Elections locales : le FFS émet des doutes sur la transparence du scrutin

Le parti d'Aït Ahmed demande à Sellal d'intervenir, mais n'est-ce pas déjà trop tard ?
Le parti d'Aït Ahmed demande à Sellal d'intervenir, mais n'est-ce pas déjà trop tard ?

Dans un texte remis au premier ministre, Abdelmalek Sellal, le FFS exprime son inquiétude sur la bonne tenue de la prochaine élection. Voici la lettre du parti.

"Nous sommes venus en ces lieux, pour attirer votre attention et vous exprimer notre préoccupation extrême devant les conditions dans lesquelles se préparent les élections locales du 29 novembre prochain. A quelques jours du scrutin, les informations qui nous parviennent de nos sections, de nos fédérations et de nos équipes de campagne ne sont pas rassurantes. Les commissions de surveillance des élections ne sont pas, pour des raisons objectives, en état de remplir leurs missions et les vieilles pratiques annonciatrices de fraude n’ont pas disparu ; ainsi le fichier électoral n’a pas été remis dans plusieurs wilayas et communes du pays, ex-Ain Defla, Bejaia, Bouira et Boumerdes.

Le dispositif électoral (bureaux et centres de vote) a été parfois bouleversé sans que la population ait reçu aucune information, ce qui promet un beau désordre le jour du scrutin, comment, en particulier les nouveaux électeurs inscrits, se retrouveront-ils dans le labyrinthe organisé par les administrations locales ? Les bureaux spéciaux sont toujours là et les modalités de vote des militaires et des corps constitués ne sont pas encore claires ; de même les ingérences de certaines autorités locales et administratives n’ont pas disparues et nous assistons à une véritable campagne télévisuelle et médiatique pour décourager la participation aux élections.

M. le Premier ministre

Les élections locales se déroulent dans un contexte politique inédit, tant au niveau national qu’au niveau régional voire au niveau international. La portée politique de ces élections dépasse largement leur cadre habituel.C’est pour cela que le FFS pense que le pays ne peut pas permettre une élection locale entachée de fraude. Une fraude électorale le 29 novembre 2012 est de nature à compromettre non seulement la démarche de notre parti mais aussi celles des autres forces politiques et sociales qui cherchent à briser le statu quo politique désastreux et étouffant, dans lequel croupit notre pays.

C’est pourquoi nous vous demandons de prendre toutes les mesures urgentes qui peuvent être prises dans l’immédiat pour améliorer le dispositif électoral et rendre plus crédible la sincérité et la régularité du scrutin de 29 novembre prochain."

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Commentaires (6) | Réagir ?

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madjid ali

Il fallait pas y participer

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Nassima Chaouech

Le FFS émet des doutes sur la transparence du scrutin «drôle de déclaration, le FFS le dernier des rendus devenu subitement trop crédule au point d'émettre des doutes sur une vérité de la palice ….. C’est le comique qui fait pleurer les âmes hautes

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