales, la corruption, le crime organisé, la pauvreté du peuple, la hogra, la privation de liberté et respect des droits fondamentaux. 

Nous regardons le Nord à partir du miroir de notre passé, nos enfants quittent la terre sainte pour aller retrouver la liberté de vivre ailleurs, partir pour mourir dans la dignité ou se reconstruire et choisir de vivre autrement sans amertume et avec l’espoir de mettre en valeur leurs compétences et leur capacité d’apporter une valeur ajoutée à la vie.

Combien sont-ils ces Algériens qui ont quitté la patrie par amour à la liberté et à la paix ? Combien sont-ils ces Algériens qui sont partis pour ne pas cautionner et participer à la destruction de la mère patrie ?

Combien sont-ils ceux qui sont partis pour fuir la faim, la misère et l’humiliation. Ces algériens courageux qui ont décidé d’aller chercher la richesse d’ailleurs et offrir une vie décente à leur famille ? Combien sont-ils ces algériens qui sont partis pour ne plus revenir ?

Combien sont-ils ceux qui sont partis sous la pression de la peur et qui ne peuvent pas revenir à la mère patrie ? Combien sont-ils ces algériens qui ont quitté l'Algérie par amour à la patrie ? Combien sont-ils ces Algériens de service des gouvernements successifs qui figurent sur l'échelle d'incompétence et qui sont responsables du malheur de notre peuple. 

Combien, combien, et encore combien !

Un questionnement sans réponse pour mesurer l'étendue de l'impact sur les futures générations et pour lesquelles le pays reste une problématique.

Nous avons pris la décision d’aller chercher un pays adoptif avec la douleur de regarder de loin nos souvenirs d'effilés comme s’ils ne nous appartiennent pas. Nous avons le sentiment d’abandon et l’envie de faire revenir le temps à hauteur de Ben M’hidi, Ourida Meddad, le petit omar, Krim Belkacem, Mohamed Boudiaf et tous les autres, ces glorieux martyrs nous regardent avec l’envie de trouver une deuxième vie pour revenir continuer le chantier de la révolution et restituer aux enfants de la patrie le droit d’avoir des droits.

Démos et Brahim Gater

Plus d'articles de : Politique

Commentaires (3) | Réagir ?

avatar
koceila ramdani

l'algérie, et les algeriens sont dans le même état que leur chef de l'état, c'est à dire HS.

avatar
amazigh zouvaligh

Pour se réveiller;il faut un consensus à l'échelle nationale de tous les partis, organisations, syndicats

sans l'UGTA, bien sur appendice du pouvoir, étudiants, paysans, intellectuels pour appeler à la désobéissance civile, fermer les écoles qui abrutissent nos enfants, car le vrai problème vient de l'école qui anesthésient les esprits de nos progénitures et qui les empêchent de réfléchir, car pour eux, tellement on les bourre de l'islam politique à dose homéopathique ;Mohamed et ses compagnons ont réfléchi pour eux depuis 14 siècles, alors à quoi cela sert il de réfléchir?Ne pas admettre ce constat, c'est ignorer la réalité de l’Algérie d'Aujourd'hui!Il faut faire vite, car les problèmes du pays sont profonds, il;faut donc une thérapie de choc!le pays est devenu la risée de la planète!

visualisation: 2 / 3