Droits de l’homme : l’Algérie s’explique devant l’ONU à Genève

Droits de l’homme : l’Algérie s’explique devant l’ONU à Genève

A partir d’aujourd’hui, l’Algérie et un groupe de quinze autres pays, va passer l'examen périodique universel (UPR) sur le respect des droits humains, devant le Conseil des droits de l'homme de l’ONU.

Durant deux semaines, seize délégations - Bahreïn, Equateur, Tunisie, Maroc, Indonésie, Finlande, Royaume-Uni, Inde, Brésil, Philippines, Algérie, Pologne, Pays-Bas, Afrique du Sud, République tchèque et Argentine - vont être passées au peigne fin par les 47 membres du Conseil des droits de l'homme.

Une troïka composée de diplomates de trois pays tirés au sort est chargée de faciliter chaque examen et d'établir le rapport sur le pays examiné. C’est la première fois dans l'histoire de l'ONU, les pays membres vont être examinés chacun à son tour sur le respect des droits humains chez eux.

On apprend que ces derniers jours, un vent de panique a soufflé au sein de l'ONU. Alors que ce nouvel exercice est censé pallier les déficiences de l'ancienne Commission des droits de l'homme, en mettant tout le monde sur un pied d'égalité, une grande confusion règne sur la procédure.

Ainsi vendredi, le président du Conseil des droits de l'homme, Doru Costea, trouvait une lettre signée par les groupes des pays africains, arabes et de l'Organisation de la conférence islamique, demandant que chaque étape de la procédure soit verrouillée à l'avance et surtout interdisant que les séances publiques soient filmées.

Une réunion d'urgence a été convoquée. Il a fallu rappeler que les archives filmées constituent un outil de travail capital pour les petits pays qui n'ont pas les moyens de dépêcher des diplomates sur place. Plusieurs ONG voyaient dans ces débats houleux une nouvelle tentative de certains pays, ceux-là mêmes qui voulaient supprimer les rapporteurs spéciaux, d'affaiblir tout ce qui ressemble à un examen de droits de l'homme chez eux. L'inquiétude est marquée chez les premiers pays à essuyer les plâtres de ce nouvel exercice. En tête, Bahreïn s'est doté d'une délégation de 27 membres, dont plusieurs ministres, pour le grand passage.

En face, les opposants au régime sont aussi venus en force à Genève pour dénoncer les violations des libertés.

B.N

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Commentaires (8) | Réagir ?

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abdallah meskine

Le peuple algerien souffre depuis l'invasion francaise de l'Algerie en 1830 a ce jour. Il n'a pas connu de halte ou de repit. Durant la colonisation francaise, c'etait la depossession du fellah, l'indigenat, les razziaz, les enfumades.... Duarant la guerre de liberation, c'eatait la repression sanglante, la torture, les camps de concentration.... C'est malheureux de le dire mais l'Algerie continue d'etre colonisee, non pas par les Francais mais par les deserteurs de l'armee francaise qui sont au pouvoir et qui vouent une haine indescriptible a ce peuple. D'ailleurs, ils ont reproduit exactement les memes methodes et procedes de repression envers leurs soi disant concitoyens et coreligionnaires. Tortures, dispation forcee, executions extra judiciaire, camps de concentration, bombardement au Napalme... Le sieur Dembri, qui fut longtemps le representsnt de l'Algerie a Geneve, et qui defendait le dossier des droits de l'Homme devant la commission Onusienne, est un homme au dessus de la loi. Pour preuve, il n'a jamais repondu de ses actes devant un tribunal algerien a propos de son agression d'un de ses subordonnes au moment ou exercait en qualite d'ambassadeur d'Algerie au Canada. Cet ancien boxeur (encore un boxeur, comme si Betchine, le tortionnaire des jeunes du 5 octobre 1988 ne suffisait pas) a completement endommage l'oeil d'un des employes de l'ambassade de l'Algerie au Canada et aucune juridiction algerienne n'a accepte de traiter la plainte de ce pauvre malheureux employe. Dembri demeure au dessus de la loi et intouchable. Comment voulez-vous que des gens pareils defendent les droits de l'Homme quand eux-memes en abusent. Tout le monde sait que le DRS continue a torturer en Algerie, que les libertes individuelles et collectives sont bafouees entre autre par le maintien de l'etat d'urgences, que ce terrorisme residuel est enigmatique et que... et que... Pauvre peuple Algerien, il n'a pas connu de repit.

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aicha ammarice

Notre système fait de lascars avisés, ont vite tout bradé aux occidentaux pour les laisser gouverner tranquillement et aussi déposer toutes les fortunes volées dans leur banque sans chercher à comprendre. L’ONU pour nous Algériens, les Généraux et leurs soutiens ont fait les démarches nécessaires pour se protéger contre toutes mauvaises surprises. On ne doit compter que sur nous même à mon avis. L’ONU est là pour aider les autres peuples sans aucune richesse mais jamais là où il y'a leurs intérêts, le pétrole, le diamant etc...

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