Peres déplore le boycott du Salon du livre par des pays arabes
Le président israélien Shimon Peres a déploré lundi le boycott par de nombreux pays arabes et musulmans du Salon du livre de Paris qu’il doit inaugurer jeudi lors de sa visite d’Etat en France, estimant que "celui qui décide de boycotter se punit lui-même". "Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycott des livres. Tous ceux qui prétendent lire des livres, s’ils ne lisent que les livres qui leur plaisent c’est une pure perte de temps", a estimé M. Peres devant la presse à l’issue d’un entretien d’une heure avec Nicolas Sarkozy. "Les livres sont faits pour éveiller la réflexion, pour essayer de faire se rejoindre les idées", a poursuivi le chef de l’Etat israélien, dont les propos en hébreu étaient traduits. "Je pense qu’il y a eu une erreur en Orient. Alors que l’Occident était en train de faire des recherches sur l’Orient et a beaucoup appris, l’Orient n’a pas fait de recherches et n’a pas étudié l’Occident et a beaucoup perdu. Celui qui décide de boycotter se punit lui-même", a conclu Shimon Peres. A l’occasion du 60e anniversaire de sa création, Israël est l’invité d’honneur de l’édition 2008 du Salon du livre de Paris, la plus importante manifestation littéraire en France. Le Liban, pilier de la francophonie dans le monde arabe, comme le Maroc et la Tunisie, ainsi que l’Algérie, l’Arabie saoudite, le Yémen, l’Union des écrivains palestiniens et l’Iran ont appelé à boycotter le Salon pour dénoncer la politique d’Israël contre les Palestiniens.
AFP
Commentaires (6) | Réagir ?
Bravo, Mouloud!Une excellente clarté! J'ajouterai que la Démocratie du LIBAN a dérangé surtout les pays occidentaux dits "démocratiques" qui craignaient que le LIBAN ne deviennent "la SUISSE " du Moyen-Orient et que les pétrodollars atterrissent dans ce pays.
Bonjour,
Je suis désolé mais ne peux garder le silence face au commentaire de Amazouz. Il est indéniable que comparer les Etats arabo islamiques à Israel sur le plan du fonctionnement institutionnel n'a pas de sens. Il n' y a pas photo. Ceci étant dit, essayons de sortir des clichés dans lesquels nous n'avons fait que nous enfoncer: La démocratie de l'Etat d'Israel mérite d'être vue de plus près: ce n'est guère le lieu d'aller dans les détails: Si c'était une démocratie, Israel aurait une représentation des populations citoyennes d'Israel: ce n'est certainement pas le cas. Une démocratie doit respecter les différénces éthniques, religieuses et politiques, ce n'est certainement pas le cas d'ISRAEL. Une démocratie doit respecter le DROIT INTERNATIONAL et non le piétiner comme le fait Israel. Un pays ne peut pas être une démocratie en "INTERNE" pour les jUIFS et fascistes pour l'EXTERNE, le non juif, le Palestinien en l'espèce. C'est exactement le cas d'ISRAEL. Hélas, nous avons quelques exemples: Le régime Nazi était une démocratie, puisque élu, l'apprtheid en Afrique du Sud aussi était une "DEMOCRATIE" pour les blancs, bien sur, car les NOIRS, comme les INDIGENES que nous sommes toujours, ne méritaient pas encore la démocratie. Des articles très approfondis dans la "New york review of BOOKS, qui n'a aucune affinité arabi islamique) démontrent qu'ISRAEL, nonobstant la cosmétique démocratique bien mise en Evidence par les médias, est un système d'appartheid à l'identique: Jérusalem est un exemple édifiant de la pratique de l'appartheid. Je termine en réaffirmant ma conviction profonde que je peux étayer si nécessaire que le SEUL ETAT DEMOCRATIQUE de toute la région était le LIBAN; ce qui était intolérable pour Israel et les arabes, sur la même longueur d'onde pour éliminer cet INTRUS. Ce qui hélàs fit fut ou en train d'être fait.
cordiales salutations.
Mouloud.