Chlef : le préfabriqué toujours débout malgré les décennies

Qu'attendent les autorités pour trouver une solution à ces citoyens abandonnés depuis 33 ans ?
Qu'attendent les autorités pour trouver une solution à ces citoyens abandonnés depuis 33 ans ?

Parmi les séquelles du tremblement de terre de 1980, on observe les maisons en préfabriqué, montées en hâte.

A la suite de la catastrophe naturelle du 10 octobre 1980, plus de 20.000 chalets ont été construits à travers plusieurs communes. Cependant, la durée de vie des logements réalisés en préfabriqués n’avait une durée que de 10 années. Or, jusqu’à l’heure actuelle, plus de 33 ans ont passé et le sinistré du 10 octobre occupe toujours une baraque. Les mesures prises par les hautes instances tendant à l’éradication de ce genre d’habitations semble être voué à l’échec dans la mesure où seulement 2% des bénéficiaires de ce type de logement ont réalisé des logement en dur. L’opération n’a pas été suivie par la majorité des sinistrés à cause de l’effet bureaucratique et de la mince subvention (70 millions de centimes) accordée aux chefs de familles. Une situation qui a poussé les habitants à refuser une procédure aussi délicate.

Mohamed Mokhtari

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