Libye : 5e jour d'affrontements tribaux dans l'Ouest

La région occidentale de la Libye au prise à la lutte armée.
La région occidentale de la Libye au prise à la lutte armée.

Les affrontements entre membres de la tribu Ouerchefana et habitants de la ville de Zaouiyah, dans l'ouest de la Libye, se poursuivaient lundi pour la cinquième journée consécutive, a indiqué le ministère de la Défense, en appelant à une solution pacifique.

"Les combats se poursuivent dans la région occidentale", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Abderrazek Ali al-Chabahi, lors d'une conférence de presse. Selon lui, "ces combats opposent certains groupes armés disposant d'armes au sein de (la tribu) Ouerchefana et (de la ville) de Zaouiyah". Il a appelé "les dignitaires et sages des deux parties à intervenir afin de parvenir à une solution pacifique".

Samedi, le Premier ministre libyen Ali Zeidan avait annoncé que des affrontements entre des membres de la tribu Ouerchefana et des habitants de Zaouiyah avaient fait 4 morts et plusieurs blessés, sans donner de détails sur les raisons de ces combats.

Des sources concordantes ont expliqué dimanche à l'AFP que le conflit avait éclaté jeudi soir quand un groupe armé de la tribu Ouerchefana avait attaqué un centre médical près de Zaouiyah, tuant deux personnes et en enlevant une autre.

Le Premier ministre a annoncé l'envoi d'unités de l'armée pour s'interposer entre les deux parties, mais visiblement ce déploiement n'a pas réussi à faire cesser les affrontements. M. Zeidan a dans la foulée lancé dimanche une initiative portant sur un dialogue national inclusif pour lutter contre l'insécurité et sortir le pays de la spirale de violence qui le secoue depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Le secteur pétrolier, principale source de revenus du pays, est affecté par des troubles qui ont fait chuter la production à 600.000 b/j, contre 1,5 à 1,6 million b/j habituellement. Depuis plusieurs semaines, des terminaux pétroliers sont fermés par des gardes en conflit avec le gouvernement.

Depuis la chute de M. Kadhafi, les nouvelles autorités se sont montrées incapables de former une armée et des forces de police capables d'imposer l'ordre dans le pays, alors que de nombreuses armes sont en circulation à travers la Libye.

Avec AFP

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir ARIOUAT

c'était prévisible, les gens qui ont inciter à renversé KHADDAFI, le savait, ils le souhaitaient, c'est un ennemi de moins dans le camps des adversaires d'Israël, mais d'un autre côté, les dictateurs méritaient ce qu'ils leurs arrivent, il aurait fallu que ces révolutions soient des vrais révolutions décidés par les peuples des pays concernaient, malheureusement ce ne fut pas le cas, tout a été orchestré par la C. I. A. et les alliés, comme il n'existent pas une contre force militaire qui mettre le holà les Américains et leurs alliés tire les ficelles au grès de leurs humeurs, c'est des innocents musulman à qui le sang vaut pas cher auprès des puissances étrangères ni de leurs dirigeants qui paient la facture, pour ne pas des rivières de sang.