Libye : affrontements sanglants entre miliciens et manifestants à Tripoli

Les habitants de Tripoli veulent déloger les miliciens de Misrata.
Les habitants de Tripoli veulent déloger les miliciens de Misrata.

Au moins cinq personnes ont été tuées, et plusieurs dizaines d'autres, blessées, vendredi 15 novembre dans le sud de Tripoli lorsqu'une milice a tiré sur des centaines de manifestants. Le chiffre de deux morts avait d'abord été avancé par un porte-parole du ministère de la santé sous couvert d'anonymat, évoquant un"bilan provisoire".

En début d'après-midi, des centaines de manifestants s'étaient approchés du quartier général d'une milice originaire de Misrata (à l'est de Tripoli), situé dans le quartier de Gharghour. Des membres de cette milice avaient alors tenté dedisperser les manifestants en tirant des rafales en l'air à la mitraillette et au canon antiaérien. Mais devant la persévérance des protestataires, les hommes armés ont ouvert le feu.

Un chef de cette milice conteste cette version et a indiqué à la chaîne privée Al-Naba que des manifestants avaient tiré en premier sur le QG.

Quelques heures plus tard, des hommes armés ont pris d'assaut et incendié ce quartier général. "Des Tripolitains armés sont entrés dans le quartier de Gharghour. Ils ont incendié toutes les villas qu'ils occupaient pour qu'ils n'y reviennent pas. La plupart des membres de la milice se sont barricadés dans une seule villa. Mais l'étau se resserre autour d'eux", a expliqué Ibrahim, un témoin sur place, à l'AFP.

Vendredi, dans leurs prêches, les imams avaient appelé les Tripolitains à manifester contre les milices, relayant les appels du mufti (la plus haute autorité religieuse du pays) ainsi que du conseil local de la ville. Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées venues d'autres localités qui avaient participé à la libération de Tripoli du régime Kadhafi en août 2011, et qui n'ont pas quitté la capitale depuis.

Avec AFP

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Commentaires (3) | Réagir ?

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chilmoune

L'algérie a été khuribet depuis 1965 avec l'arrivée des vagues d'enseignants arabophones du moyent orient (Egypte, Syrie, Jordanie, Palestine, Irak, Yemen) qui ont semé la graine de l'islamisme chez nous et avec la bénédiction de BOUMEDIENNE ET BEN BELLA et le survivant FAKHAMATOU BOUTEFLIKA. L'Algérie etait sur la voie de décollage vers la modernité et la démocratie mais la vague d'obscurantisme qui venait de l'Orient était tellement forte et dangereuse qu'elle a déviée notre pays vers le sous dévellopement pour toujours. La preuve tous ces pays cités sont dans la merde aujourdh'ui et malgré ça il y'a des zélés dans le gouvernement qui continue à prendre pour modéle ces pays de la fitna.

Je pense qu'il est temps pour l'Algérie de changer de cap et retouner à sa vrai identité méditerraneenne pour que le dévellopement devient tout simplement naturel. Il faut mettre la langue

arabe et le Tamazight au musée et opter pour une langue vivante (Francais ou Anglais) dans nos écoles afin de rejoindre les nations dévelloppées oû la seule valeur du citoyen et sa compétence et

sa tolérance envers autrui et non pas la course vers les mosquées oû les lieux saints !

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m'hend Umeri

@Mohand Tawdect, complétez la phrase "idha khuribt la tubna" Ibn Khaldoun, le philosophe arabe,

l' a dit a propos de l'entrée des musulmans en Perse, l'actueelle Iran; les nouveaux visiteurs, pour monter leurs tentes arrachaient les arcades qui soutenaient les battisses et prenaient des tapis, vieux de 8 siécles, les coupaient en morceaux avec leurs sabres, pour faire leurs prières.

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