Une mission de l'UE prochainement à Alger pour les législatives

Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères.
Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé mardi qu’une mission de précurseurs de l’Union européenne (UE) se rendra prochainement en Algérie pour s’enquérir de l’état de préparation des élections législatives prévues au courant de l’année en cours.

Le gouvernement semble vouloir donner des gage de bonne volonté concernant les élections législatives. La preuve ? la venue prochaine d'une première délégation européenne à Alger. Cela voudra-t-il dire que désormais les élections versions Nourdine Yazid Zerhouni c'est terminé ? Que l'administration ne roulera pas pour le FLN, le RND ou toute autre formation que Bouteflika décidera d'adouber ? Difficile pour le moment à croire quand on voit le rythme des "réformes", les entraves que connaissent les partis politiques et les associations dans leurs activités. Pas seulement, un simple coup d'oeil au journal télévisé de l'unique nous renvoie l'image, la vraie, du régime.

Alors le ministre des Affaires étrangères peut toujours disserter sur l'état d'avancement de la préparation de ces élections. Dans la réalité, rien ne semble changer.

Mourad Medelci parle de la signature d'un mémorandum avec l'Union européenne pour l'inviter à envoyer des observateurs. "Nous avons donné un préavis de quatre mois à l’UE et nous devons avoir son accord de principe et c’est à partir de là que nous allons, probablement au courant de ce mois ou au plus tard au début du mois prochain, commencer le processus qui va nous conduire à la signature d’un mémorandum d’entente préalable à l’observation", a précisé le ministre, soulignant que la même démarche sera suivie avec l’ONU, la Ligue arabe, l’UA et l’OCI.

L'électeur algérien garde le souvenir amer des précédentes élections. Que cela soit le viol de la Constitution en 2008 de connivence avec les partis de l'alliance présidentielle, la présidentielle où l'on a vu un président accaparer les moyens de l'Etat d'une manière ahurissante, ou alors les législatives entachées de fraudes. Alors, les mêmes personnes qui ont présidé à ces fraudes pourront-ils le printemps prochain organiser une élection "propre et honnête", pour reprendre une tristement célèbre expression qui remonte aux années 1990 ?

Y. K./APS

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Commentaires (4) | Réagir ?

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mstfa yazid

Finalement l'Algérie de la e3zza et de la karama n'était que du pipo !

Comment ce président peut être aussi girouette et virevoltant?

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ranaferhanine bezafbezaf

Combien va verser le pouvoir criminel, raciste et fasciste d'Alger aux représentants des Etats europeens pour qu'ils donnent leur satisfaction d'élections libres et propres ?! Chaque bureau de vote doit séparément déclarer les résultats avant que ça ne rentre dans l'"administration" ; sinon...... !

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