Beni Saf : chronique d’une interminable régression environnementale

Beni Saf : chronique d’une interminable régression environnementale

Le marché des fruits et légumes de Benisaf se situe au centre de la ville même. Cependant, des odeurs pestilentielles s’échappent chaque jour de l’intérieur d’un amas d’ordures qui se trouve aux entrées du principal marché de la ville et en face de l’école primaire Ibn Roshd (je veux dire l’innocence des petits enfants).

Ces odeurs accueillent les narines de citoyens pour les terroriser à l’extrême et hument dans l’indifférence les indifférents de la population, y compris les responsables environnementaux. C’est aussi une bien piètre image qu’offre ce décor d’un paysage indigne pour les humains. Un révoltant spectacle pour la société dite civile, un scandale pour les responsables de la cité ; mais c’est aussi et surtout la véritable photographie du centre-ville du chef-lieu de la daïra.

Le marché situé au cœur de ce centre comme si les responsables étaient totalement déserteurs, ceux de l’APC et les services de l’hygiène communale. Les agents d’entretien désertent le terrain pour le ramassage d’ordures, laissant l’image du lieu ternir la conscience de tout les propriétaires de la ville, elle est déjà bien assombrie par la présence de dizaines de vendeurs de poissons confondues qui l’ont littéralement envahie par la force pour être plus précis, la situation reste extrêmement déplorable et les clients qui y affluent doivent s’adonner à des acrobaties pour consommer les montagnes d’ordures et se boucher les narines pour pouvoir atteindre leurs marchands, alors que les insectes et les bestioles pullulent autour de ces hideuses saletés, à un endroit dit privilégié, source de notre substances en nourriture.

En effet, personne ne prend la peine pour alerter le ou les "qui de droit". Intérieurement ils se sentent révoltés et scandalisés par ce fléau qui nuit à leur existence. Autant les marchands de l’intérieur et de l’extérieur du marché couvert et découvert aucun ne réagit pour que soient prises quelques dispositions nécessaires avec l’intervention des responsables concernés. Une chose est sûre, si rien n'est rapidement fait plus personne ne pourra circuler devant pareil de dépotoir que chacun l’utilise comme vidoir.

Mohamed Benallal

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