Bouteflika claque la porte du palais et entre en désobéissance !

Le bureau du président inoccupé depuis 45 jours.
Le bureau du président inoccupé depuis 45 jours.

La patrie, ce berceau natal est la raison pour vivre et pour mourir. (Brahim Gater)

L’Algérie bascule dans la perversion et l’irréparable. De l’article 120 à la loi de la vendetta, cette loi du silence qui étouffe le cri du peuple, la démocratie et la transparence. Elle protège les enjeux et les coulisses des clubs et des cercles de la classe supérieure et gouverne le jeu à la roulette politique. Les nababs du changement à venir s'activent pour choisir une personne de la confrérie au poste de président, composent et décomposent pour trouver un septuagénaire pour la baraka et facile à manipuler. un choix qui doit s'opérer à l'extérieur des racines de la patrie pour ne pas revendiquer la paternité et la traçabilité. Un triage à l’insu du peuple. L’homme recherché, doit obéir à la vendetta et à sa ligne éditoriale. Trouver une personne qui aime le pouvoir pour le pouvoir, un politicien à la langue facile avec un visage à plusieurs facettes et qui n’est pas concerné par les inquiétudes, la souffrance et les attentes du peuple. Une personne de la grappe des cadres formée autour de la niche des pouvoirs dans le ghalabisme, le khoubsisme et le misérabilisme.

Le pays traverse la plus grande crise de son histoire. Un président en absence prolongée, un silence insignifiant face au devoir d’informer le peuple de l’état de santé de leur président et du devenir de la patrie. Ce mutisme de la part de la présidence et du sénat signifie que le président a claqué la porte du palais pour entrer en désobéissance. Une autre chtekchtouka politique à la connotation tunisienne, un menu d'hôte de la table du pouvoir aux saveurs du terroir qui se résument en viol et violation des droits du peuple à vivre et mourir dans la dignité. Présentement, le schéma de la transition prend l'exercice de l’Algérianisation de la prise du pouvoir par Ben Ali sur Bourguiba, un coup d’Etat à la tunisienne. Un scénario possible pour éviter de restituer le trésor public à la patrie et le mettre à la disposition du peuple. Le mouvement quotidien de l'exécutif et l’agitation des frères de Bouteflika est une démonstration de trompe-l’œil pour laisser le peuple à l’état d’hibernation. La classe politique chuchote et ronronne face à une gouvernance à l’état de désobéissance civile. Les partisans des râteliers au-dessus de la mangeoire guettent les réserves et attendent avec patience l’ouverture des coffres pour s’offrir des manoirs au pays de l’oncle Sam. La politique de l’aventurisme qui porte la signature du crime dirige les affaires, impose ses lois, chacalise nos richesses, réprime les volontés nationales et emprisonne le Peuple dans une opacité totale. Le peuple est mariné à la saveur du printemps berbère et arabe, se trouve à l’état de division et de démission tourne le dos à la patrie et regarde la France avec patience, amour et colère dans l’espoir d’obtenir un jour un visa pour aller retrouver la liberté et la dignité. 

L'Algérie française est une histoire d’amour, de guerre, de patience, de souffrance et de liberté, elle existe dans le cœur de notre jeunesse comme une aventure d’Alice aux pays des merveilles, dans les plans de nos gouverneurs comme une stratégie de partenariat et de chimie organique et dans la mémoire de nos parents comme une fissure au profit d’un gangstérisme d’État plus violent et criminel que la répression coloniale. Nous avons fait la guerre à la France pour récupérer notre patrie me dit un soldat inconnu, nous avons gagné la bataille mais nous avons perdu la France.

L'Algérie post-indépendance vit sous l'emprise de l’autoritarisme et l’autocratie, elle est présente dans le langage de notre jeunesse comme une prison à ciel ouvert, un établissement à fuir pour ne pas mourir sous la torture et la hogra. La patrie, restera ce sang qui circule à jamais dans les veines de nos enfants. Malheureusement, elle se trouve dans les griffes des ces « "Bouchekaras", une source de richesse pour ces hommes qui sont en situation irrégulière sur un territoire étranger et n’ont de notre Algérie que le parrainage du pouvoir.

Le pouvoir doit son existence au dévouement de ces cadres qui forment l’ossature des institutions de la gouvernance, certains fonctionnent sans âme, sans foi et sans loi, exécutent les ordres avec peur et rapporte les faits aux hommes qui les gouvernent avec une discipline parfaite, exploitent les compétences nationales qu’ils laissent à l’état d’usure et d'érosion au niveau inférieur. Les cadres encadrent le pouvoir avec l'intelligence et la productivité des enfants de patrie qui sont condamnés a vivre au seuil du misérabilisme. Les cadres bénéficient de certaines gâteries : des missions de quelques jours à l'étranger, des formations en compagnie de leur secrétaire pour apprendre la salsa, bénéficier d’un appartement de fonction et acquisition de biens immobiliers, participation aux séminaires dans les grands hôtels pour profiter de quelques journées d'évasion et de la bonne nutrition. Une partie de nos cadres terminent avec des troubles cardiaques ou avec des ulcères. Il est dur de travailler ton pays tout en ayant la tête basse. Il est insupportable de vendre ta liberté, te rendre esclave et avoir une vie amère pour avoir un bout de sucre. 

Démos

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Commentaires (8) | Réagir ?

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Quezzan Aravinslam

Je ne comprend pas trop les commet-taire du système. Il montre une baudruche et explique incapable de prononcer le moindre mot intelligible et rassure le citoyen de la prise en charge de ses problèmes par cette momie. M Bouteflika a verrouillé l'issue politique à son absence en nommant, oui je persiste et signe, en nommant M BENSALAH à la présidence du conseil de la nation. Marocain d'origine, il ne pourra logiquement assurer l'intérim du président.

J'entends certains dire que les recettes de la main de l'étranger, l'ennemi invisible ne prendra pas... L'Afghan Belkhadem, pauvre con éjaculé de son poste se tiendra à ces propos. Les fatigués du FLN reviendront aux mêmes arguments.

L'islamisme est toujours là, grâce à cette momie que l (on montre à la télé pour gagner du temps et préprer un représentant du directoire des Généraux. Un émir du nom de Mourad Mesrour qui comparaissait, après quatre condamnations à mort pour avoir égorger.... a dit ces phrases pleines de sens au Président du Tribunal criminel:" Vous êtes des apostasies ;nous n'avons jamais demandé pardon à Bouteflika s'il nous l'a accordé sans l'avoir réclammé c'est la reconnaissance que nous étions dans le vrai et sur le chemin de Dieu et que c'est l'état qui a fauté. Allah vous jugera sur les dérives que vous prenez"dixit Mourad Messir émir de Déllys En parlant de faux émirs il dit qu'ils sont tous logés à HYDRA, Hattab en premier!

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oziris dzeus

Boutef claque la porte et rentre chez lui. L’Algérie et son peuple, sont otages du clan de malheur boutef &consorts. Les souffrances de l'Algérie et des algériens ne cesseront jamais. Avec la complicité de la France le clan de malheur est super puissant. La France de gauche comme de droite protège ce clan de malheur depuis 1956. Les bouss, boumed, et boutef sont des hommes de main de la France coloniale. C’est grâce à ce clan de malheur que la France tient toujours l’Algérie. Boutef s’est réfugié en France, parce qu’il lui a été insinué que son cadet de frère n’héritera pas du palais d’elmouradia; ce qui l’a mis hors de lui et il est allé hors de l’Algérie pour avoir le soutien de la mère patrie. Cette France fera le nécessaire pour avoir un bail de 20 ans sur elmouradia pour saidou et après rien ne changera pour l’Algérie. Le chantage est clair, le clan de malheur ou une autre tragédie nationale. De toute façon pour tout les pourris qui soutiennent le clan de malheur rien ne changera sauf peut être, Qu’ils diront SAADATOUHOU au lieu de FAKHAMATOUHOU. Et dire que chadli par respect a sa propre personne, son poste de responsabilité, aux martyrs de la guerre de libération, et a son pays l’Algérie, il allé se faire soigné en Belgique pas en France. Ne dit on pas que si tu n’as pas honte, fait ce qui tu veux. Et puis dire que boutef à reçus sella et salah gai à paris, relève de la folie. Boutef est un malade et tous les autres sont des fous. Le prochain conseil des ministres aura lieu (peut être) à paris. Et si c’est le cas, ça sera plus indiqué, que boutef et ses ministres se réunissent dans un asile psychiatrique. Le peuple algérien plus intelligent que jamais saura rester patient et calme face à cette énième gabegie du clan de malheur et son gourou. le prochain locataire d'elmouradia sera choisit par sms et seulement sur djezzy et nedjma, et saidou sera désigné d'entre les 1000 candides.

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