Charles Martel est bien mort !

Meziane Ourad
Meziane Ourad

Neuf heures du matin en banlieue parisienne. Le soleil irradie depuis trois bonnes heures. Ca fait du bien aux rhumatismes et au moral - en berne - qu'on a traîné pendant les neuf mois d'hiver qui viennent, est-ce sûr, de s'achever.

Deux belles jeunes filles, en mini-jupes arrivent, appareils photos en main et commencent à s'affairer, face à la terrasse où je prends mon café et lit mon journal. Elles me distraient, m'intéressent presque. Que font-elles ? Au bout de quelques minutes, je comprends qu'il s'agit de deux ingénieures de la direction de l'équipement venues si tôt pour vérifier la viabilité des travaux finis la veille sur un rond point de la ville, par une armada d'ouvriers qui ont réalisé un ouvrage irréprochable.

A deux pas de mes deux nymphes, se tient un marché déjà bondé, les poussettes s'y disputent les quelques mètres de trottoir aux caddies. Pas un blond à l'horizon. Pas de Français. Ici, pour le pouvoir hexagonal, c'est une réserve et pour les musulmans, des territoires libérés. Quelques minutes après cette vision de rêve qui m'a laissé songeur, sur une chimérique Algérie que je porte au fin fond de mon cortex, je me retrouve dans un atelier de mécanique. Je tombe, au beau milieu d'un débat fort passionnant : où peut-on acheter le meilleur lait caillé, le meilleur l'ben d'Île de France ? L'extase ! Le Ramadan a rendu mes compatriotes fous. Moi, il m'a rendu atone. La sale impression qui me taraude depuis quelques jours est renforcée par une autre rencontre. Un ami, chef d'entreprise, m'a dit que sur les six rendez-vous qu'il avait ce matin, aucun ne s'est présenté. Le seul qui s'est manifesté, excusé alors qu'il était lui-même demandeur d'un service importantissime, a dit au qui l'attendait sur son mobile : "Rachid, j'ai oublié que c'était vendredi. Pourrais-je venir après la prière ?"

Quelques centaines de mètres plus loin, une autre folie. Une armée de mecs body-buildés habillés en gandoura se rendent à la mosquée de Chelghoumi à Drancy. Le vent colle leurs kamis à leurs instruments de reproduction, qu'ils portent libres, sans gaines. Quelle vulgarité !

Il paraît que la sunna autorise cela aux hommes. Elle autorise cependant pas, cette sainte glose, aux femmes de s'afficher en bikini sur les panneaux publicitaires ou les bords de piscines...

La France a un gros problème. Il ne s'agit nullement de celui des petits Merah qu'elle peut débusquer quelques fois dans les cités. Non ! Il s'agit de dizaine de villes toutes entières qui partent en vrille et qui préparent le retour des sarrasins.

Charles Martel est bien mort.

Meziane Ourad

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Brahim Arbat

Incontestablement, dans moins de deux décennies, "naturellement", c'est-à-dire selon le principe de la conservation de l'espèce, la France sera à plus du deux tiers musulmane, Jésus sera minotitaire et dix année après, il se dressera un dôme croissanté sur le sommet de la tout Eiffel. Sinon, cette fois, on ressent dans cet article, la poigne de l'ancien grand reporter, merci.

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Khalida targui

parmi ces fous, il n'y que des types du bled et les types du bled sont dejà mabouls sans partir chez frança, un jour ils vont demandé l'independance because la charia faut l'appliquer sinon ça sert ça rien, le meskine Charle Martel il va mourir bezaf bezaf heureusement son bled rend la vie à notre president, j'ai une cousine emigré qui achete des fringues cool et ne peut les mettre que quand elle revient au bled, là bas elle m'a dit c'est Kaboul sans Kaboul, la cata quoi

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