Lozère : crash d'un avion de fret militaire algérien (Actualisé)

Un avion de transport de fret militaire algérien transportant six personnes, qui venait de Paris et regagnait l'Algérie, s'est écrasé vendredi peu avant 16H00 en Lozère, a-t-on appris de sources concordantes. Bilan : tous les passagers ont péri carbonisés.
Le bilan du crash n'était pas encore connu vendredi vers 19H00, l'appareil, un avion cargo de taille moyenne, étant toujours en flammes vers 18H30 en dépit de l'intervention des pompiers dépêchés sur les lieux. Deux militaires et quatre civils, dont les nationalités n'ont pas été précisées, étaient à bord de l'appareil qui avait décollé de l'aéroport du Bourget, selon les secours.
"Pour l'instant les recherches (de victimes, ndlr) sont infructueuses. Il s'agit d'un avion de fret à bord duquel il y avait 6 personnes, une enquête judiciaire vient d'être ouverte", a déclaré à l'AFP par téléphone le préfet de Lozère, Philippe Vignes, qui était sur place au côté du procureur de la République à Mende, Samuel Finielz.
Outre les personnes à bord, l'appareil transportait aussi du papier fiduciaire servant à la fabrication de billets de banque, selon une source proche du dossier.
L'avion, un bimoteur de type CASA selon la gendarmerie, s'est écrasé vers 15H45 dans une zone située à environ 1.000 mètres d'altitude par une météo brumeuse. Le crash s'est produit dans un champ à proximité du village de Trelans, selon le maire de cette petite commune, dans une région inhabitée, escarpée et boisée.
Les secours se sont rapidement rendus sur les lieux pour tenter d'éteindre l'incendie de l'appareil. Selon la préfecture de Lozère, où une cellule de crise a été mise en place, 14 véhicules de pompiers de Lozère intervenaient avec 25 pompiers, et six véhicules d'Aveyron avec 25 pompiers, l'accident ayant eu lieu en limite des deux départements. L'armée de l'air a également envoyé un hélicoptère. La section de recherches de la gendarmerie de l'air de Paris et l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois ont été dépêchées sur place pour déterminer les causes du crash. Un morceau de la carlingue, initialement prise pour un parachute par un témoin, a été aperçu dans les airs, selon une source proche de l'enquête.
Les recherches ont repris samedi en Lozère pour retrouver les corps de deux personnes encore portées disparues dans le crash d’un avion de transport algérien qui s’est écrasé vendredi, faisant pour l’heure quatre morts.
Un escadron de gendarmes mobiles a été envoyé dans la matinée en renfort pour participer aux recherches. Les enquêteurs de la gendarmerie de l’Air de Clermont-Ferrand, arrivés vendredi soir, vont être épaulés par leurs collègues de Lyon et de Paris, et une quinzaine "d’experts" de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois y sont aussi attendus samedi, selon des sources locales.
Le ministère algérien de la Défense a précisé que cinq militaires et un représentant de la Banque d’Algérie se trouvaient à bord de ce cargo "lors de l’exécution d’une mission d’acheminement d’équipements au profit de la Banque d’Algérie à partir de la France".
Il a été "procédé à la mise sur pied d’une commission des forces aériennes pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet incident", selon un communiqué du ministère.
L’avion s’est écrasé à proximité du village de Trélans, dans un champ situé dans une zone escarpée, à la limite entre la Lozère et l’Aveyron. Quelque 90 pompiers venus de ces deux départements sont arrivés sur les lieux. Mais l’incendie de l’avion n’a pu être circonscrit qu’au bout de plusieurs heures.
Les six corps des passagers ont été découverts carbonisés dans la carlingue disloquée du cargo.
Le préfet de Lozère, Philippe Vignes ainsi que le consul d’Algérie à Montpellier, Khaled Mouaki Benani, se sont rendus sur place. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture. Une enquête judiciaire a été ouverte.
AFP
Commentaires (3) | Réagir ?
Un vieux coco est ce a titre personnelle ? y avait il un général parmi les victimes
Des militaires et parmi eux un banquier qui va gober ça !
que faisait cette avion militaire en France ? j'ai cru que l’Algérie est allait bombarder la France à cause du bras d'honneur de la repentance. Non, ni repentance ni rien c'est pour du flouss, ah je resterais toujours une mahboula