L’Algérie décide la fermeture de sa frontière avec le Mali

Des renforts au sud ont été déployés depuis quelques mois pour surveiller les frontières.
Des renforts au sud ont été déployés depuis quelques mois pour surveiller les frontières.

L’Algérie a pris ses dispositions pour la fermeture de sa frontière avec le Mali, a-t-on appris lundi soir auprès du ministère des Affaires étrangères.

Ce qui était attendu est arrivé. "Nous avons informé la partie malienne des dispositions prises pour la fermeture de la frontière, déjà sécurisée depuis les derniers évènements survenus au Mali", a indiqué dans une déclaration le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, à l’issue de la visite en Algérie du Premier ministre malien, M. Diango Cissoko.

La visite en Algérie du Premier ministre malien, "a été l’occasion pour les responsables des deux pays de réaffirmer la relation particulière qui unit le Mali et l’Algérie et qui est bâtie sur le bon-voisinage, la solidarité et les relations séculaires entre leurs peuples", a-t-il ajouté.

"L’échange approfondi d’informations et d’évaluations sur la situation qui prévaut au Mali et dans la région a permis aux deux parties de dégager une convergence de vues sur les sujets ayant trait à la sortie de crise au Mali", a relevé le porte-parole du MAE. La fermeture des frontières avec le Mali s'ajoute à celle décidé par la Libye et surtout avec le Maroc interdites d'entrée sortie depuis 1994. L'Algérie a par ailleurs autorisé les avions français à survoler le territoire national pour rejoindre le Mali. Par cette décision, elle donne sa caution à une intervention militaire menée à la hâte et en solitaire par la France. Elle remet en cause aussi la position algériennne qui n'a cessé de réitérer son antienne sur le dialogue politique. 

Rappelons aussi qu'il est manifeste qu'Alger a décidé de lâcher les narco-islamistes d'Ansar Dine, reçus par le président l'été dernier et présenté par le gouvernement comme des interlocuteurs valables pour trouver une solution politique à la crise. Des tentatives de négociations ont pourtant été essayées avec ce groupe, dont la dernière a inclu le MNLA, mais l'accord a vite été rompu par Ansar Dine. Ce qui déboucha trois ou quatre jours plus tard au déclenchement des combats.

L. M./APS

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (3) | Réagir ?

avatar
Wali Ould

Fermer la frontière !. la frontière n'est pas un portail métalique

avatar
laid baiid

Ansa Dine, laissez moi, rire, ha ha Mais c'est le "GIA" pour le sud, fabriqué de toute pièce.

A quand saura t on toutes les manigances Algériennes décidées par la France????

On est prêt a tout pour se maintenir, car le glaive du TPI....

visualisation: 2 / 3