Abderrezak Bouhara inhumé aujourd'hui au cimetière d'El-Alia
Le sénateur et membre du Comité central du parti du Front de libération nationale (FLN), Abderrezak Bouhara, décédé dimanche à l’âge de 79 ans, a été inhumé lundi en début d’après-midi au cimetière d’El-Alia à Alger.
Aux côtés des membres de la famille du défunt, étaient présents les présidents du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa et du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz. Etaient également présents aux obsèques, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné de plusieurs de ses ministres, ainsi que des personnalités nationales politiques et des moudjahidine.
Dans une oraison funèbre, l’ami du défunt et ancien ministre, Abdelghani El Okbi, a rendu un hommage au défunt Bouhara, pour son parcours militant, militaire et politique, durant la guerre de libération nationale et après l’indépendance de l’Algérie.
Ancien officier supérieur de l’Armée de libération nationale (ALN) et de l’Armée nationale populaire (ANP), qu’il quitte avec le grade de lieutenant-colonel en 1977, Abderrezak Bouhara, décédé à l’hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d’Aïn Naâdja, a assumé le commandement de la brigade de l’ANP qui était en mission à Suez au Moyen-Orient en 1967 pour participer à la guerre arabo-isralienne.
Il a occupé le poste de ministre de la Santé durant la période 1979-1982. Au sein du parti du FLN, le défunt était membre des comités exécutif et central depuis décembre 1989. En janvier 2004, il est désigné, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, membre du conseil de la nation, où il fut vice-président. Bouhara a aussi été l'un des principaux artisans de l'éviction de Belkhadem du poste de SG du FLN à l'issue d'un vote de la 6e session du comité central il y a 15 jours.
Avec APS
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Racontez leur aussi que le train électrique et la ligne électrique entre Alger et Blida ont été remis en service par la France, que la capitale d'Algérie a son tramway construit par la France et un métro enfin aprés 50 ans d'indépendance, un métro géré par la France. Racontez leur aussi que nous importons des oranges et du blé de France et que les immenses plaines de la Mitidja ne sont plus ce qu'elles étaient. Racontez leur que les nouveaux maitres des lieux aiment tant aller se faire soigner en France parceque les hopitaux du pays, c'est pas trés beau, racontez leur aussi en cette fête du chahid que les jeunes comme les moins jeunes de plus de cinquante ans se bousculent à l'ambassade de France pour obtenir le fameux visa, celui qui leur permet de postuler à la double nationalité, le sésame de la nouvelle Algérie qui permet d'accéder au statut de super-citoyen dans son propre pays. Racontez leur aussi que pour les moins chanceux d'entre eux (ou elles) , c'est l'aventure suicidaire des embarcations de fortune qui les tentent dans l'espoir d'atteindre l'autre rive de la Méditerranée, celle qui fait face à l'Algérie. Racontez leur aussi que pour ceux d'entre les Algériennes et algériens qui osent parler de liberté, de tolérance, et de pluralisme démocratique dans leur pays c'est l'épée du layadjouz qui est brandie à la place de la gégène en plus de la traque des fellagas laico-assimilationnistes. Racontez leur....
Racontez à nos glorieux chouhadas ce qu'on en a fait et ce qui en est advenu de l'emblène FLN de la révolution. Racontez leur toutes les choses terribles qui se sont passées aprés l'indépendance du pays. Racontez leur la vérité, toute la vérité.