Hommage aux hommes du DRS et gloire à nos chouhadas

Hommage aux hommes du DRS et gloire à nos chouhadas

La patience est la clé de la délivrance. Naguib Mahfouz

Ces hommes qui travaillent avec professionnalisme, courage, amour et patience. 

Ces hommes qui portent les couleurs de notre Algérie à la hauteur de novembre et aux aspirations de nos chouhadas. 

Ces patriotes qui ont réveillé l'Algérie du cauchemar sans réveil dans lequel le clan de Bouteflika a anesthésié les institutions et le peuple pour vendre ses biens et lapider ses richesses.

Ces hommes engagés à mourir en service et non pour rendre service. 

Ces hommes qui courent le risque des conflits et des turbulences.

Ces hommes de notre Algérie profonde.

Ces hommes pour lesquels notre Algérie n’est pas à vendre et qui font la fierté de la patrie. Sans leur courage et leur détermination, sans leur engagement nationaliste et indéfectible, notre patrie sera vendue aux enchères par ses charognards du clan présidentiel.

Ces voleurs de la taverne d’Ali Baba profitent de l'anesthésie du pouvoir et de l’Etat de leur parrain qui demeure silencieux face à l'hémorragie dans laquelle saigne notre patrie. Ces dealers qui composent avec et en présence de ce terrorisme structurel et qu’ils soutiennent avec force de la foi et de la loi pour s'enrichir avec mises au poker et au jeu de roulette. Ces personnes qui vivent au-dessus de la loi par l’immunité présidentielle n’ont pas de sentiment nationaliste à l'égard de la patrie et aucun respect aux enfants de notre peuple, nos enfants qui souffrent du chômage et de la privation pendant que ces nababs et leurs progénitures se paient le luxe de fréquenter les clubs VIP du monde occidental et d’investir dans des projets immobiliers et touristiques. 

Sans la bravoure de ces hommes, nous nous pourrions débusquer, démembrer, démasquer, arrêter et pousser à nu sur la place publique ces pickpockets de grande envergure. Sans le courage de ces hommes, nous resterons dans le noir absolu et notre pays prendra le chemin inévitable de la faillite et de la dette. Malgré l'hostilité des institutions consultatives et exécutives pour instruire et faire avancer les enquêtes dans le sens de mettre hors d'état de nuire ces acteurs, les services de la présidence affichent un laisser pour faire et abandonnent ces hommes courageux face à :

Une machine judiciaire touchée par la corruption et alliée au clan présidentiel, qui bloque, mis en terroir, étouffe, gomme, transfert et traine les enquêtes, instruit à fleur de peau et douceur les dossiers de corruption pour ne pas faire mal à la fratrie. Agit en dernier rempart pour sauver l’image de la chancellerie et ce sur recommandation de la juridiction italienne et canadienne. Des affaires de corruption algéro-algérienne rapportées à hauteur du public par des juridictions étrangères, ces scandales qui ne font pas honneur à notre Algérie, ces opérations réalisées avec art et patience en réaction chimique avec des catalyseurs étrangers.

Une APN qui danse la salsa aux couleurs du printemps, qui tourne le dos et fait la sourd d’oreilles aux demandes d’ouverture d'enquête sur la corruption. Une APN gentille et mélancolique, une APN qui n’aime pas parler beaucoup pour ne pas avoir mal à la tête, une APN qui ne dit jamais Non pour ne pas recevoir de Non, une APN qui se réunit pour parler d’histoires, de comtes et de fables, une APN au service de la présidence. Des députés qui combattent avec ardeur et nationalisme l’augmentation de leur salaire et des avantages annexes. Une APN cool. Une chance pour notre Algérie !

Un Sénat à la danse du ventre sur des notes de la musique classique. Un Sénat sourd et muet, confiné dans le nid de cigognes, regarde le peuple avec questionnement et développe des thèses et des contre-thèses pour comprendre l'évolution de la race humaine en conformité avec la société algérienne. Des sénateurs qui ronronnent sous l’ombre de l’APN et le parasol de la présidence. Ces donateurs généreux qui bronzent au service de son excellence et qui demeurent dans l’attente de recevoir de ce dernier des récompenses compensatoires en mission et en nomination dans les chancelleries diplomatiques et consulaires aux pays de l’oncle Sam. Un Sénat h’chicha talba m’icha . Une chance pour l'Algérie ! 

Ces institutions consultatives aux petites mains barrent chemin aux revendications du peuple et jouissent de l’absence de la démocratie, cautionnent l’ordre établi par le pouvoir et passe en silence les crimes politiques et économiques. Par ces actes de courage et de bravoure, cette institution qui est en position d’avant-garde peut créer le miracle, cautionner un homme providentiel pour conduire notre Algérie vers la démocratie. Une démonstration unique dans l’histoire de nos peuples. Un redressement historique véritable au service de la nation. La solution de tous les mots qui mettent en péril notre pays est la démocratie.

La réconciliation nationale est possible avec une politique de transparence et de la loi au dessus de tous. Le pardon passe inévitablement par l’implication de tous les citoyens, développer les raisons de la paix des braves et mettre en place une mécanique de transition vers une culture de pardon. 

La sécurité est l’affaire de tous les citoyens, elle ne se règle pas par des opérations militaires et de confrontation permanente entre une partie du peuple qui revendique la paternité du pouvoir et un pouvoir qui revendique l'héritage. Le développement économique, social et culturel ne peut exister sans le vouloir du peuple et sa décision a prendre le chemin du travail pour aller travailler et non pour aller au travail.

Démos

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Commentaires (14) | Réagir ?

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khelaf hellal

Aprés vérification, je corrige l'orthographe de mon commentaire ci-dessous ; il faut lire :"cageots de raisins secs" au lieu de " cageaux de raisins secs", lire aussi : " son salaire mérité, celui qui lui permet de vivre dans la dignité et lui assurer une vie meilleure" au lieu de :" son salire, celui qui... " excuses, salutations.

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Guel Dring

Le jour où le président israélien Moshé Kassav a été emmené pour purger sa condamnation de 7 ans pour harcèlement sexuel, NATANYAHO a déclaré : "c'est un jour triste pour nous (de faire "payer" un des nôtres) mais nous sommes fiers parce que personne n'est au dessus de la loi".

C'est le seul principe qui fait que 2 milliards de musulmans restent hésitants à reprendre leurs droits, leurs biens, leur Palestine.

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