Réponse à F. Degias : "Il y a une chose plus terrible que la calomnie, c’est la vérité"

Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle 2014.
Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle 2014.

Suite à l'article signé par Farouk Degias que nous avons publié le 1er avril 2013, Rachid Lemoudaa répond.

Avec un prénom qui symbolise la droiture du Khalife Omar El Khattab «El Farouk», vos propos calomnieux sont, on ne peut plus étonnant. Vous prétendez connaître la carrière de Mr Benbitour mais vous dites plein de fausses informations que vous auriez pu corriger si vous vous êtes donné la peine de lire son CV qui est disponible sur son site web www.jazairalizdihar.net et dans plusieurs moteurs de recherche. La même remarque s’adresse à vos zélés commentateurs. 

Monsieur Benbitour est titulaire d’une licence et d’un DEA de mathématiques de l’Université d’Alger, d’un MBA (1975) de HEC Montréal et d’un Ph D en économie. Il a commencé sa carrière comme professeur en Management à l’INPED à Boumerdès et a eu une carrière de près de 40 ans (et non 7 ans !) qui alliait la pratique de la gestion dans l’entreprise publique et dans l’administration ainsi que l’enseignement. 

Il était en 1976, Directeur de la planification et du contrôle de gestion à la SN SEMPAC (et jamais sous-directeur), une entreprise qui employait 16 000 travailleurs dans près de 100 unités de production ou de services polyvalents. 

Il était directeur des industries alimentaires en 1978 au ministère de l’Industrie avec le grade d’Ingénieur d’Etat ; avant d’être directeur général dans des Entreprises publiques industrielles. Il était directeur des Etudes et de la prévision au ministère des Finances avec le grade d’Inspecteur général des finances hors échelle ; puis Haut Fonctionnaire à la Présidence de la République. 

Il est entré dans le gouvernement, pour la première fois, en février 1992, avec l’arrivée de feu Président Boudiaf. Il est resté ministre (au service de l’Etat et non du système) dans 5 gouvernements consécutifs, avec des missions capitales pour le pays, notamment le règlement du problème de la dette extérieure et le rétablissement des équilibres financiers intérieurs et extérieurs. 

Au moment où il a écrit son livre L’Algérie au troisième millénaire : défis et potentialités, qu’il a présenté à Oran à l’invitation d’un journal local oranais et non à l’invitation du wali ou de la wilaya, il était sénateur, président de la Commission de l’économie et des finances dans la Chambre haute du Parlement. Les présents lors de la conférence étaient les invités du journal et non de la wilaya ! Et ce n’était pas dans le cadre d’une tournée générale dans le pays ! Pouvez-vous nous dire quelles sont les autres villes qu’il a visité dans ce cadre : avant et après Oran ?

Si vous trouvez ce profil de compétence où l’on trouve une combinaison très rare, de formation variée de haut niveau et d’expériences pertinentes, ne le préparait pas à être Premier Ministre, merci de nous donner le profil de celui que vous jugez utile à ce poste aussi bien en Algérie que dans les pays avancés. Il a démissionné en 2000 du poste de Premier ministre avec une lettre motivant la démission et publiée dans la presse. 

Depuis, il n’a cessé d’écrire dans la presse et d’animer des débats publics sur l’état du pays et les perspectives d’avenir, y compris la publication d’un livre intitulé Radioscopie de la Gouvernance algérienne. Il a été le premier à déclarer sa candidature aux élections présidentielles d’avril 2014, avec un programme détaillé et rendu public pour le changement de tout le système de gouvernance en vigueur. Ce sont-là, quelques éléments pour rétablir la vérité. 

On espère que vous en tirez la leçon de l’erreur de vous lancer dans des calomnies sans fondement ; s’agissant de cas où l’information réelle et disponible et accessible. Sans rancune ! Sans polémique ! Juste pour rétablir la vérité ! 

Rachid Lemoudaa

Lire l'article de Farouk DegiasL’énigme Ahmed Benbitour

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Commentaires (26) | Réagir ?

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chilmoune

Toute politique qui ne defend pas la vraie identité algérienne orientée vers la modernité,

la liberté de penser, la liberté du culte, la démocratie au sens large n'est que perte du temp.

Si vous comparer BENBITOUR à OUYAHYIA qui a pourtant servi ses maitres pendant une

longue traversée vient d'être écarté de la course au présidentielle pour la simple raison que

son identité AMAZIGH dérange même s'il a toute les compétence requises (bonne ou mauvaises).

Alors que SI BENBITOUR de race CHAAMBI qu'on sponsorise n'est qu'un descendant des

BANOU HILAL qui n'apportera que les mensonges et les malheurs pour cette ALGERIE déja

mutilée et détruite par ses propres décideurs (généraux+kaouada) qui n'arrivent même pas à

sécuriser le citoyens de l'agression des voyous tous les jours que DIEU fait.

Le problème algérien n'est pas technique, On n'a besoin ni de BENBITOUR ni de BEN CHICOU.

Le problème algérien il est politique, on a besoin d'un ETAT digne de nom qui aura le courage de

dire qu'on n'est des habitants de l'afrique du nord qui sont des descendants de JUGHURTA,

MASSINISSA, BEN MHIDI, ABANE, BOUDIAF et non des QUATARIS OU SAOUDIENS OU

AFGHANS.

Il faut d'abord sauver l'école en enseignant des langues vivantes (FRANCAIS+ANGLAIS) pour

nos enfants dés la premiére année. Seule une bonne instruction peut libérer ce peuple et le

propulser vers l'avant.

Quand je vois des ministres, chef de partis, militaires, personnalités crier pour un 4 eme mandat

pour BOUTEF.... C'est vraiment le sommet de la désintégration de l'être algérien. Il ne fait plus

partie de l'espéce humaine que Dieu a avantagé par rapport à l'animal.

Espérons toujours.............. Ya rabi essar thamadith.

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sam abed

Vous ecrivez: "Il était en 1976, Directeur de la planification et du contrôle de gestion à la SN SEMPAC (et jamais sous-directeur), une entreprise qui employait 16 000 travailleurs dans près de 100 unités de production ou de services polyvalents"

Une question: qu'est devenu cette entreprise? Si vous me dites qu'elle s'est épanoui et que le nombre de travailleurs et d'unités ont augmenté pendant et apres son passage, je conclurai que Mr Benbitout est un bon gestionnaire.

Je pose cette question sérieusement, car ayant quitté l'Algérie il y a plus de 25 ans, je ne sais plus ce qu'est devenu cette entreprise.

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