Le procès du général à la retraite Aït Ouarabi prévu pour le 26 novembre à Oran

L'institution militaire a été au centre de plusieurs limogeages et profonds réaménagements.
L'institution militaire a été au centre de plusieurs limogeages et profonds réaménagements.

L’ancien patron de la lutte antiterroriste au DRS, le général à la retraite Abdelkader Aït Ouarabi, connu sous le surnom de Hassan, sera présenté devant le juge du tribunal militaire d’Oran le 26 novembre.

Le général Hassan va découvrir, pour la première fois, les chefs d’accusation retenus contre lui. Il était temps dans un pays où le gouvernement crie sur tous les toits l’indépendance de la justice. Il y a lieu de rappeler que le général Hassan a été arrêté le 27 août dernier à son domicile sis à Chevalley (Alger) dans contexte de chasse aux janviéristes. il faut signaler d'abord "la "vraie fausse attaque" contre la résidence du chef de l'Etat, le 16 juillet, à Zéralda qui a conduit à une série de limogeages sans ménagement accompagnés d'importants changement à la tête des plus importants département de sécurité du pays achevés par la "mise à la retraite", selon les termes officiels, du patron du DRS, le général Mohamed Mediene. Un autre général, Hocine Benhadid, sera lui aussi arrêté suite à ses déclarations frassantes dans la presse.

C'est dire que rien ne semble clair dans ces affaires. A preuve ? Trois mois après son arrestation, ce général à la retraite du Département de renseignements et de sécurité ignore toujours qui a déposé plainte contre lui. Pourquoi et à quelle fin la justice militaire demeure silencieuse ? Ses avocats sont de fait désarmés puisqu’ils ignorent tout ou presque du dossier complet de leur mandant. Ultime initiative ? Maître Mokrane Aït Larbi, un des avocats du général Aït Ouarabi, a demandé la convocation de nombreux témoins, dont l’ancien patron du DRS, le général-major Mediene. "Pour la manifestation de la vérité et le triomphe de la justice, nous estimons nécessaire de citer le général de corps d’armée, Mohamed Lamine Mediène dit Toufik, comme témoin dans l’affaire conformément aux articles 131 et 192 du code de justice militaire." Sera-t-il entendu ? Peu sûr.

Les faits qui lui sont repprochés ne sont pour le moment pas connus. Cela dit, certains médias ont fait écho d'accusations pour insubordination, constitution de groupe armé, voire même de détention d'armes. Dans son édition de mercredi, El Watan donne les détails de l'affaire reprochée au général Hassan. "une opération que son unité a menée pour récupérer des cargaisons d’armes de guerre extrêmement dangereuses, qui étaient sur le point d’être vendues par des trafiquants d’armes à un groupe terroriste activant au niveau de la frontière algéro-malo-libyenne. Minutieusement préparée, l’opération a été menée sous les ordres du premier responsable du DRS, en l’occurrence le général Toufik".

L. M.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Les traquenards entre généraux, les guerres qu'ils se livrent entre eux, nous prouvent une seule chose, ils sont derrière tous les coups bas et ils sont les premiers dictateurs de ce pays, pour ce qui me concerne, il faut les chasser tous autant qu'ils sont pour rebâtir des nouvelles armées, jeunes et cultivés, qui aspirent à faire leur que le métier pour lequel ils sont entrées dans ces corps militaires.

Les Gaïd et sa clique de vieillards il faut les mettre soit à la retraite, soit les jugés pour trahison à cause du mal qu'ils ont apportés et les haines qu'ils ont semés dans le pays.

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sarah sadim

Que veut et que cherche Gaid Salah, avoir le DRS sous son autorité cela va se télescoper avec la présidence de la république.

Pourquoi Gaid Salah veut s'assurer la main mise sur le DRS, grave pour la sécurité nationale, car les militaires des troupes risquent d'etre trés bavards.

Ou bien comme le prétendent certaines sources Gaid Salah veut il succéder au président Bouteflika?

Il a déjà un chef de parti Saidani, Un chef de gouvernement (malgré lui) Sellal, tout comme Bouteflika a déjà en réserve l'autre Général de corps d'armée Benali Benali (aujourd'hui à la garde républicaine), un chef de parti Ouyahia (pour stopper et laminer Toufik au niveau des influences créatives au sein de ce RND des services) et un chef de gouvernement futur Bouchouareb le fils de harki pour faire plaisir aux appétits de Said mon jeune frère.

Autrement le télescopage entre ces deux sous groupes du clan délinquant au pouvoir semble inévitable;

Fort possible au verdict du tribunal d'oran pour le général Hassan, (en réalité une guerre sourde dont est victime Hassan) l'un des deux sous groupes le remportera et faconnera la succession à Bouteflika.

Il n'a pas tort l'avocat de citer Toufik comme témoin au procès d'oran, on vous l'a dit il était témoin avec beaucoup d'autres à la querelle en pleine réunion "Gaid salah- Hassan", quelle vilainerie grossière.

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