Le 5e congrès du FFS se tiendra avant juin, selon Laskri

Ali Laskri n'évoque pas la crise au sein du parti.
Ali Laskri n'évoque pas la crise au sein du parti.

Le 5e congrès du Front des forces socialistes (FFS) se tiendra avant juin prochain à Alger, a indiqué, samedi à Constantine, le premier secrétaire national de cette formation politique, Ali Laskri.

S’exprimant en marge d’un séminaire régional sur la gestion locale qui a regroupé au palais de la culture Malek-Haddad près de 200 élus du FFS, dont une dizaine de présidents d’assemblées populaires (APC), M. Laskri a rappelé que le congrès portera notamment sur l’élection du nouveau président du FFS en remplacement de Hocine Ait Ahmed qui demeurera, a-t-il dit, "le leader historique du parti".

Le premier secrétaire national du FFS a préféré ignorer la crise poltique qui touche le parti et n'a pas évoqué l'initiative politique lancée par d'anciens secrétaires nationaux du parti. au stade actuel des choses, on ignore encore si les initiateurs tels que Djamel Zenati, Bouhadef, ou Samir Bouakouir seront de ce congrès. Ali Laskri a préféré s'attarder sur les grandes lignes de la politique de développement local telle que son part la perçoit, avant d’exhorter les élus de son parti à "faire montre d’esprit d’initiative, d’abnégation et d’engagement pour répondre aux exigences du développement local et, par ricochet, d’éviter au parti de perdre la crédibilité dont il jouit dans les rangs de la population", a-t-il ajouté.

Les débats engagés au cours de cette rencontre ont notamment soulevé des questions relatives à "la gestion rigoureuse des budgets et des affaires des communes", à "la déontologie et à l’éthique politique" ainsi qu’au "respect du citoyen et à l’impératif de bien prendre en charge les préoccupations des populations".

"Le devoir de définir les projets en fonction des objectifs économiques et politiques à arrêter" ainsi que "les différentes formes de partenariat entre les communes d’une même wilaya" et "les jumelages avec des municipalités étrangères" ont également été évoqués lors de ce regroupement régional, préparatoire de la rencontre nationale des élus locaux du FFS prévue en février prochain à Alger.

L.M./APS

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Commentaires (2) | Réagir ?

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hachem touabi

Écrire pour qui s’interrogea implicitement un talentueux écrivain chroniqueur d’un journal de la presse indépendante algérienne : le soir. Relancer un titre! Oui. Lancer un débat sur le maraboutisme en Kabylie peut conduire à la jonction des forces démocratiques dans la région ? Écrire pour ceux qui cherchent une parcelle de vérité! Le cas échéant pour soi même! Écrire pour ceux qui ont appris à lire dans les ténèbres! Mais diantre! Écrire pour ceux qui ont juré d’affronter la règle tacite imposée par les mafieux dans le cadre de leurs affaires criminelles : la loi de l’omerta ; la loi du silence. Est-ce que la justice occidentale n’est pas elle-même soumise à la dite loi? A Montréal, des poids lourds de la politique : des maires connus à l’échelle nationale voire internationale tombent sous la houlette de la pègre. Idem aux USA, en Europe alors que dire d’un lugubre pays à l’image de l’Algérie : la terre promise des mafieux? J’ai visionné une vidéo de M. Laskri et de M. Cherifi M. A au théâtre Kateb Yacine de Tizi Ou zou, face à un public ‘maraboutiquement’ acquis. Paraphrasant Ben bella, M. Cherifi, excitait par la ferveur des siens déclara en Kabyle de Charfa n’bahloul : Nous avons failli, Nous avons failli et nous avons failli. Un observateur honnête ne peut que lire entre les lignes; nous sommes des marabouts, nous sommes des marabouts et nous sommes des marabouts! Cela étant dit la tache de M. Zenati and co, aussi ardu soit-elle n’est pas impossible. Pour ma part, la dernière personnalité publique à laquelle je m’étais adressé n’était autre que M. Fournier, ministre de la justice sous M. Charest (Québec). Sa réponse bien que compréhensible n’était pas convaincante car, nous ne pouvons en aucun cas confondre une affaire privée et une affaire rendue internationale…Chrétiennement votre.

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amazigh zouvaligh

Monsieur Laskri!le FFS n'est la propreté de personne;c'est notre instrument de lutte pour la démocratie depuis les années 1960. Partant de la, il est inutile de fuir la réalité, c'est à dire le fait de vouloir squatter le parti toi et ton clan des Bahloul, qui veulent la normalisation du seul parti d'opposition à la junte d'Alger. Si vous avez passé un deal avec un clan du pouvoir, chose d'ailleurs confirmée, en s’associant au simulacre d'élections législatives passées, et la non dénonciation de tous les dépassements constatés lors de ce cinéma!Si vous ne voulez pas garder votre nom dans la poubelle de l'histoire, il est temps pour vous et votre entourage de répondre à l'appel des anciens, entre autres Zenati, Bouhadef, Bouakouir, Karboua, qui ne sont pas tombés de la dernière pluie, car ce sont les véritables cadres et militants qui ont donné beaucoup au FFS, avec des milliers voir des millions de militants qui sont contre votre politique suicidaire. Monsieur Ait Ahmed n'a jamais cautionné quoi que ce soit avec cette junte depuis 1965 et ce n, 'est pas maintenant qu'il va piétiné son combat noble. Actuellement Si lhocine est mal informé;vous lui racontez des salades, comme quoi la base est d'accord d'aller à ce simulacre etc... Sachez bien qu'on ne laissera jamais notre parti dévier de sa ligne originel, à savoir la lutte pour l'alternative démocratique, sans aucune concession ou magouille avec les décideurs mafieux. Donc avant de parler du congres, il faut un préalable;celui d'assainir le parti de tous les opportunistes qui veulent le soumettre à la junte et qui veulent l'utiliser pour leurs besoins mesquins!