L’association caritative El Rif Ouel Ihssan de la daïra de Bethioua comme chaque année, a célébré hier la journée internationale du handicap à la salle de la bibliothèque Cheikh Bouadelli en présence des membres des collectivités locale, les familles des handicapés des trois communes de la daïra de Bethioua. Des activités culturelles ont été organisées à cet effet avec la remise des cadeaux symboliques aux jeunes handicapés. Mais, cela ne suffit pas pour apaiser la souffrance de cette catégorie sociale des plus vulnérables. Nombreuses, les revendications des handicapés peinent à être concrétisées. Elles ne trouvent toujours pas une oreille attentive.

Hormis le don des chaises roulantes, aucun des droits revendiqués, depuis toujours par les handicapés n’a eu d’écho favorables. Aucun ne pourrait prouver le contraire.

Ces oubliés de la société, à travers les différentes rencontres, ne cessent de revendiquer la revalorisation de la pension, de la facilitation de l’accès au travail, aux soins et au logement. Ils appellent l’État à améliorer les conditions de leur vie, du fait que cette frange de la société est dépourvue des droits les plus élémentaires.

Même l’allocation qui leur a été allouée, n’est pas versée de manière régulière. Certes, l’État a consacré, depuis plusieurs années, une pension mensuelle qui était de 3 000 dinars. À partir de 2007 cette pension a été augmentée de 1 000 dinars pour passer à 4 000 dinars. Mais, peut-on vivre avec 4000 dinars ? La réponse est claire: impossible. L’écart entre la pension et les besoins quotidiens de la vie est énorme. Pourtant notre pays a au moins une raison de gâter ses handicapés: ils sont les seuls sportifs capables des exploits internationaux.

L’enquête sur le handicap a pour objectif de déterminer le nombre réel des handicapés, leurs besoins et les types de handicaps existants ainsi que l’adaptation des textes juridiques en fonction de ces besoins.

Medjadji H.