Libye : deux militantes britanniques pro-palestiniennes enlevées et violées

La police libyenne fait face à des groupes armés
La police libyenne fait face à des groupes armés

Deux femmes britanniques, membres d'une association humanitaire, ont été enlevées, avec leur père et deux autres Britanniques, à Benghazi (Libye) mardi. Le groupe a été libéré le jour même et se trouve depuis en sécurité au consulat de Turquie de la ville libyenne. Les deux femmes auraient été violées, plusieurs arrestations ont été menées depuis jeudi.

Le vice-Premier ministre libyen Awadh al-Barassi a indiqué jeudi que les deux femmes avaient été enlevées et violées par cinq hommes dans l'est libyen. Sur sa page Facebook, il révèle qu'elles «ont été horriblement violées devant leur père». Il affirme avoir rendu visite aux deux victimes à Benghazi. Leur véhicule arrêté à la frontière égyptienne, le groupe enlevé à Benghazi.

Les deux femmes, «deux sœurs» pro-palestinienne, rapporte le site britannique The Guardian, faisaient parties d'un large convoi humanitaire de dix véhicules. Ce convoi était divisé en plusieurs groupes. Le véhicule transportant les deux femmes avait trois autres Anglais à bord, dont le père des deux sœurs.

Après avoir traversé la France, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Libye, ils devaient encore traverser l'Egypte pour rejoindre la bande de Gaza (Palestine). Alors qu'il arrivait à la frontière égyptienne, le convoi a été arrêté et est resté bloqué sur place pendant plusieurs jours. La voiture transportant les cinq Britanniques a décidé de rebrousser chemin et de retourner à Benghazi en Libye. Le père et ses deux filles, ainsi que les deux autres humanitaires, voulaient se rendre à l'aéroport pour prendre un avion et rentrer en Angleterre. C'est à leur arrivéé à Benghazi qu'ils ont été enlevés par cinq inconnus mardi matin. Les cinq Britanniques auraient été relâchés quelques heures plus tard. 

Malgré la déclaration du vice-premier ministre libyen, une source diplomatique occidentale a de son côté confirmé, sous le couvert de l'anonymat, l'enlèvement mais n'a pas été en mesure de préciser si les femmes avaient été victimes d'un «viol ou d'une agression sexuelle».

Avec AFP

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