Le sommeil des injustes

Le sommeil des injustes

Lecteurs chers amis. Je vous ai promis de revenir avec une nouvelle chronique. La voici, je l’installe.

Le monde est bouleversé. Obama espionne Merkel, Hollande baisse le pantalon devant l’Amérique. Il toussote en menaçant Assad. Les Roms, chancre éternel de l’Europe envahissent les villes de l’ouest.

Le mur de Berlin a explosé, il a donné des mafias. J’aurais rêvé d’un déferlement de communistes. De justes. Rien de tout cela. Me voici honteux, plein de complexes, plein de remords, plein de larmes.

«Que sont mes amis devenus», se lamentait le géniteur de Ruteboeuf…

Les bonnets rouges, agriculteurs bretons en colère sont dans la rue. Les Egyptiens pleurent sur les ruines de leur énorme civilisation. Si Ihsan abd el qudus pouvait se réveiller aujourd’hui, il perdrait et le nord et son permis de conduire.

Si les grands Hommes de Tunisie ou du Maroc, frappés par la froidure des temps pouvaient revenir parmi nous, il nous en coûterait. Ils nous en conteraient.

Ils nous diraient comment les salauds qui applaudissent la bannière bleu de Marine ont choisi l’amnésie comme patrie. Ils sont nés, ils ont grandi, ils finiront dans l’oubli.

Noyés dans les richesses qu’ils ont spoliées, l’or, les ors qui ont fait leurs nations, ils comprendraient, peut-être que les africains que la méditerranée n’arrête pas de manger ont autant droit qu’eux à l’air qu’on respire ici.

Ils pleurent, en grands faux-culs qu’ils sont, la mort prochaine de Nelson Mandela.

Ils oublient de se rappeler qu’ils ont été complices de son calvaire.

Lui partira. Les murs de «Robben Island» se souviendront des afrikaaners. Des blancs. Du racisme. De l’ostracisme. Du mépris.

Allez?! Cessons les larmes. Préparons-nous à remporter notre première coupe de monde de football.

One. Two. Three?! On gagnera sans doute. On gagnera sans Bouteflika.

Tahya ya didou!!!

Meziane Ourad

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Khalida targui

ça va monsieur Meziane le moral?

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mohand aghedu

Prenez vos aises, cher Méziane ! Nous nous

sommes installés dans la certitude de ne plus

vous revoir ; et voilà que, tel l'enfant prodigue -prodige ?-

vous revenez...

PS : pour la coupe du monde :Ghir ssuden aghemurik !

Une coupe du monde ne se gagne pas avec des mercenaires

aux pieds carrés !

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