Injustice à l’aéroport d’Oran : une victime nous en parle

Injustice à l’aéroport d’Oran : une victime nous en parle

Je suis Mme Merzak Latifa de nationalité algérienne. Ceci est mon cri de colère contre la grave injustice que j'ai subi avec mon fiancé à l'aéroport d'Oran.

Pour se rendre en Algérie avec mon fiancé le Docteur Ibrahim Bassel en chirurgie maxillo-faciale de nationalité syrienne qui réside a Paris (France) afin de célébrer notre mariage prévu pour le 2 novembre 2012, on s’est rendu au Consulat général d’Algérie situé à Paris en début du mois d’octobre, pour demander les formalités de demande de visa ; sur place on nous fait savoir qu’il n’avait pas besoin de visa ni encore de certificat d’hébergement.

Je suis partie le 11 octobre et comme prévu mon fiancé devait me rejoindre le 31 octobre. A notre grande surprise en arrivant à l’aéroport d’Oran en provenance de Paris, la responsable de la PAF de ce jour du 31 octobre 2012 entre 11h et 12h heure algérienne, lui fait savoir qu’il n’avait pas le droit de rentrer en Algérie , sans  visa ou certificat d’hébergement alors qu’il a bien fourni les coordonnées de mes parents,  et qu’il ne venait pas pour se refugier en Algérie puisqu’il est installé en France, et qu’il ne représentait aucun danger pour l’Algérie.

Malheureusement à cause des intempéries de ce jour du 31/10, j’étais en retard de 5 mn, et bien que j’étais en ligne constamment avec lui, la responsable de la PAF qui était en exercice ce jour du 31 octobre à l’aéroport d’Oran a pris la décision de le refouler vers Marseille alors qu’il arrivait de Paris, où il était obligé de prendre le TGV vers Paris.

Il y avait bien d’autres vols sur Paris ce jour-là. Mais cette responsable ne voulut rien savoir. Ni écouter ni même pas attendre mon arrivée du parking de l’aéroport, alors que mon fiancé ne cessait de lui dire que j’allais arriver. Cette responsable reconduit mon fiancé vers l’avion qui partait vers Marseille comme un criminel !!! Alors qu’on était en ligne et elle entendait mes cris.

De désespoir, j’ai piqué une crise de nerfs à l’intérieur de l’aéroport d’Oran en demandant à parler aux responsables afin de me donner des explications. Bien entendu, aucun n’est venu me parler ou m'expliquer les faits. J'étais livrée à mes larmes et mes cris en les insultant de toutes les couleurs mais personne n’a bougé le petit doigt ! Il y avait quelques éléments du corps de la police qui disaient qu’on a fait une grave erreur.

D’après mon fiancé il s’agit d’une dame ce jour-là mais quand je demande à la voir ils m’ont tous envoyés balader et en plus je n’entendais cette phrase : "Tu n’as pas la Maarifa ou il fallait donner de l’argent !!!" Mon fiancé est encore étudiant et moi je suis sans travail, ce voyage était hors de notre budget on s’est privé de beaucoup de choses pour pouvoir faire ce voyage et emmener des cadeaux à la famille, mais malheureusement à cause de cette triste responsable tout est tombé à l’eau.

Je vais solliciter l’ambassadeur d’Algérie à Paris, le ministre des affaires étrangères, le ministre de l’intérieur pour dénoncer l’incompétence des responsables et de la hogra parce que je n’ai pas fait appelle à la maarifa.

Je me demande si notre pays changera un jour et que les responsables soient responsables de leurs actes et décisions et affrontent le peuple avec dignité.

Mme Merzak Latifa

Docteur Ibrahim Bassel

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Commentaires (13) | Réagir ?

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Bey Mustapha BEBBOUCHE

Je compatis à votre douleur et vous souhaite du courage. Vous auriez dû éxigé le visa au consulat de Paris pour votre fiancé car en Algérie, chacun applique la loi comme bon lui semble.

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ma chere dame je suis de tout coeur avec toi moi aussi j'avais un probleme grave j'étais avec mon fils de 6 ans avec une attestation de la commune et une composition de menage et a ma grande surprise ils me demande de prouver que c mon fils j'en ai rit mais comme tu dis si on a pas de maerifa on est foutu alors j'ai fait apel a la maerifa et je suis passé alah yekoun fi ounek ma soeur

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ali Foughali

Quand la Kabylie s'est soulevée en 2001 pour mettre à genoux le régime mafieux d'Alger aucune contrée d'Algérie n'a suivi. Maintenant nous sibissons la Hogra à grande échelle. Un conseil, Madame, je suis de tout coeur avec vous, mais n'allez pas voir l'ambassadeur d'Algérie à Paris, M. Sbih il est pire que tout.

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