Et si président de la République était un métier ?

Le palais présidentiel
Le palais présidentiel

L’élection présidentielle de 2014 se profile déjà à l’horizon. Les candidats supposés, déclarés ou non, donnent le prétexte pour réfléchir sur les motivations ou les chances de ceux qui aspirent, légitimement ou pas, à assumer la fonction de président de la République.

Et cela ne se fera pas sans la cohorte des candidats à la candidature. Avec tout d’abord, le ballet des inévitables fantaisistes et autres parvenus, qui n’ont de la fonction présidentielle, qu’une vision sommaire et parcellaire des responsabilités de président de la République. L’ont-ils rêvé enfant cette ambition : mon enfant, quand tu seras grand, tu seras président de la République ! Allez savoir. Il y a aussi ceux qui se présenteront pour des motifs narcissiques ou nombrilistes, pour plaire à la famille et aux amis, sachant pertinemment qu’ils n’iront pas plus loin que le dépôt du dossier de candidature.

Il y a également les inévitables lièvres et peut-être même quelques hases, qui feront partie du décor, sans plus. Il y a enfin une autre catégorie, celle des apprentis-présidents qui pensent avoir découvert sur le tard cette vocation et rêvent déjà de pouvoir, de palais, de privilèges et de voyages en avion présidentiels. Ils émergeront rapidement de leur rêve et retourneront, qui à ses affaires dans le secteur informel, qui à son association de quartier ou qui tel autre encore, à la conduite de son « parti-llon » à peine éclos. Tous ces candidats là, auront peut-être, quelques lignes dans les journaux locaux, celà est suffisant pour leur assurer une gloire éphémère au sein de leur famille et dans leur quartier.

Autant dire que les rêves seuls, ne suffisent pas, car la fonction de président de la République est trop sérieuse. Elle exclut tout caprice ou autre comédie. C’est la rencontre d’un homme, ou d’une femme avec son peuple, pour paraphraser le général De Gaulle. Ceci étant dit et pour revenir aux choses sérieuses, toutes les élections passées nous ont permis de constater que dans les starting-block, il n’y a pas, au départ, que des candidats fantasques, il y a aussi, fort heureusement, des candidats autrement plus sérieux, crédibles et tout .

Mais, ce qui est inquiétant, c’est de voir tous ces candidats déclarés, se retirer subitement, après avoir suscité tant d’espoir chez les citoyens. Tout le monde se souvient de cette élection présidentielle qui a vu, un à un, des personnalités de premier plan, jeter l’éponge bien avant l’entame du scrutin.

Quelles que soient leurs raisons, ces candidats là ne mesurent pas la gravité de leur geste et même, peut-on l’affirmer, n’ont pas pris conscience de la sacralité de la fonction visée. Oui, on ne s’improvise pas candidat et à fortiori, président de la République. On le devient suite à un parcours politique, ponctué par une volonté ferme d’aller plus loin, pour servir le pays et le peuple. C’est une alchimie entre l’envie, le devoir et la circonstance, certains mêmes, y pensaient chaque matin en se rasant. Chez nous, si tout le monde se rase le matin, qui pourrait, cependant, rêver devenir président en 2014 ? Difficile question au demeurant et y répondre tout de suite n’est pas facile.

En revanche, la question de savoir, qui pourrait ne pas être président en 2014 a été plus ou moins «tranchée» par l’excellent Kamel Daoud .Dans une de ses chroniques, il a passé en revue tous les candidats potentiels, ou du moins ceux dont le nom revient, régulièrement, à chaque échéance présidentielle ; il en a dressé le tableau suivant :

  • Benflis déjà recalé, mou ou perçu comme tel, incapable de décider, l’homme s’est fait avoir par le passé.
  • Benbitour a trop parlé et peu de gens l’ont compris ; son défaut, il croit que les algériens sont comme lui, lettrés, intelligents et technocrates.
  • Aït Ahmed est trop vieux, il représente le souvenir pas l’avenir.
  • Zeroual est le président des algériens qui ne veulent pas être responsables ou élus et qui veulent vivre en Algérie, sans jamais y toucher ou s’impliquer.
  • Ghoul n’est pas un produit garanti, même pas pour les décideurs, malgré son islamisme d’étiquette.
  • Benyounes semble être en apprentissage, en plus il a trop d’idées, ce qui est mauvais signe pour être président.
  • Hamrouche ne voudra pas, il a compris, il a vu et il est reparti.
  • Ghozali, on ne peut rien en tirer, sauf une vengeance.
  • Touati, Soltani, Menasra, Djaballah sont des personnages secondaires, pour toujours.
  • Ouyahia peut servir le pouvoir, mais desservir la cause.
  • Belkhadem oui mais, l’Algérie en pâtirait.

A un an de la présidentielle de 2014, voilà ce qui ressort de notre classe politique et le niveau d’estime dont elle jouit. L’autre constat qui reste à faire concerne également, l’environnement culturel, social et politique qui se caractérise par un encéphalogramme des plus plats : des partis qui n’ont jamais été en ordre de marche. Une société civile qui n’a jamais émergée de son hibernation. Une élite universitaire timorée, qui ne phosphore pas aux idées ou qui en produit très peu. Une population éloignée «de la chose politique», car préoccupée par sa subsistance.

Voilà où nous en sommes donc, bien après 1989, année de l’ouverture politique, année de naissance des associations à caractère politique qui, faut-il le noter au passage, ont toujours ou presque, les mêmes «zaims et zaima». En principe, quand vous faites de la politique et quand vous devenez le leader d’un mouvement politique, suffisamment influent et puissant pour prétendre à gouverner, vous travaillez à forger votre personnalité et à forcer le destin ! Mais, force est d’admettre que le costume présidentiel, si lourd à porter, est sans doute mal taillé pour certains, qui hésitent, ne sont pas sûrs de vouloir y aller ou, tapis dans l’ombre, attendent un quelconque signal.

Ce poids du costume, c’est en fait la chape de l’histoire qui s’abat sur vos épaules. Président de la République, vous ne faites pas l’histoire, vous êtes l’histoire, a prévenu Nicolas Sarkozy, lors d’un de ses débats télévisés. Donc, si les acteurs politiques, membres influents de parti, élus nationaux, personnalités reconnues, maillons importants de la chaîne de commandement, dont la première ambition, au-delà de la redondance des formulations «intérêt général», «service des citoyens», «défense des constantes» etc…, est de se construire une carrière jusqu’au sommet de l’Etat, si ces gens là ne veulent pas être candidats et/ou ne présentent pas le bon profil, ou à la première escarmouche, déposent les armes, que faut-il retenir, ou quelle attitude faut-il adopter ? Les forcer à y aller, par devers eux ? Leur dire que la nation a besoin d’eux ? Ou alors, on doit se faire une raison et dire, somme toute : «La politique est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux seules mains des politiques » et d’appeler à l’émergence d’un Beppe Grillo algérien (1), comme en Italie, souvenez-vous. Il a été la surprise des dernières élections législatives italiennes, où les démocrates qui ont passé l’intégralité de la campagne au plus haut des sondages, étaient donnés largement vainqueurs du scrutin.

Beppe Grillo, personne ne le «calculait» comme on dit chez nous. Son mouvement 5 étoiles avait l’air ridicule, jusqu’à ce qu’il arrive en troisième position dans les urnes. Il a obtenu lors des élections de février 2013, entre 23 et 25% des suffrages pour chaque chambre du parlement. Il est le premier parti d’Italie, en termes de suffrages. En termes de sièges, il arrive 2eme et 3eme, respectivement, à la chambre des députés et au sénat. Il est suivi par près de 1 million de personnes sur Twitter. Son programme politique tient du slogan : «tous des voleurs, tous des menteurs».

Question 1 : est-ce que, les ingrédients nécessaires à l’éclosion d’un tel personnage en Algérie sont réunis ? Apparemment la réponse ne peut être qu’affirmative, à en juger par : Le décor de morosité politique ambiant. La perte de confiance dans les élites. Le rejet du personnel politique. Le ras-le-bol des électeurs. La crise économique et sociale régnant.

Question 2 : qui pourrait incarner ce personnage, emblématique, célèbre et surtout apte à tenter l’aventure présidentielle ? Ça ne peut être qu’un artiste, beau parleur et de surcroît, charmeur, a fortiori, comique national qui a plusieurs années «au compteur» et plusieurs cordes à son arc. Trois comiques pourraient tenir la corde, selon mes pronostics. 

Le premier pourrait bien revêtir l’apparence de Lakhdar Boukhars, alias «Hadj Lakhdar», l’éternel indigné, vindicatif à souhait, hargneux, «Boubegra» des pauvres, très populaire dans l’Algérie «d’en bas», qui peut rallier derrière son chèche blanc, pas mal de monde. Il a géré, de main de fer, un immeuble, un marché, un hôpital, il apprendra très vite, à conduire les affaires d’un palais, fut-il celui d’El Mouradia. 

Le second comique, prendrait les traits de Salah Ougrout, alias «Souilah» qui revêtira pour la circonstance, le costume du machiavélique conseiller politique, personnage calculateur, «khellat» par excellence, qu’il a magistralement campé dans le film «Carnaval fi Dechra». Il a déjà le vent en poupe et dispose d’un bagout qui plait «à tout le monde…. tout le monde….tout le monde». Le troisième comique et ce sera mon préféré, apparaîtra avec le visage, la dégaine et la gouaille de Faouzi Saïchi, l’inénarrable «Rmimez» ; l’inoubliable acteur et danseur du film «Les folles années du twist».

Bling-bling, jouisseur, «jet-setter», il ne sera pas dépaysé dans cette fonction, à en juger par sa facilité à passer d’un personnage à un autre, fut-il président de la République. A défaut de remporter un podium en politique, il pourra au moins, lui le bon vivant, nous initier déjà aux premiers pas du Harlem-Shake, c’est toujours ça de pris ! Voilà amis lecteurs, le trio de comiques «nominés» d’où sortira peut-être, celui qui pourrait être «notre Beppe Grillo national» et affronter le candidat sortant. Il pourra alors tout promettre, l’essentiel et qu’il affiche sa volonté «de tout faire péter», de prendre la place de président et de virer tout le monde !

Voilà qui va emballer les masses, convaincues paradoxalement, que le changement viendrait peut-être des fous, des illuminés et non plus des politiciens de carrière, adeptes de la langue de bois et des promesses non tenues. Vous pensez amis lecteurs, qu’il s’agit de politique, fiction. C’est vous qui voyez. Mais, souvenez-vous, tout de même des précédentes campagnes électorales, et des promesses farfelues de certains de nos chefs de partis, qui s’engageaient, s’ils étaient élus, de marier nos jeunes, de multiplier par quatre le Smig, de financer la construction de villes nouvelles, ou plus encore, pour faire mieux que Moïse, créer une mer intérieure pour nous permettre de pêcher le thon à la main. Rien que ça ! 

Question 3 : oui mais, me diriez-vous et l’électorat, ces gens là ont quand même des habitudes de vote ancrées ; ils ne peuvent pas comme ça d’un simple claquement de doigt, changer d’option et voter pour le premier illuminé qui se présenterait ?

Question 4 : et puis il y a le vote imprimé par les zaouïas et les tribus qui votent, en masse, pour le candidat sortant ? Des certitudes, encore des certitudes ! Tout comme en Italie, jusqu’à l’avènement de Beppe Grillo qui était traité de bouffon.

Et les résultats sont venus rappeler aux sceptiques et autres spécialistes «de la chose électorale», la réalité. Les favoris ont été battus par ce comique, qui a su fédérer du monde autour de son nom. Tout ceci pour dire, qu’il n’existe plus de bastion électoral figé, ou acquis d’avance (du moins en théorie).

Il en est de même chez nous, pour peu qu’on organise des élections propres et honnêtes… où un « Beppe Grillo national » pourra tenter sa chance et pourquoi ne pas, bousculer l’ordre établi, voire même provoquer un deuxième tour de scrutin !

C’est ça la démocratie, en fait, pour peu que l’administration en charge des élections, joue le jeu et dans ce cas là, l’électorat national, celui qui vote, réellement, et qui est estimé à quelque 55% du corps électoral, moins le million de vote blanc et nul, n’aura d’autre choix que de se reposer une fois encore, sur deux options : Celle proposée par le candidat sortant. Ou celle clamée par le candidat du populisme.

Le premier, lui proposera un vote-refuge, avec en prime de poursuivre son programme dans la continuité et le statut-quo. Le second, théoricien du chaos, lui proposera d’opter pour le vote-sanction et de sortir le sortant, car il n’aura d’autre programme que celui là. Voilà où on risque d’arriver à force de banaliser la charge suprême, que d’aucuns assimilent à une mission, un mandat ou une fonction, qui sont des termes, plus ou moins usités, pour qualifier peut-être, un quinquennat, mais sans plus.

Permettez moi, pour ma part de soutenir le contraire et de revendiquer une divergence de fond par rapport à cette assertion. En effet, j’affirme et je cite des exemples, que dans un régime présidentiel comme le notre, la fonction de président de la République est un métier et tant mieux si cette affirmation fait débat, car c’est l’objectif visé par cet article. Nicolas Sarkozy, n’a-t-il pas déclaré qu’il s’adonnait au dur métier de présider ? Il répéta volontiers : «si je ne fais pas le travail, qui le fera ?» Le même Sarkozy, s’est adressé aux ouvriers des chantiers navals de Saint-Nazaire, de cette manière : «votre métier est dur, le mien aussi. Mais je le fais !» (Le Figaro). Le président Hollande, au plus bas dans les sondages, fait l’objet de commentaires acerbes de la part de sa presse nationale, qui reprend à l’unisson la formulation : «…le métier de président est rude…» Ceci pour décrire les difficultés que rencontre le président à faire le job.

Quant au président américain Barack Obama, il doit sa victoire aux réussites de son mandat, mais aussi à sa fameuse déclaration, reprise comme un slogan de campagne : un deuxième mandat «pour finir le job» et aussi «we can’t finish the job of deficit reduction with …» Il n’y a pas donc de place pour ceux qui n’ont pas l’étoffe de président de la République, qui n’en connaissent pas le b.a.-ba, temporisent, hésitent, hument le vent ou qui se découvrent des vocations sur le tard.

C’est bel et bien un métier et celui qui serait candidat pour 2014, doit en posséder, au moins, les rudiments, sachant que l’école des présidents de la République n’existe pas encore. Il doit se déclarer, maintenant, car le président de la République actuel, répondant au journaliste français El Kabbach, n’a pas caché «qu’il ne sait faire que ça», comprendre «c’est mon métier» et cela sonne comme un avertissement à ses concurrents directs ! 

N’a-t-il pas affirmé aussi : «qu’il n’y avait pas de place pour les présidents stagiaires ?», comprendre ceux qui n’ont pas assimilé le métier et de ce fait n’ont pas été confirmé (de son point de vue, bien sûr). L’hypothèse d’un 4eme mandat, même si elle s’est affaiblit ces derniers jours, n’en demeure pas moins plausible pour lui, dès lors que la constitution le permet. Son absence, éventuellement, de la course à El Mouradia, n’est pas un gage que l’élection sera ouverte et que l’on est dans une optique d’ouverture du champ politique.

La presse en général, estime qu’il a déjà marqué son époque par un bilan, positif ou négatif, c’est selon, à croire ses supporters inconditionnels ou ses opposants irréductibles. 

On peut reprocher à Abdelaziz Bouteflika, un certain nombre d’actions inachevées, de positions non tranchées, de décisions retardées, oui sûrement. En revanche, sa participation (ou pas) à la présidentielle de 2014, peut-être envisagée comme un gage de stabilité politique qui ne découlerait pas, bien sûr, je vous le concède, d’une adhésion ou d’un niveau de satisfaction suffisant au sein de la population. Ça on l’a compris, puisqu’à chaque fois, à chaque soubresaut de la rue, on subventionne, on casse la tirelire en un mot on donne de l’argent. Mais à contrario, un autre président, ne sera-t-il pas obligé lui aussi, au train où vont les choses, de recourir à la manne pétrolière, aux dépenses excessives et contre productives pour acheter la paix sociale ? Ceci dit, bien entendu sans démagogie aucune puisque, on ne peut imputer à un seul homme, fut-il président, tous les échecs du pays depuis l’indépendance. 

Si le président de la République a procédé ainsi, c’est parce que son job l’exigeait et c’était de sa responsabilité de prendre en charge les besoins de la population surtout en période de crise, de rembourser la dette extérieure du pays, de mettre fin à son isolement, d’arrêter le terrorisme et d’assumer la stabilité du pays en ces moments de perturbation, tant internes qu’externes.

Certes, il n’a pas fait tout le job qu’on attendait de sa part, lui qui pourtant, n’avait de cesse d’affirmer qu’il n’accepterait jamais d’être «un trois-quarts de président». Mais les gouvernements successifs, à peu d’éléments près, et tous les autres responsables aussi, n’ont pas fait le job pour lequel ils ont été désignés ou encore élus, dans «l’esprit des lois», cher à Montesquieu. De plus, une éventuelle transition de pouvoir, ou appelons les choses par leur nom, le renoncement du président de la République à un 4eme mandat, au regard de ce qui se passe en Egypte, en Tunisie, en Lybie ou même en Syrie, où règne l’anarchie, serait-elle un gage de sécurité ou de stabilité pour le pays ? Sans parler des «Morsy» en herbe qui n’attendent que le signal pour s’incruster dans notre élection à venir.

Et là, deux questions s’imposent en ces moments de réflexion autour de la constitution : Faut-il aller absolument vers un régime parlementaire comme le réclament certains, avec tous les risques sous-jacents ? Et partant, réduire les prérogatives du président de la République, comme en Tunisie par exemple, avec tous les glissements possibles, y compris au plan des libertés individuelles ? 

A moins de détester l’Algérie ou de s’en détacher complètement, on ne peut jouer l’avenir à la roulette russe et confier les commandes à un quelconque apprenti-sorcier, à un hurluberlu, dont ce ne serait pas le métier ? Travail, job, métier, c’est les qualificatifs que donnent Sarkozy, Obama et Bouteflika de leur présidence. 

Et vous, qu’est-ce-que vous en pensez ? Vous préférez me rétorquer que «c’est en forgeant qu’on devient forgeron», l’apprentissage de président de la République démarrant à l’entame du mandat. Forgeron ?, vous avez bien dit forgeron ? Dois-je comprendre par là que vous corroborez mon analyse ? 

Chérif Ali, cadre supérieur en retraite

[email protected]

PS : «Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pas pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile» (Thucydide).

Notes de lecture : 

1) Voir mon précédent article intitulé «Mais où se cache le Beppe Grillo algérien ?» in Le Quotidien d’Oran du jeudi 13 mars 2013

2) Cf le blog de Philippe Bilger (magistrat honoraire).

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

J'aurais aime' donner un peu de temps a votre invitation, mais je ne suis ni un joueur de poker, ni un apprentis sorcier - La politique c'est serieux et je reserve mes opinions les questions serieuses dans le domaine au vraies republique, et mon pays Kabyle. Votre barzidence et salon de coiffure ne me concerne pas. Je ne vois pas de difference entre moustachu et barbu, ou si vous voulez arnakeur et predateur. Cherchez dans le coran en lisant de droit a gauche et non a l'envers et vous l'y trouverez votre rab - car votre bAyis est gere' par des RrABs et pas des presidents. En d'autres termes, vos raboubliks ont des chefs et non des presidents.

Quand on preside, on guide un processus (des procedures) pre-definies.

Quand on Chefonne, on repond a ses caprices (nettoie les salate's des autres et y laisse les siennes)

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R A M E S S E S II

Monsieur Cherif:

Bouteflika a passé 50 ans de sa vie dans la politique politicienne au service de fafa, et d'un pays indigène qu'est l'Algérie de papa, et avec tout ce temps, il a accouché d'un programme qui a détruit tout un pont de l'économie, l'ancienne génération n'est plus adéquate avec le Twitt et lres réseaux rare celui qui peut envoyer un email sur Lotus note ou Outlook, alors plutôt que de chercher un Grillo dans l'entourage des Algériens moi je dirais que tous les Algériens sont des Grillos, des cafards sauvages.

Au lieu de se poser les questions stériles sur la fonction de président, une fonction n'est pas un métier mais une responsabilité limitée dans le temps et pourquoi pas définir les qualités de notre futur destructeur, comme l'était les précédents présidents.

Un Algérien Kabyle, chaoui, Chelhi, un Tergui, un Mzab, Un Oranais, un musulman (salafiste, maraboutiste, sunnitte, chiite, Ibadite) un chrétien (Donatiste, catholique) , un juif séfarade ou Caraitte, etc,....

Le futur président doit avoir un peu de toutes les qualités que j'ai énuméré:

- Âgé entre 50 - 60 ans

-Être de nationalité Algérienne avec un S12 et 12S original.

- Avoir un minimum BAc + 5 et une expérience en gestion pas forcement en politique politicienne, on a vu les résultats du chatellain.

- Un homme ou une femme pourquoi pas!

Pour choisir son futur président, c'est bien trop pour 2014, parce que pour dénicher l'oiseau rare, il faut s y prendre à l'avance pas la veille d'une élection.

En Algérie le système de gouvernance en place a montré ses limites, il faut plutôt penser à un autre mode de gouvernance, la décentralisation par le fédéralisme, Une Algérie des régions (06 régions, avec pour chaque région un président élu parmi les siens, non pas un parachuté, un homme ou une femme connu de tous, et un pouvoir centralisé pour les questions sécuritaires armée), monnaie et affaires étrangères, le reste c'est l'apn de la région qui s'en occupe, avec le président de la région, le présent fédéral n'a pas à décider sur ma langue maternelle! Amen

RMII

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