Et si Mohya nous était conté…

Mohya devant sa boutique.
Mohya devant sa boutique.

Sa vie, son œuvre et tout ce qu’il nous a légué doivent être connus de tous. C’est pour cela, qu’à l’initiative de la programmatrice du Royal-Est Comédie, de Nassima Chillaoui, une rencontre sera organisée ce jeudi 15 décembre, dès 20h30 en présence de nombreuses personnalités.

Cette rencontre s’inscrit entièrement dans la volonté de préserver et de diffuser l’œuvre de l'immense dramaturge qu'était Mohya. "Peu importe l’endroit, son espace, il est impératif de continuer à divulguer ce patrimoine", nous dit-elle. "J’ai 32 ans et j’ai connu les compositions et enregistrements de Mohya bien tard. Mon propre père n’en connaît que très peu ! Vous imaginez !? Comment la transmission peut-elle se faire si à la maison nos parents n’en connaissent pas l’œuvre. Si dans les médias, pour ne citer que la radio et la télé, on ne nous cultive pas avec ses pièces de théâtre et ses adaptations !".

Cet hommage se fera par la présence des poètes et comédiens Rezki Rabia, Noufel Bouzeboudja, des comédiens Mokrane Neddaf, Kamal Mezoued, du chanteur Akli D. qui partagera ses anecdotes, le chanteur Izga ou encore de personnes qui l’ont connu.

Mohya le dramaturge, le conteur, le parolier et poète prolifique, cet homme aux multiples casquettes et dont l'œuvre reste pour une grande partie inexplorée par une partie du public.

Allez partager un moment autour de ce qu'il nous a légué et pour veiller à sa diffusion pour les années et générations à venir.

Pour que vive le théâtre d'expression kabyle!

Entrée libre
Le Royal Est
129, rue du Faubourg Saint-Martin, 75010, Paris

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Service comptabilité

merci bien

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lila laoubi

Abderrahmane Houche est un infatigable des planches. Un passionné fou du quatrième art. "L’amour du théâtre a débuté en 1974 lors d’une pièce de théâtre intitulée "La guerre de 2000 ans", de Kateb Yacine, présentée dans une salle à Boumerdes, plus exactement à (l’INHC) Institut national des hydrocarbures et la chimie", raconte Abderrahmane. Depuis, Houche Abderrahmane, que les intimes surnomment tonton Salah, a eu un coup de foudre pour l’art dramatique. Une attirance irrésistible et renouvelée envers les planches qui fait qu'il n'a plus quitter le monde du quatrième art depuis qu'il a croisé le théâtre de l'immense Kateb Yacine.

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