Ahmed Benbitour explique la dynamique de sa candidature à la présidentielle

Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle 2014.
Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle 2014.

Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle de 2014, répond ici aux questions de Youcef Benzatat.

Lematindz : La population algérienne est généralement sceptique et méfiante devant toute initiative de changement du système de pouvoir qui lui est soumise de la part de ce même système, à la suite de promesses répétitives non tenues qui se sont à chaque fois soldés par la reconduction du statu quo. Or la vôtre, qui envisage le changement à partir des procédures électorales, élaborées, contrôlées et validées par les institutions de ce même système est perçue indifféremment comme émanant de sa propre volonté et qui n’aura comme issue que la reconduction du statu quo. Quoique vous insistez à préciser que vous vous situez à l’extérieur du système et que vous êtes le candidat du peuple pour le changement, que vous n’avez jamais appartenu au système, mais que vous étiez plutôt au service de l’État et que vous avez démissionné pour incompatibilité de votre démarche avec son mode de fonctionnement. Comment comptez-vous convaincre les électeurs à adhérer à votre initiative et soutenir votre candidature devant cette contradiction ?

Ahmed Benbitour : Nos plus grands défis sont le fatalisme et l’indifférence de la population. C’est pour cela que nous insistons beaucoup sur la communication de proximité pour rencontrer le plus grand nombre de personnes sur l’ensemble du territoire. Nous exposons notre programme de l’Algérie de la paix, de la justice et de la prospérité et nous ouvrons le débat. L’objectif de notre programme de communication est la mobilisation autour d’un programme et non autour d’une personne. Nous expliquons en particulier que l’État algérien se trouve dans une situation de défaillance et il dérive vers la déliquescence. Cette grave situation appelle à des restructurations urgentes des administrations, de la justice, de l’école, de l’économie et bien d’autres chantiers importants. Pour cela, il faut dégager une épargne pour la réalisation des investissements nécessaires. Mais, dans l’état actuel de l’économie, cette épargne ne peut venir que de la fiscalité pétrolière dégagée sur les exportations d’hydrocarbures. Il se trouve que nous enregistrons, depuis 2006, une baisse tendancielle continue de la production des hydrocarbures et une augmentation importante de la demande nationale d’énergie, ce qui engendre une baisse sensible des capacités d’exportations d’hydrocarbures à l’horizon 2018-2020. Comme les premiers résultats des réformes souhaitées ne peuvent apparaître qu’au-delà de quatre ans du début de leur mise en œuvre, il faut qu’elles démarrent dès 2014. Plus tard, il n’y aura plus l’épargne pour financer les investissements nécessaires. Le pouvoir actuel ayant démontré son incapacité à réussir de telles réformes qu’il a annoncées depuis 2000, il faut absolument qu’il soit changé, afin d’éviter au pays des dérives vers le non souhaitable. Ce changement passe par une participation massive des citoyens au scrutin pour empêcher la fraude sur les résultats. En expliquant avec pédagogie et persévérance, le chemin prévisible et même visible de la dérive, je parie sur l’éveil politique du peuple algérien. Je formule donc le vœu que notre peuple, qui a su relever des défis autrement plus difficiles durant sa longue histoire, prenne conscience de ses atouts qui ne demandent qu’à être exploités et tourne le dos au fatalisme, en se mobilisant pour se réapproprier les instruments de conduite de notre destin national lors des prochaines élections présidentielles. C’est la participation massive des électeurs qui sera notre meilleur rempart contre la falsification des résultats des élections.

Quels moyens comptez-vous produire pour déjouer la fraude électorale ?

Vous avez remarqué que dans notre appel à une alliance stratégique entre les forces du changement, nous avons retenu trois objectifs, en particulier celui de définir un "Code d’honneur" pour des élections présidentielles transparentes et pour l’ancrage du pays dans un système démocratique au service exclusif du peuple.

Il s’agit pour l’alliance de définir les mécanismes du "code d’honneur" : quelles exigences pour la transparence des élections ? Quel comportement des membres de l’alliance ? Quelles stratégies électorales : alliance pour rassembler les voix autour d’un nombre limité de candidats, ou travailler sur un deuxième tour, avec des alliances à définir selon le résultat du premier tour ? Quelles obligations pour le Président élu, sortant de l’alliance ?

En s’entendant sur un "code d’honneur" à respecter par tous, la société algérienne saura d’ores et déjà dans quelle atmosphère vont se dérouler ces élections, avec qui, comment et pour quels objectifs ? Par ailleurs, elle sera, à l’avenir, à l’abri des dérapages et de l’intérêt personnel, familial ou régional.

Les Algériens en général considèrent que rien ne pourra se décider sur la gestion de l’État que ce que veulent les militaires. Comment comptez-vous détourner cet obstacle ?

Je pense que la faillite de l’État depuis l’indépendance est à imputer à tout le système de gouvernance préparé en 1959, et mis en place en 1962 et pas à une seule institution. C’est pour cela que notre programme insiste sur le changement de tout le système de gouvernance et non se contenter de changer les personnes. Cela dit, la séparation du politique et du militaire est consacrée dans la Constitution en vigueur qui précise "la souveraineté appartient exclusivement au peuple". Nous n’avons donc pas besoin d’une nouvelle constitution pour assurer cette séparation. Il est vrai que toutes les élections présidentielles précédentes ont été déterminées par l’intervention de l’armée, apparente en 1965 et en 1979, ou déguisées par la suite.

Aujourd’hui, le pays se trouve devant trois scénarios :

- celui de l’accumulation des malédictions probables et prévisibles : insécurité à l’intérieur et venant des frontières, baisse sensible des recettes d’hydrocarbures, déliquescence de l’État et c’est alors la porte ouverte à toutes les dérives, y compris le danger sur l’unité du territoire,

- celui de la stagnation dans la situation actuelle, la trappe de la gestion au jour le jour, avec le chômage, notamment l’emploi pour un million et demi d’étudiants qui vont sortir diplômés de l’université d’ici 2018-2020, la perte de la morale collective … c’est la voie vers l’incertain.

- celui du changement pacifique et consensuel avec une transition réussie vers la démocratie qui démarrera avec les élections présidentielles de 2014.

Il y a dans toutes les institutions, y compris dans l’institution militaire des patriotes qui feront tout pour l’avènement du troisième scénario. L’opportunité reste, bien entendu, ouverte aux fractions saines et patriotes au sein du pouvoir et de l’appareil administratif, qui, ayant fait le constat de la gabegie dans laquelle nous sommes plongés, voudront se joindre à leurs concitoyens pour participer à la réalisation de cet objectif d’une Algérie de paix, de justice et de prospérité.

Quels sont vos soutiens à ce jour, que ce soit à l’intérieur du système ou auprès de ceux qui sont en rupture avec lui ?

Je ne suis pas, encore, dans la logique des soutiens. J’ai commencé à construire une notoriété largement reconnue, aujourd’hui. Depuis l’annonce de ma candidature à la fin de l’année 2012, nous travaillons, mes collaborateurs et moi, à la médiatisation de notre programme et à la sensibilisation des citoyens. De même la construction de cercles de soutien pour le programme. C’est une opération qui connaît un bon succès. En automne, nous passerons à l’organisation du réseau et à la formation des agents du changement. À la fin de l’année, nous aborderons la dernière phase, consacrée à la campagne électorale, proprement dite. C’est lors de cette dernière phase que nous compléterons l’architecture par les soutiens potentiels.

Dans l’hypothèse où vous seriez élu Président de la République, allez-vous désigner un ministre de la défense, qui soit une personnalité civile pour jouer le rôle d’interface entre le pouvoir civil et l’armée pour la tenir à l’écart du champ politique ?

Je vous rappelle le passage suivant contenu dans notre programme pour une Algérie de paix, de justice et de prospérité : "Une modernisation de l’armée avec la définition d’une doctrine militaire afin de répondre aux nouvelles exigences de sécurité nationale qui mettent en premier lieu les questions de préparation à la vulnérabilité sur les questions de préparation à la guerre classique. Bien entendu, tout ceci dans le cadre d’une stratégie sécuritaire globale. De même qu’une diplomatie de bon voisinage, d’aide et de coopération avec les pays voisins au nord, à l’Ouest, au Sud et à l’Est." Ce sera la fin du cloisonnement classique entre la défense et la sécurité, dans lequel, la police est chargée de la mission du maintien de l’ordre et l’armée celle du rétablissement de l’ordre. Nous adopterons une vision stratégique et intégrée entre les cinq dimensions : militaire, diplomatique, économique, culturelle et informationnelle. Dans ce modèle, l’armée devient une institution qui agit en partenariat avec les autres institutions de la République dans un environnement caractérisé par la transparence et la responsabilisation.

Envisagez-vous de dissoudre la police politique et restructurer les services de renseignements et de sécurité ?

Je pense que cette question n’a pas de place, après ma réponse à la question précédente.

Dans l’hypothèse où vous seriez élu et que l’armée ne joue pas le jeu et refuse de se soumettre aux résultats du suffrage, quelle attitude prévoyez-vous d’adopter dans ces conditions ?

C’est une hypothèse totalement invraisemblable. Nous avons une armée républicaine et disciplinée qui se soumet aux règles strictes de respect de la hiérarchie. Je vous rappelle que le Président de la République est le Chef suprême des armées.

Vous vous présentez aux élections présidentielles sans l’appui d’un Parti politique. Allez-vous créer votre Parti politique dans l’éventualité où vous seriez élu, sinon sur quelle base comptez-vous accomplir votre mandature ?

Je n’ai pas l’intention de créer un parti politique. Mais dans notre travail de mobilisation pour l’Algérie de paix, de justice et de prospérité nous visons la construction d’un mouvement politique. La forme d’organisation que prendra ce mouvement sera innovante. Elle n’est pas encore arrêtée.

Quels mécanismes et quels outils institutionnels allez-vous mettre en place pour conduire la transition vers un véritable régime démocratique. Allez-vous dissoudre l’assemblée nationale et élire une constituante ?

Nous adopterons le modèle de la transition démocratique en trois étapes : l’endiguement de la crise (en deux ans), l’achèvement de la transition (en trois ans) et la consolidation de la transition (en dix ans). J’assume les deux premières étapes (cinq ans), les générations d’après indépendance assureront la consolidation (dix ans).

Première étape : l’endiguement de la crise consiste à établir un début de confiance entre la population et les nouveaux gouvernants de la transition. Il s’agira alors :

- D’assurer la liberté de la presse, c'est-à-dire la liberté d’expression, avec la liberté et la qualité de l’information. Une information à côté des gouvernants et non au service des gouvernants.

- Ouvrir un débat le plus large possible, en mobilisant les médias lourds (TV et radios) pour cette mission,

- La mise en place d’un vaste programme de bonne gouvernance, basé sur la participation égale et le traitement égal, ainsi que la transparence et l’imputabilité.

- Écrire les feuilles de route pour les différents dossiers de la transition.

Deuxième étape : l’achèvement de la transition : la transition est achevée, lorsque l’on aboutit à un système démocratique où l’alternance au pouvoir est assise sur un multipartisme stable et efficace, garantissant l’alternance au pouvoir. Il s’agit par conséquent, essentiellement, de définir les règles qui régissent le fonctionnement des institutions de l’État et les canaux et les conditions d’accès à ces structures. Il faut tirer les leçons des erreurs des gouvernants précédents lorsqu’ils se sont attelés à changer les normes et les procédures par les textes, sans aboutir à la modification des comportements politiques. Par exemple, la révision de la Constitution dans cette étape peut s’avérer inefficace. Elle doit être le couronnement d’un comportement de fait. La gestion de la transition est difficile, parce que, ce sont les rapports de forces qui déterminent la nature du changement, au moment même où il est difficile à évaluer les forces en présence.

Troisième étape : la consolidation de la démocratie ; alors que la transition se caractérise par des conflits portant sur la nature et la forme des procédures et des normes, et sur, l’impact que celles-ci auront sur les comportements. Son achèvement se caractérise par la stabilité. Avec cette stabilité, le nouveau système démocratique doit être consolidé. La consolidation signifie la capacité du nouveau régime à prévenir les crises et à y faire face par sa stabilité et sa légitimité enracinée dans la société civile et dans l’économie. Ce n’est qu’alors et parce que le nouveau régime aura démontré la solidité de sa stabilité, que pourront être traitées les grandes questions politiques, c’est-à-dire :

  • La place de la religion dans la société,
  • Les fondements culturels de l’unité de la nation : choix de société, langues, les limites de la citoyenneté et de la laïcité, la tolérance,
  • Les formes de décentralisation de l’État,
  • Le système politique, présidentiel ou parlementaire,
  • La forme d’indépendance du pouvoir judiciaire,
  • Etc.

Les préalables pour le démarrage du processus de transition seront : la promotion d’une large mobilisation collective pour assurer le succès aux décisions fondamentales initiées ; la mise en place des outils et des mécanismes indispensables à la réalisation de l’objectif définit ; la sécurisation du processus de changement contre toute pratique de régression ou de statu quo. Pour ce faire, il semble qu’un partenariat politique, à finalité démocratique qui prône la libération de la société est inéluctable. Un partenariat fondé sur une stratégie, un organigramme et des tâches planifiées.

Quel statut doit avoir la religion dans la Loi sur les Partis politiques pour leur constitution et leur agrément, sachant que l’idéologie religieuse est antinomique avec la démocratie ?

J’ai déclaré mon point de vue sur la question. Cela dit, il est temps de sortir de la gouvernance où c’est le Chef de l’État qui impose son point de vue à la société. Il faut en finir avec les révisions de la Constitution pour faire des costumes sur mesure pour le Chef de l’État en exercice. Lorsqu’il s’agit de questions qui relèvent des lois, elles seront débattues dans un Parlement effectivement représentatif

Vous l’avez compris ces questions seront abordées dans la phase de consolidation, une fois la crise endiguée et la transition achevée, après la mise en place du nouveau système démocratique.

À propos du découpage territorial, dans le cadre de la décentralisation régionale figurant dans votre programme, certains partis retiennent le critère ethnique, indirectement justifié par un autre critère alibi comme référence, qui est le critère d’homogénéité de la culture, de la langue parlée et des traditions locales. Quels critères comptez-vous retenir pour définir les frontières régionales. Sachant que le critère que retiennent ces Partis est dangereux pour les risques qu’il peut induire sur l’unité nationale et sur la paix civile à partir du moment qu’il va accentuer la ghettoïsation ethnique, d’une part, et qu’il est contreproductif pour les dynamiques d’échanges économiques et culturels, d’autre part ?

Il s’agit d’une décentralisation économique. Pour construire les bases de la prospérité nationale partagée et durable avec des taux de croissance économiques à deux chiffres, nous mettrons en place quinze régions économiques avec une grande décentralisation de la prise de décision d’investissement. Ces quinze régions seront calquées, au départ, sur les quinze départements à l’indépendance. Avec l’expérience, ce nombre pourrait augmenter ou diminuer selon la nécessité d’efficacité. Ces nouveaux pôles de développement régional seront dotés de fonds d’investissements, de banques d’affaires, de bureaux d’études pour l’évaluation et la gestion des projets, ainsi que tous les instruments juridiques et administratifs. Tout ce travail démarrera avec une monographie systématique de chaque région pour déterminer ses potentialités de développement.

Quelles places comptez-vous accorder à la langue tamazight et à l'identité culturelle amazighe dans la constitution ?

La seule révision de la Constitution que je pourrais me permettre au début de la transition démocratique contiendra deux articles : article premier : "la Constitution en vigueur à partir d’aujourd’hui est la Constitution votée par le peuple en 1996, amendée en 2002 pour introduire la langue tamazight comme langue nationale" ; article deux : "toute disposition contraire est proscrite". Ce n’est qu’à la troisième phase de la transition que seront abordées en toute sérénité les questions de choix de société pour une révision de la Constitution en conséquence. Cela dit, il faut bien noter qu’une langue passe par cinq étapes : 1. Un moyen de communication entre des individus, 2. Un moyen de communications entre plusieurs groupes d’individus, 3. Un instrument d’acquisition du savoir. 4. Un instrument de développement du savoir, 5. Un instrument de transmission du savoir. Nous travaillerons à faire passer la langue arabe et la langue tamazight par ces différentes étapes.

Quelle est votre conception de l’identité nationale ?

L’identité de la nation algérienne s’est construite, à travers les siècles, par l’apport des différentes religions et langues, des différentes tribus venues en asile ou en envahisseur, par les résistances aux occupants. Chacune de ces populations possède une histoire distinctive et entretient des liens particuliers avec le reste de la Nation. Elle peut se sentir blessée dans la menace exercée contre l’un des éléments constitutifs de son identité à un moment ou un autre de son histoire. Alors cet élément prend le dessus sur tous les autres. Il peut s’agir de la langue, de la religion, de la tribu, du clan, etc. Se pose alors le problème de la définition de la frontière entre la quête légitime de ses droits identitaires et l’empiétement sur les droits des autres. Par ailleurs, la nouvelle tendance dans le monde parle de globalisation (niveau mondial) et de glocalisation (niveau local), réduisant ainsi l’importance du niveau national. C’est donc la remise en cause des fondements des États nationaux, toutes formes confondues qui nourrit les revendications ethniques. C’est plus sensible dans une bonne partie des pays du Tiers-monde, dont les populations considèrent que l’État est resté entre les mains d’élites occidentalisées et influencées par l’extérieur et, par conséquent, perçues comme ne possédant pas de légitimité. Le risque de voir dans un mouvement mondial, les revendications ethniques mettre en danger l’État et l’unité de la Nation sous le couvert des appels à la régionalisation ou la décentralisation, doit être sérieusement pris en compte. La question identitaire peut être un moyen d’enrichissement et d’épanouissement extraordinaire, si elle est étudiée avec lucidité, en prenant l’ensemble de ses dimensions pour construire une politique de l’unité dans la diversité. Elle peut être un moyen de malheur et de souffrance parce qu’elle est fortement mobilisatrice et facilement manipulée. Ceux, qui ont étudié les conditions d’accession de l’Inde et du Pakistan à leur indépendance et le problème des deux Pakistan séparés par le territoire de l’Inde, savent les sommes de souffrances pour les millions de personnes causées par la question identitaire.

Entretien réalisé par Youcef Benzatat

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Commentaires (31) | Réagir ?

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Rachid Bouliche

Bonjour

Mr Benbitour, votre reponse à la question sur la langue Amazigh, langue ancestrale de ce peuple, ne me satisfait pas, c'est presque le même langage que tiennent les gouvernements successifs de ce pays. Du moment que vous êtes arrivé au sommet du pouvoir en tant que premier ministre, vous avez surement du soutient ;et c'est tant mieux pour vous, mais le peuple veut des nouvelles têtes, des nouvelles méthodes de gestion. Un équilibre régionale sur tous les plans, économiquement parlant. une démocratie sincère pour que tout le peuple puisse vivre en toute liberté, dans un climat saint. TAHYA ALDJAZAIR, GLOIRE A TOUS NOS MARTYRS.

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karim karim

Personnellement je ne connais pas BenBitour, c est une candidadure qui sera suivi d autres, ce qui m importe, c est que le candidat ne soit pas issu de l ancien sytème, qu il ne soit ni regionaliste ni sectaire, qu il soit compétent, integre, patriote, desinteressé si ce n est de servir l Algérie et le peuple algérien.

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