Carte de presse : les organes de presse invités à débattre de l'avant-projet

Mohamed Saïd, ministre de la Communication.
Mohamed Saïd, ministre de la Communication.

Le ministre de la Communication, Mohamed Said, a annoncé jeudi à Sidi Bel-Abbès que l’avant-projet portant sur la carte nationale professionnelle des journalistes sera soumis dimanche prochain aux organes de presse.

Dans une déclaration à la presse au terme de sa visite dans la wilaya, le ministre a indiqué que la commission consultative indépendante installée depuis plus d’un mois a achevé son travail préliminaire en élaborant une mouture de l’avant-projet qui sera envoyé dimanche aux entreprises de presse pour enrichissement par les journalistes.

Dans ce contexte, il a ajouté que l’avant-projet qui sera transmis aux entreprises d’information publiques et privées n’est autre qu’une plateforme ouverte au débat, annonçant l’ouverture d’une page web sur le site du ministère comportant un espace pour enrichir cet avant-projet par des opinions et propositions de journalistes.

M. Mohamed Said a indiqué que cette commission se réunira une nouvelle fois pour réélaborer l’avant-projet conformément aux propositions et avis recueillis pour faire l’objet d’un second débat à travers des rencontres régionales qui se tiennent directement avec les journalistes, ajoutant que celles-ci seront ponctuées par la formulation définitive du projet qui sera soumis au gouvernement.

Dans ce cadre, le ministre a réaffirmé que le gouvernement ne fait aucune distinction entre la presse publique et privée. M. Mohamed Said a ajouté que la carte nationale professionnelle déterminera qui est journaliste professionnel en lui ouvrant l’accès à l’information et constituera une protection pour lui à condition qu’il respecte l’éthique et la déontologie de la profession.

Le nombre de personnes exerçant dans le domaine de la presse a atteint 5.500 en Algérie, a encore indiqué le ministre, faisant remarquer cependant que rien n’atteste que ce sont tous de vrais journalistes, d’où la nécessité de mettre en place des conditions et des critères qui seront soumis à débat en vue d’organiser la profession de journaliste.

Il a au passage affirmé qu’il n’y a "aucun préjugé là dessus". "Nous pourrons déterminer qui est journaliste professionnel par l’installation du conseil de déontologie puis l’autorité de régulation de la presse écrite où seront élus sept journalistes professionnels par d’autres journalistes.

APS

Plus d'articles de : L'actu en Algérie et ailleurs

Commentaires (2) | Réagir ?

avatar
Massinissa Umerri

Une derniere remarque: Demandez a vos pseudo-diplomates: partout ailleurs, c'est aux fonctionnaires de porter un collier qui les identifie a tout moment, quand ils sont en fonction - en fait, du meme format et meme couleur que les mandiants !

avatar
Massinissa Umerri

Quelle stupidite' !

La liberte' de la presse n'est pas un conceept autonome. C'est la resultante de:

1. Droit d'expression Citoyenne

2. Droit d'association Citoyenne

La difusion de l'information est une activite' commerciale, livre'e a la competition - c. a. d. relayer l'information au publique qui en paye le prix. On est journaliste, des le moment ou on ecrit et publie pour un publique quelconque, que ce soit des verite's ou des fantaisies (tabloids). Au consommateur de l'information d'en juger la valeur.

Il n'y a rien d'autre a faire, sinon d'interdire la concurance du gouvernement, qui est deloyale, car les moyens mis en oeuvre, appartienne aux citoyens. Le bon sens interdit au gouvernement toute concurance avec les citoyens, qui sont cense's en etre proprietaires. D'ou par gouvernement est partout signifie' 'SERVITEUR PUBLIQUE" et par CITOYEN, ACTIONNAIRE PRIVILEGIE' (proprietaire) - Il n'y a qu'a respecter ces conceeptes, qui sont la base de la republique.

Commencez donc par lacher les baskettes aux associations, interdire aux serviteurs publiques de quelconque rang (comme le reb toutou, et Cos.) de se servir de l'argent des citoyens pour mener leur concurence. Le moujahid, le chourouk, etc.

Il est temps de commencer l'eetape des interdits pour les fonctionnaires... La tache sera finie quand respetera a peine, le droit d'existence, et la comprehension que VOUS ETES UNE BESOGNE ET UNE LOURDEUR/FARDEAU qui pese sur les epaules des Algeriens.

En termes plus simples, allez travailler, faire quelque chose d'utile a vos enfants... ramasser des batatas.... allez, allez, fissah !