L’APC de Médéa et la cour du Roi Pétard !

Le siège de l'APC de Médéa.
Le siège de l'APC de Médéa.

La saga des désignations aux six postes de responsabilités de commission est bien loin de connaitre son épilogue.

Ainsi, après une année d’investiture, l’Assemblée populaire communale de Médéa s’est, depuis, mue en une cour du Roi Pétard, les rémunérations conséquentes des postes y afférant suscitent bien de convoitises, d’envies, de flagornerie obséquieuse du président de l’APC, de tractations de coulisses et de conflits d’intérêt. Et en l'espèce, chaque prétendant campe sur ses positions. Pas question de laisser passer cette tranche de gâteau, bénie d’"en-haut", le "Nel aab wala anharam" étant de mise. Le pouvoir pensant bien faire d’instituer des salaires pour la chefferie a offert une pomme de discorde, et la nature de l’homme aidant, l’argent et l’égo ont finis par corrompe leurs esprits. Ici point de devoirs ! "Mes intérêts d’abord" est leurs crédo du moment.

Et pendant ce temps-là, les citoyens de la ville, leurs respectifs électeurs, s’en mordent les doigts d’avoir été facilement bernés par les discours creux, les emphases et les promesses non tenues : "On fera de Médéa, l’eldorado du pays…" Ils étaient loin de se douter que le supplice de Tantale a commencé tôt, une année auparavant. Anonymes citoyens, vous êtes responsables de votre boycotte, de vos voix et de vos choix aux urnes. Grâce à vous et votre inertie le slogan : "L’homme faux à la place qu’il faut" est devenu une réalité. 

Justement la société civile parlons-en ! Par son dépit, par sa nonchalance, par son silence complice, et la démission collective de la famille, de l'école et de la mosquée pour les uns, par l'anathème et l'injure, la compromission, les coups fourrés, la corruption et le crime des gros bonnets et des gros bras pour les autres, des "zélés" ont été choisis pour faire votre bonheur et répondre à vos aspirations citoyennes. Messieurs de la société civile ! Soyez zen et assumez ! Armez-vous de patience à la Gandhi jusqu’aux prochaines élections. Et admirez Médéa crouler sous les immondices, la saleté et continuez d’envier le peiné vendeur de petit-lait devenir milliardaire, lui au moins il sait que "toute peine mérite elchkara" que dis-je… mérite salaire !!! Désolé !

Allez ouste ! Aux prochaines élections !

Brahim Ferhat

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