Oran : 60 étudiants sous contrôle judiciaire pour falsification de diplômes

L'affaire de falsification de diplômes est instruite par le tribunal
L'affaire de falsification de diplômes est instruite par le tribunal

Plus de 60 étudiants sous mis sous contrôle judiciaire et 3 fonctionnaire sous mandat de dépôt, dont la fille du tristement célèbre Sandjabil. Ils falsifiaient les documents pour l'accès aux facultés de médecine et de droit de l'université.

Le juge d'instruction de la 5ème Chambre du tribunal d'Oran a entamé lundi les auditions des étudiants et enseignants dans le scandale de la falsification des diplômes pour l'accès aux facultés de médecine et de droit de l'université d'Oran. Le hall du tribunal d'Oran ne pouvait pas contenir les fonctionnaires, enseignants et étudiants et qui devaient être entendus par le magistrat instructeur chargé de cette affaire, qui a défrayé la chronique universitaire à Oran il y a quelques semaines.

D'autre part, il faut noter que l'enquête diligentée par les services de sécurité a mis à nu l'existence de 300 diplômes falsifiés. Il est à rappeler que la Gendarmerie avait entamé l'enquête préliminaire il y a plusieurs mois, avant de permettre au parquet de prendre le relais et d'ouvrir une information judiciaire. Sur ce registre, il faut noter que le très épais dossier de ce scandale devra livrer tous ses secrets, après plusieurs mois d'interrogatoires, de mises en confrontation et d'expertises techniques. Sur ce plan, les mis en cause ont été répartis sur trois principales catégories, les indus diplômés (les mis en cause qui se sont procurés un faux diplôme de bac pour s'inscrire dans une spécialité universitaire dont l'accès est conditionnné par des critères bien détermines), les enseignants complices et les fonctionnaires de l'Administration universitaire de différents paliers de responsabilités, ainsi que les intermédiaires.

Par ailleurs, il faut signaler qu'une dizaine d'étudiants de la faculté de médecine ont réussi à accéder à cette formation, grâce à un bac falsifié. Au moins deux d'entre eux ont achevé leur cursus et ont intégré le secteur de la profession sanitaire. Sur ce registre, on signale que ces étudiants sont issus de familles nanties. Pour rappel, une commission d'enquête avait été dépêchée du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour mettre toute la lumière sur cette affaire, dont certains croyaient qu'elle allait être étouffée ou mise aux oubliettes, du fait que 60 étudiants ont été mis sous contrôle judiciaire et 3 fonctionnaires ont été placés sous mandat de dépôt dont la fille de Sendjabil. Il faut aussi préciser que l’enquête suit son cours au niveau de la facultés de médecine et de droit de l’universités d’Oran.

Medjadji H.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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laid baiid

Il n'y a que soixante?????

arrêtez de vous moquez de nous!!!!

plus de cent mille bacheliers ont obtenu leur diplôme à 8/20 de moyenne....

juste pour votre information "un correcteur de bac a été convoqué pour les copies qu'il a corrigé.. Il n'y avait pas une note au dessus de 8/20... on lui a demandé de rectifier???... Il a juste ajouter "1" devant chaque note...

C'est Benbouzid qu'il faut juger... Ce salopard à détruit notre école....

on retrouve des medecins qui ne savent même pas faire correctement un certificat..

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Mehdi marekchi

Où est le problème; c'est normal, on vit en Algérie

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