Le gouvernement change d'avis : «Le CPA n’est pas privatisable pour le moment»

Le gouvernement change d'avis : «Le CPA n’est pas privatisable pour le moment»

«Le CPA n’est pas privatisable pour le moment», c’est ce qu’a indiqué en substance, hier, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, en marge de la cérémonie de signature du partenariat stratégique entre la SAA et la compagnie française Macif.

En effet, questionné à propos de la date exacte de l’émission de l’appel d’offres sur l’ouverture du capital du Crédit populaire algérien (CPA) ou de celui de la Banque de développement local (BDL), le ministre a été catégorique en affirmant que vu un certain nombre de paramètres, relevant de l’état de l’économie mondiale, notamment celui de la crise financière actuelle des sub-primes, «nous n’avons pas assez de visibilité sur tous les résultats de cette crise, ni ses effets directs ni indirects», a-t-il dit, expliquant le fait qu’il n’y ait pas assez de visibilité sur les impacts de cette crise, il serait prématuré de dire quand nous allons nous décider. Allant plus loin, Karim Djoudi dira qu’il n’y a d’ailleurs pas assez de visibilité pour ouvrir le capital de n’importe quelle entreprise algérienne. Néanmoins, comme il tiendra à le préciser, il y a un actuellement et toujours un grand intérêt international pour l’Algérie, que ce soit dans le domaine bancaire ou dans celui des assurances.

En attendant donc une «meilleure visibilité», le ministre a exprimé sa satisfaction de voir l’accord de partenariat entre la SAA et la Macif signé, soulignant, par là, le fait que «nous privilégions des opérations d’assistance et de partenariat avec des sociétés physiques».

De ce fait, selon lui, l’accord conclu avec la Macif comporte deux volets essentiels, «le premier concerne l’assistance à l’amélioration du fonctionnement de la SAA, la formation de ses cadres et l’amélioration de ses procédures, tandis que le deuxième concerne des mouvements d’investissements conjoints, entre la SAA et la Macif sur un certain nombre de produits à développer sur le marché algérien».

Enfin, concernant la question de la dévaluation du dollar, et quel était la réaction de son département pour parer à cette situation, Karim Djoudi a expliqué qu’il n’y avait aucune mesure particulière à prendre, à partir du moment où nos exportations se font en dollars. «C’est une règle qui s’applique à l’ensemble des pays exportateurs de pétrole, ce n’est pas propre à l’Algérie», ceci en plus du fait que, même si une partie de nos importations s’effectue en euros, il n’en demeure pas moins que nos réserves de change se font dans les deux monnaies. «Donc pour apprécier l’impact de la perte du pouvoir d’achat du dollar par rapport à telle ou telle monnaie, il faut prendre en compte ces trois éléments», a-t-il enfin précisé.

Source : El-Moudjahid

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Belajout

Allez demander a un coordonnier de vous réparer votre dérbouka, ou a un banquier algerien de vous parler des comptes du CPA, BEA, BNA, c'est pareil!

La seule difference c'est que le coordonnier sait tres bien qu'il n'est que coordonnier et connait bien ses limites; alors que le banquier algerien fait semblant d'etre banquier professionnel meme s'il ne sait pas d'ou vient et ou part cet argent du pétrole (pardon!... du peuple).

De nos jours, privatiser les banques algeriennes c'est aussi privatiser SONATRACH.

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camal

Awh; ya âdjaba, on ne peut pas être pour une fois sérieux, savoir ce qu'on veut.

Nos gouvernants veulent donner une image de gamines qui jouent avec des poupies.

Soyons sérieux Messieurs, vous gérer un Grand Pays nommé ALGERIE

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