L'ouverture des frontières avec le Maroc est proche, selon Ould Kablia

Le poste frontière fermé aux voyageurs.
Le poste frontière fermé aux voyageurs.

Lors d’un point de presse tenu à Rabat, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres de l’intérieur de l’Union du Maghreb arabe (UMA), le ministre de l'intérieur a affirmé que l’”ouverture des frontières répond aux aspirations des peuples des deux pays, mais elle a besoin d’être préparée”.

Fermées par Alger depuis 1994, suite à l'instauration unilatérale du royaume marocain, les frontières algéro-marocaines attendent depuis cette date leur réouverture. Depuis quelques années, les autorités marocaines reviennent régulièrement à la charge en vue d'obtenir de l'Algérie leur réouverture. Rien n'y fit jusqu'à présent ; car les autorités algériennes ne semblent pas prêtes à cette réouverture.

Cependant, les frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc ne peuvent pas rester fermées "indéfiniment" et la question sera résolue "dans un avenir proche", a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia. "Des questions qui ne sont pas d’ordre politique sont en suspens et ont besoin d’être discutées" avant de prendre la décision d’ouvrir les frontières, a-t-il dit. Le ministre ne s'est toutefois pas expliqué sur ces "questions" d'ordre donc techniques, qui empêchent que les deux peuples traversent les frontières qui les séparent sans passer par un tiers pays. Les deux parties ont également besoin de se concerter, selon le ministre, sur "les mécanismes" relatifs à cette réouverture.

“Il n’y a pas de conditions préalables, mais il faut un environnement propice", a-t-il fait valoir, avant d’ajouter que "des réunions sectorielles sont en cours et des décisions sont en train d’être prises pour régler les questions conflictuelles”.

Ce n’est pas la première fois qu’un responsable algérien fait une déclaration de la sorte, mais jamais suivie d’effets concrets ! Et eu égard à la situation interne particulièrement abrasive, il est peu probable que la promesse d'Ould Kablia soit suivie d'effet aussi rapidement qu'il l'affirme. 

Rappelons ici que, outre les frontières avec le Maroc fermées depuis presque 20 ans, celles avec la Libye et le Mali le sont également depuis quelques mois.

R.N./LNT

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Momo Amirouche

Des soldats américains s’installent dans une base du nord-Mali, Les unités de l'armée américaine se déploient depuis le début 2013 dans le Sahel. américaines vont se déployer d’ici la fin du mois dans différentes zones du Nord Mali. Ce qui ne va sans doute pas plaire aux autorités algériennes et libyennes. Cette base, explique sahara media faisait l’objet d’une importante concurrence entre Paris et Washington qui cherchaient toutes les deux à y construire une base militaire. Un objectif auquel étaient opposées l’Algérie et la Libye qui ne voulaient pas voir s’installer à leurs frontières une quelconque force étrangère. Les voilà donc devant le fait accompli. L’opération Serval menée par l’armée française a changé la donne et permis au moins manifestement l’intrusion des forces américaines et françaises dans la bande du Sahel durablement.

L’armée américaine a déjà mis en place une base pour drones à Agadez (nord du Niger) où sont cantonnés 300 soldats. auparavant, les Etats-Unis avaient établi des bases plus loin : à Djibouti, en Ethiopie, au Kenya et aux Seychelles. L'objectif avancé ? Y déployer des drones pour surveiller et, le cas échéant, frapper les combattants islamistes en Somalie ou au Yémen. De multiples coopérations militaires avec plusieurs pays africains avaient été lancées à travers l’US Africom, le commandement pour l’Afrique. Mais depuis quelques mois, la stratégie de resserrement vers le Sahel se précise.

les amerloques sont déjà devant ta maison, les sionistes avec, que vas-tu faire, rejoindre le polissario?

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Momo Amirouche

Les quatre otages français enlevés le 16 septembre 2010 sur le site de la mine d'uranium d'Arlit au Niger sont désormais aux mains de Yahia Abou El Hammam, le nouveau chef d'Aqmi au Sahara, selon le Nouvel Observateur.

Les otages français détenus par Aqmi. Les otages français détenus par Aqmi.

"Nous avons enfin retrouvé un contact direct", dit l'émissaire touareg, soulagé. Pendant des mois, l'opération Serval a bouleversé la donne dans le désert du nord du Mali. Au plus fort de la bataille, Abou Zeid, chef d'Aqmi et preneur d'otages, avait fait passer un message aux Français pour dire qu'il était toujours prêt à négocier la libération de ses quatre prisonniers, Thierry Dol, Marc Féret, Pierre Legrand et Daniel Larribe, capturés le 16 septembre 2010 sur le site de la mine d'uranium d'Arlit au Niger. Aujourd'hui, Abou Zeid est mort, écrasé par une bombe au creux des rochers de l'adrar des Ifoghas, son repaire et sanctuaire.

Le nouveau chef d'Aqmi pour la zone sahélo-saharienne s'appelle Yahia Abou El-Hammam, de son vrai nom Djamel Okacha, un Algérien de 35 ans né à Reghaïa, ancien du GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat). Yahia, vieux routier du terrorisme, universitaire et francophone, est un homme vif et intelligent. Aussi grand, 1, 85 m, qu'Abou Zeid était petit, aussi prolixe que l'autre était taiseux. Et tout aussi déterminé. C'est lui qui, désormais, détient les otages. Où ? "Ils sont en Algérie", affirme l'émissaire touareg..... c'est qui, l'état voyou, qui entretien des renégats et despirados

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