Temmar déchu ?

Il était l’un des chouchous de Bouteflika, l’homme fort de la libéralisation de l’économie algérienne, le voilà dépossédé de sa plus grande prérogative : les privatisations des entreprises ne relèveront plus du ressort de Hamid Temmar et du ministère de l’Industrie, des Participations et de la Promotion des investissements (MIPPI). C’est du moins ce qu’annonce le site «toutsurlalgérie.com» qui dit tenir l’information de « source gouvernementale ».
Cette décision est motivée par les résultats jugés «médiocres» obtenus dans le processus de privatisation lancé par le ministère de M. Abdelhamid Temmar.
Les privatisations dépendront désormais des ministères : chacun les gérera selon son secteur. Cette décision a été prise lors de la dernière réunion du Conseil des participations de l’Etat (CPE). Présidé par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, le CPE est un organe qui se charge de piloter les actifs publics et l’investissement.

Cette mesure signifie, précise la « source gouvernementale » au site, une «réduction des prérogatives du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. C’est une réorganisation de la gestion des capitaux marchands de l’Etat».

Que reproche-t-on concrètement à Abdelhamid Temmar ? Une lenteur des ouvertures de capitaux et des naissances de partenariats public-privé ont été parmi les «points noirs» soulevés lors de cette réunion. Le ministre de l’Industrie, des Participations et de la Promotion des investissements avait proposé, en 2006, 1 200 entreprises à la privatisation. Mais seules quelques dizaines parmi elles ont été vendues. Cette décision a été vivement dénoncée par des responsables des sociétés de participation. Ils estiment que «cela n’est ni plus ni moins qu’un retour à la gestion administrative de l’économie».

Source de cet article : «toutsurlalgérie.com»

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Viw Belajout

J'ai eu le "provilege" de surfer le site du Gouvernement algerien et me "familiariser" avec les tetes pensantes, disons gouvernantes de notre pays. Conclusions:

1- PERSONNES DU CENTRE ALGERIEN TRES RARES. KABYLES? INTERDITS!

2- CERTAINS SONT NES A L'ETRANGER

3- CERTAINS N'ONT MEME PAS SIGNALE LEUR LIEU DE NAISSANCE.

4- UN SEUL DIPLOME DE L'ENA, ET BEAUCOUP DE DIPLOMES D'ECOLES NON SPECIFIEES (LOUCHE, N'EST CE PAS?)

5- MEDIOCRITE BAT SON PLEIN.

6-... A REACTUALISER, SVP! PHOTO DU MDN, TABOU!?

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Mohand Mokher

Mais nom ami, Yacine vous avez raison, tout a était privatisé.

Ne reste que les casseroles et La Terre. Pour ce dernier et gros morceau, une "loi warnier" sauce locale est à mijoter avec doigté. Je compte sur ces charognards, ils ont expertise.

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