Le CLA dénonce l’exploitation du ministère de l’Éducation

Le CLA dénonce l’exploitation du ministère de l’Éducation

Conseil des lycées d’Algérie nous a transmis le communiqué suivant

Les nouveaux professeurs PES, qui ont réussi dans le concours sur titre de l’année scolaire 2012/2013 qui a eu lieu le 12/08/2012 ont reçus trois affections :

1- La 1ère : En tant que PES au vrai sens du mot, datée le 05/09/2012.

2- La 2ème : En tant que suppléant, datée le 12/10/2012.

3- La 3ème : En tant que suppléant avec un contrat qui s’étale du 01 janvier 2013 au 31 juillet 2013.

Le CLA dénonce les deux dernières affectations car ils humilient plus qu’encouragent les futurs PES à continuer à travailler avec vocation et dévouement.

Lorsqu’un fonctionnaire réussit un concours et si on s’appuie sur le statut de fonction publique il est recruté en tant que stagiaire où est la loi ici seule la fonction publique peut nous répondre ou bien revoir son statut que le CLA décrie depuis le début.

-Le CLA est aussi surpris de voir que ces enseignants n’ont pas de paye depuis cinq mois. Jusqu’à quand ? 

Nous sommes en 2013 et l’esclavage a été aboli depuis longtemps alors comment se fait qu’en Algérie le ministère et la fonction publique exploitent ces jeunes futures professeurs d’abord en organisant un concours plein d’irrégularités puis après un trimestre d’enseignement et de dévouement dans des conditions souvent catastrophiques voilà que la fonction publique revoie les critères sur lesquels les académies ont recruté ces enseignants pour refuser à certains leur droit au stage et en les faisant remplacer par d’autres .

C’est du n’importe quoi, le CLA se demande ici a-t-on pensé à l’intérêt de l’élève. Le futur enseignant se trouve aujourd’hui et suivant la dernière affectation recruter en tant que contractuel et non en tant que stagiaire. Ce qui démontre que la fonction publique a tracé son objectif de ne plus recruter de stagiaire. 

-Le CLA soupçonne que l’on va discretement vers la contractualisation du recrutement dans la fonction publique et vers l’exploitation du fonctionnaire et ainsi l’Algérie obéira à l’une des directives de la banque mondiale sur la fonction publique qui est la diminution de l’effectif de la fonction publique et surtout dans l’éducation.

Feu Osmane Redouane avait prédit la marchandisation de l’éducation et nous voila 6 ans après son décès devant le fait accompli.

-Le CLA dénonce cet état de fait  « l’éducation » et « l’avenir de nos enfants » ne sont pas à marchander et demande à la tutelle de récupérer la pédagogie dans le recrutement des futurs enseignants et c’est à elle seule de voir les critères de recrutement la fonction publique vérifie les dossiers pour affecter le futur enseignant  et lui donner son statut.

-Le ministère doit remettre dans leur droit tous les enseignants écartés après 1 trimestre d’enseignement et remettre à tous les PES leur arrêté et les payer à temps et appliquer la loi car certains n’ont pas reçu leur prime de rendement puisque certains proviseurs ne les ont même pas noté ce qui les empêchera d’avoir accès à leur prime. 

-Pour le CLA, la contractualisation dans l’enseignement concerne uniquement le remplacement d’enseignants en cas de congé de maladie et non le recrutement pour un poste budgétaire après le concours. Ces décisions arbitraires font fuir ces jeunes enseignants de la fonction et beaucoup d’entre eux ont déjà abandonné leur poste vu les conditions dans lesquels ils ont été placé et sans rémunération.

Hakem Bachir 

Porte parole du CLA

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